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EAN : 9782377312818
361 pages
Sarbacane (02/10/2019)
3.94/5   248 notes
Résumé :
Chez les Tannenbaum, on est petit. Trois générations d’achondroplases, soit sept naines, gèrent ensemble Tannenland, le paradis réduit des animaux miniatures. Deuxième curiosité alsacienne après la cathédrale de Strasbourg, experte ès Bredele et productrice des meilleurs shows de Noël de la région, cette famille n’a rien d’ordinaire. Sauf peut-être Richard, 19 ans, le seul garçon de la tribu. Le seul grand, aussi. L’exception à la règle, la mouche dans le lait. Tout... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (96) Voir plus Ajouter une critique
3,94

sur 248 notes
Les Tannenbaum sont une famille pour le moins atypique. Outre que les sept femmes, de la grand-mère aux petites-filles, règnent d'une main de maître sur Tannenland maintenant que les hommes sont tous partis, outre que l'on vient de loin à Tannenland pour découvrir ce paradis des animaux miniatures et déguster les meilleurs bredele d'Alsace tout en admirant le show de Noël, Richard, âgé de 19 ans, détonne du haut de ses presque 2m parmi toutes ces femmes de petite taille. Autant dire que le jeune homme peine à trouver sa place au coeur de cette curiosité alsacienne. Lorsque sa cousine Ludovika, surnommée Lulu, avec qui il s'entend particulièrement bien, connaît quelques petits soucis, c'est toute la petite famille qui va s'en trouver ébranlée, dévoilant ainsi les caractères de chacun et quelques petits secrets...

Inoubliable, cette famille Tannembaum. Hautes en couleurs, au caractère bien trempé, exubérantes parfois, les petites femmes de cette tribu ne manquent ni de piquant ni d'humour. Que ce soit la grand-mère, Bettina, ronchonne, autoritaire et parfois froide, surtout avec « le grand », Fritzi, sa soeur, douce et conciliante, Herta, la plus maligne des petites-filles, Leni, la dévergondée, la touchante Lulu, ou encore les soeurs, Katinka et Zella qui partagent un lourd secret. Sans oublier, évidemment, Richard, élément perturbateur parmi ces femmes, qui souffre d'un certain mal-être. Si l'on ne s'ennuie à aucun moment au cours de ce roman, de par cette fantaisie et exubérance ambiantes, ces envolées de répliques drôles ou percutantes, par cette galerie de personnages loufoques, pleins de vie et de malice, par cette sororité indéniable, par ces rebondissements cocasses, l'on est également ému et touché par cette histoire empreinte d'amour, d'entraide, d'humanité et de tendresse (même si elle est parfois cachée). Véritable déclaration d'amour à l'Alsace, d'où est originaire Émilie Chazerand, ce roman, enlevé et fantasque, est aussi une véritable bouffée d'oxygène d'autant que la plume de l'auteur se révèle percutante, vivante, explosive parfois, et entraînante.
Original, pétillant, fantasque... un en mot : Falalalesque !
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Entouré de 7 femmes achondroplases (naines) et au caractère loin d'être aussi réduit que leurs tailles, Richard Tannenbaum est un jeune adolescent d'1m98 qui a bien du mal à trouver sa place dans cette famille. Plutôt effacé, Richard se doit de toujours s'adapter car la maison Tannenbaum, véritable attraction touristique de l'Alsace, est un lieu créé pour les membres de sa famille et est un passage obligé au moment des fêtes de Noël pour tous les touristes du coin. Au moment où le « Falalalalalalalaaa » résonne dans les cuisines de la demeure des Tannenbaum, impossible de ne pas saliver au moment de la conception des pâtisseries de Noël typique d'Alsace.

Après m'avoir charmé avec son roman La Fourmi Rouge, c'est avec une excitation non contenue que je me suis jeté sur le dernier roman d'Emilie Chazerand, Falalalala. Emilie Chazerand est une autrice qui a véritablement une plume particulière. Rempli d'un humour décapant et qui semble ne jamais s'essouffler, l'autrice nous propose ici un titre addictif et attachant. Chacune de ces sept femmes a un caractère décapant et le quotidien n'est pas toujours facile pour notre pauvre Richard, mais comme lui, malgré leur dureté, il est impossible de ne pas aimer ces femmes de tous notre coeur.

Falalala est un roman hilarant mais qui sait également toucher et être émouvant. Tout comme avec Fourmi Rouge, on passe des rires aux larmes, mais le véritable moment le plus émouvant est quand l'on doit tourner la dernière page et dire au revoir au Tannenbaum.

Laissez-vous porter par le doux « falalalala » de la famille Tannenbaum, un roman parfait à déguster ! Vous cherchez LA lecture parfaite pour votre prochain Noël, ne cherchez plus, la voilà !
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Abandon vers la moitié du livre. Pourtant, j'ai essayé ! Hélas, une pluie d'éléments pénibles ont eu raison de moi… J'avais repéré « Falalalala » sur les réseaux sociaux et j'avais failli craquer en l'achetant, car j'ai vraiment adoré « La fourmi rouge » et « le génie de la lampe de poche » de la même auteure. J'ai toutefois limité mes achats, gardant en mémoire ce titre que j'espérais découvrir un jour… Ce qui est arrivé, puisque j'ai découvert que mon réseau de bibliothèques l'avait acquis ! Mes attentes concernant l'humour ont été comblées : comme dans les autres publications d'Emilie Chazerand, les pages regorgent de remarques désopilantes ou de situations improbables. Mais peut-être était-ce trop ? J'ai parfois eu une impression de surenchère, me demandant même si l'ambiance allait être toujours aussi loufoque ou si on allait enfin basculer sur quelque chose d'un peu plus sérieux…

Il y a donc de l'humour, c'est indéniable néanmoins, cela ne fait pas tout ! Je ne suis pas vieux jeu toutefois, j'ai été choquée par la vulgarité de la narration ou des dialogues. Il y a énormément de vocabulaire grossier comme turlute, putain, merde, bite, sperme, queue, etc. Je rappelle qu'il s'agit d'un ouvrage à destination des ados. On peut employer un langage jeune et un peu vulgaire, mais je n'aime pas que ce le soit autant ! Pour moi, il y a une limite. de ce fait, j'ai trouvé l'ambiance assez dérangeante… Ajoutons à cela que je n'ai pas apprécié la construction temporelle du récit : souvent, on passe d'une scène du présent à une autre du passé en un paragraphe. Il est difficile de comprendre ce basculement temporel ! Cela a notamment été le cas au début du roman, lorsque Richard était dans un groupe de discussion. D'un seul coup, on est passé sur un flash-back, puis à un autre, avant de revenir dans le présent, pour ensuite parler longuement d'un personnage secondaire. Que l'on soit fatigué ou non, cette narration n'est pas évidente à suivre !

L'autre point qui m'a perdue est le nombre de protagonistes. Entre les huit membres de la famille Tannenbaum, les membres du groupe de discussion et les rencontres que va faire Richard, j'ai été complètement larguée par tous ces noms ! Hormis trois individus, j'étais incapable de mémoriser qui était qui… Par ailleurs, je me suis longuement demandée où allait l'auteure. En effet, le rythme est assez absent (du moins, dans la moitié que j'ai lue) : il ne se passe rien, on se contente de découvrir les personnages sans comprendre le but de ce scénario (si ce n'est la découverte des origines du grand héros et l'approfondissement des Femmes de la famille). de ce que j'ai compris dans les critiques des autres lecteurs, le récit met vraiment du temps à se mettre en place et finit par décoller plus tard… Pour la plupart, ce n'est pas dérangeant, car l'humour prend le dessus. Malheureusement, cela n'a pas été mon cas. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le livre ou à m'attacher à l'un des membres de cette petite famille achondroplase… Malgré tout, j'ai tout de même poursuivi ma lecture, espérant un autre ressenti… Peine perdue. Je ne prenais pas de plaisir avec cette histoire hivernale. J'ai donc décidé d'abandonner. Dommage ! Peut-être que je réessayerai plus tard néanmoins, je doute que mon ressenti diffère.
Lien : https://lespagesquitournent...
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Un roman sur Noël original dans le ton (cependant pas forcément du meilleur goût) mais dont l'histoire basée sur de (trop) nombreux clichés m'a laissée perplexe.
L'auteure s'est amusée à inverser les ingrédients d'un conte très connu en imaginant une maisonnette où vivent 7 naines et un grand gaillard de presque 2m. On entre de plein pied dans les traditions de cette famille alsacienne au langage avant tout grossier et vulgaire à souhait. Au début c'est amusant, au fil des pages cela devient vite trop ! Que ce soit un roman pour adolescent ou pas, le vocabulaire et les idées semblent ne tourner qu'autour des pratiques sexuelles ou désirs refoulés de chacun des personnages, à qui mieux mieux de détailler sans aucune pudeur et à des moments inopportuns, telle une logorrhée*, sans aucun rapport avec l'instant de l'intrigue… si intrigue il y a… qui ne débouche que sur une banalité finale déprimante.
Je ne connais pas l'Alsace mais ce n'est certainement pas ce roman qui me donnera envie de découvrir cette région présentée ici de façon si grotesque, hélas.

*Une citation page 237 pourrait presque illustrer cette écriture : « Elle fait partie-elle le sait- de ces gens qui utilisent des mots comme des centimètres : en les enfilant les uns derrière les autres, elle essaie d'éloigner le plus possible un sujet sensible, une bourde verbale, mais elle finit souvent par s'emmêler dans la guirlande tricotée d'inepties, telle une larve ficelée et enrubannée par son cocon, et bientôt elle ne pourra plus respirer »
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Le nouveau roman d'Émilie Chazerand est un roman « feelgood » rempli d'humanité qui mérite d'être lu et découvert en famille au delà de toute frontière d'une littérature ou l'autre.
On y découvre la vie de la famille Tannenbaum nichée dans un petit village proche de Strasbourg : oui, le contexte lecture de Noël est déjà bien campé.
On y croise trois générations de femmes toutes achondroplases. Sept naines accompagnées d'un géant: Richard, le seul garçon et seul grand de la tribu. L'équilibre familial vacille à l'annonce du problème de santé de Ludovika, seize ans. Mais attention comme l'annonce à juste titre la citation de Mirabeau : « Prenez un grand homme, mettez-le devant une petite femme, et il ne sera pas de taille. »
Ce roman est idéal pour la période pré-Noël car c'est une véritable déclaration d'amour à l'Alsace, ses petits gâteaux de Noël, les rues de Strasbourg, l'orgueil et la fierté des Alsaciens. Les personnages sont incroyablement attachants parce que pleins de vie, de travers, de bosses et de rugosités. Ce roman est une ode à l'humanité et la lecture de ce roman donne une furieuse envie de sociabilité malgré tous les travers et embûches du quotidien.
Lien : http://www.liresousletilleul..
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critiques presse (2)
Ricochet
15 juillet 2020
Si le roman brille par son insolence, sa finesse psychologique, son humanité (on croise la maladie mortelle, un réfugié sans-papier...), il peut aussi déconcerter [...] Si vous êtes adepte du less is more, passez votre chemin. Si vous aimez la folie douce et les gâteaux, essayez !
Lire la critique sur le site : Ricochet
LeSoir
02 septembre 2019
Coup de foudre pour « Falalalala » d’Emilie Chazerand, LE roman pour ados de cette rentrée. Avec un humour de taille (littéralement).
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
Un cerveau humain pèse environ 1,5 kg, et engendre approximativement 7 263 872 milliards de questions par an.
Dès que ce petit organe rose et spongieux sort de sa période de rodage pour fonctionner à plein régime, nous nous mettons à entailler, déchiqueter et décortiquer infatigablement notre paisible quotidien avec les petits scalpels tranchants de nos existentielles et souvent stériles interrogations.
Nous déambulons sur les trottoirs de notre conscience, tranquilles, habités seulement de nos émotions habituelles, quand soudain ils surgissent, tel un prédateur sexuel jaillissant du local à poubelles de notre psyché.
« Ils » : les « pourquoi », les « et si » et autres « est-ce que ».
Et là, c’est déjà foutu.
Qui suis-je, pourquoi-je et Dieu dans tout ça ? 
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On ne prend pas toujours la peine, quand on vit ensemble jour après jour et ce des années durant, de regarder vraiment ceux qui nous entourent. On ne distingue pas les angles pointant sous la chair plus fine et molle, les ondes s'imprimant sur la peau de plus en plus tachée, de moins en moins lisible. On ne les voit pas s'épaissir de-ci de-là, blanchir dans les entournures.
Il faut la distance pour ça. Un léger oubli de l'autre. Se détourner suffisamment longtemps, et revenir, pour être frappé de conscience.
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Ludovika, elle avale des tas de bouquins. Pièces de théâtre, essais, nouvelles, elle a tout le temps un livre à la main et des citations en tête. Si on la scalpait, on trouverait une bibliothèque dans son crâne, c'est certain ! Quand elle est dans sa chambre et moi dans l'atelier, si sa fenêtre est ouverte, je peux l'entendre rire. Elle rit seule. Et ça fait sourire toute la maison. Et puis parfois, comme ça, elle pleure à gros bouillons. Le nez dégoulinant entre deux pages, elle se mouche dans tout un chapitre. Elle vit des trucs qui m'échappent ! Qui nous échappent à tous. Elle est dense, complexe, multiple. Jamais limpide, cernée, finie... Elle traverse d'autres vies que la sienne. Elle est pleine de gens et de mondes et de paysages ...
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Les humains sont de la 3-D. Hauteur, largeur, profondeur. On occupe de la surface, on absorbe de l'oxygène, on produit du dioxyde de carbone. On est chimie, on est physique. Or, ce qui est incompréhensible, dans la mort, c'est cette disparition si soudaine de la masse. Cette soustraction totale et permanente. On est là et, la seconde d'après, on n'est plus. C'est illogique, strictement abracadabrant. C'est même falalalesque.
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- Il ne m'a pas forcée, Richard. Pas du tout. On est amoureux et c'est ce que font les gens amoureux.
- Non-non-non ! Quand on est amoureux, on se tient la main, on regarde les nuages en se disant « Oh un lapin ! », on rit et on s'embrasse. Point !
- Bah oui, c'est ce qu'on a fait ! Sauf que nous on a regardé les nuages en se disant « Oh une bite ! » et ça nous a donné des idées. Ce n'est pas notre faute !
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