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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En 1918, Lucien Faure, maire et boulanger d'un petit village de Corrèze, se voit accablé du deuil de son fils et de ses petits-fils : le premier a été porté disparu au front, l'aîné de ses petits-enfants en est revenu gravement estropié, et le plus jeune, enfui au plus profond de la forêt proche, n'a jamais plus été revu. Vingt-six ans plus tard, en 1944, un convoi allemand traverse la même forêt et disparaît à son tour… Ce n'est qu'en 2020, lorsqu'au seuil de la mort un criminel de guerre allemand décide enfin de raconter son passé, que le mystère de Corrèze s'éclaircit…


Indéniablement, l'histoire est bien menée, ménageant suspense et surprises, dans un style narratif fluide, vivant et extrêmement visuel. Tordue à souhait, l'intrigue surprendra sans doute tous ses lecteurs, peut-être un peu trop d'ailleurs : à force d'intrications, l'ensemble en perd sa vraisemblance et se transforme en une fable d'une extrême violence que ne renierait pas Quentin Tarantino.


Guerre rime avec violence me direz-vous, et l'on sait les horreurs aussi bien des tranchées que des forfaits commis sur les civils, mais rien ici ne vient voiler la confrontation directe avec l'atrocité, celle des exécutions sommaires sous la pression nazie, ainsi que celle dictée par la folie à l'état pur. Certains aspects de l'histoire m'ont évoqué le film le vieux fusil, mais la vengeance déborde ici dans un délire sans fin, où il devient impossible de discerner ami ou ennemi : le Mal est universel, ce sont les circonstances qui vous y poussent ou vous en préservent, quel que soit le camp.


A défaut de l'avoir de glace, c'est le coeur bien accroché qu'il vous faudra aborder ce roman qui interroge sur la barbarie dont sont capables les hommes : pour ma part, sa violence sans fard me l'a laissé au bord des lèvres.

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Lorsque j'ai choisi "Mon coeur restera de glace", je ne connaissais rien de l'auteur Eric Cherrière – qu'il me pardonne – et pas davantage du thème abordé dans l'ouvrage. Il m'arrive souvent de choisir ainsi mes lectures totalement au hasard. J'ai failli le regretter.

C'est vrai, à plusieurs reprises je fus sur le point de fermer le livre, de quitter les personnages, la dureté du propos, de fermer les yeux, de tourner la tête. Mais abandonner, reculer, ce n'est pas mon genre, surtout en lecture. Alors j'ai continué. Je voulais savoir, savoir à tout prix qui était cet homme vieux et très malade qu'on appelle croquemitaine, couché dans un lit d'un hôpital de Hambourg. Nous sommes en octobre 2020 et il fait l'objet de toutes les attentions de la part du corps médical. Alors, j'ai accroché mon coeur, je l'ai empêché de battre et j'ai avancé. J'ai avancé dans cette forêt de Haute Corrèze, sous les pins si présents dans l'ouvrage et que l'on retrouve dessinés un peu partout. J'ai continué, et… quel dommage c'eût été de ne pas le faire…

Quel lien peut exister entre cette région de France en 1944 et un homme hospitalisé plus de soixante-quinze ans après en Allemagne ? Ne comptez pas sur moi pour vous le dire. C'est à vous de le découvrir et je vous y engage. Ce roman est pour le moins atypique et d'une grande originalité. Impitoyable, il l'est, je l'ai déjà dit, mais pour autant l'écriture est belle et même magnifique quand l'auteur s'emploie à nous décrire la forêt. Elle se fait alors poétique, visuelle et même olfactive "…Stolker progresse sous les yeux de la forêt. La pluie pour seul bouclier." Les personnages sont très fouillés, étudiés avec minutie. Eric Cherrière nous "balade" dans trois époques et deux guerres. A coup de chapitres alternés, de voyages dans le passé, de retours au présent il met soigneusement en place une histoire bien ficelée. Au fur et à mesure, le rythme se fait plus rapide, l'addiction plus forte, l'intérêt grandit et la curiosité aussi. N'est-ce pas le signe d'un roman réussi ?

Réussi, oui il l'est, ne serait-ce que par l'imagination qu'il a fallu à l'auteur pour organiser un tel imbroglio. Mon enthousiasme mesuré est seulement dû à la barbarie de certains actes, à l'horreur des exactions commises et à la difficulté, parfois, de m'y retrouver dans les liens qui unissent les personnages.


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Le résumé avait tout pour me plaire, les bois, la guerre, l'histoire d'un petit garçon et un mystère. J'ai dévoré ce livre, souhaitant connaître la fin. J'étais très emballée au début de ma lecture et puis petit à petit ce livre m'a déplu. Les rebondissements infinis ne sont plus du tout vraisemblables et gâche l'histoire. J'aurais aimé en savoir plus sur la psychologie de ce petit garçon, car dès le départ, on devine comme une grande faille en lui et j'ai beaucoup d'interrogations ; pourquoi son grand-père ne l'a pas cherché et aidé ? Comment le père s'est-il retrouvé Allemand ? Pourquoi ses fils n'ont pas creusé son passé, etc… J'ai les réponses à certaines questions, mais les explications ne sont guère abouties, juste survolées.
Le style et la lecture sont agréables, les idées sont intéressantes, mais je ne suis pas convaincue, ces rebondissements finissent par donner une histoire totalement invraisemblable et puis les scènes de torture sont vraiment « trop ». Dommage.
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Finalement, comme d'autres lecteurs avant moi, je ressors mitigée. J'ai apprécié les 9/10e du livre mais la fin… je suis très déçue et pourtant…

Ce livre m'a faite pleurer, m'a oppressée, j'ai eu par moment le sentiment de me prendre des uppercuts et la fin… la déception. Je me répète mais je suis tellement frustrée de ne pas pouvoir dire wahou. J'ai une sensation de manque, de pas fini, j'ai pas de réponses, pas de solutions, pas de fins. Comme si on avait arraché à l'auteur son livre, sans lui laisser le temps de terminer. C'est très frustrant et en plus, ça m'énerve franchement. Il y avait tellement de possibilités pour qu'il devienne un roman noir extraordinaire. Un secret de famille, des instants manqués… d'ailleurs, il manque 200 à 300 pages à ce livre pour tout exploiter et là j'aurais crié à l'extase.

1918/1944/2020, on se doute du lien on imagine mais on reste dans le flou, il y a trop d'inconnu: Comment ont-ils vécu? Qu'est devenu Samuel? Que ressent Stéphane? Que fait véritablement la forêt? Je ne spoile rien en posant ces questions rassurez vous mais ça me laisse un goût amer. J4ai trop de questions sans réponses, et pire, on sent l'essoufflement, à croire que le rythme du début qui te met KO a aussi mis son auteur au tapis., ce qui entraine de la lenteur et fait durer pour rien, c'est dommage. Alors oui, je réclame plus de pages pour avoir mes réponses et pour creuser, exploiter, développer tout ce qui est suggéré et évoqué mais il faut aussi nous garder du rythme et de l'angoisse.

Je pense que ce roman avait énormément de possibilité, de poésie, de beauté dans ce fond très noir qui parfois te brise mais il manque trop de choses quand on en a fini avec.
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Quelques invraisemblances et erreurs historiques ternissent un peu ce récit . Par exemple les Einsatzgruppen sur lesquels Éric Cherrière base une partie de son récit n'ont jamais été actif en France et surtout n'étaient pas constitués de civils enrôlés mais bien de personnels de la SS et de soldats de la Wermacht.
Difficile de croire également qu'un gamin de 7 ans puisse survivre dans les bois sans que personne ne s'en aperçoive .
L'histoire en elle même est malgré tout prenante et petit à petit l'auteur parvient à capter le lecteur et même à l'envoyer sur de fausses pistes . le final contredisant tout ce que je pensais avoir deviné assez rapidement . Un bon thriller mais certainement pas un roman historique .
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l'écriture est fluide, soignée. le style plutôt plaisant Au service d'une histoire terrible, je pense assez originale. Un peu longue toutefois par moment. Et je ne suis pas aussi sûr que l'auteur que les descriptions chirurgicales des moments les plus terribles servent vraiment le récit Toutefois je découvre un auteur avec ce livre: à suivre ?
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De la guerre de 14 à celle de 40, que s'est-il passé pour que ce vieillard allemand, aujourd'hui hospitalisé pour atteinte d'Alzheimer, réclame à son chevet la venue d'un Français dont il croisa jadis la route afin de lui livrer le secret qu'il conserve jalousement ?
D'un conflit mondial à l'autre, ce roman nous immerge dans la forêt corrézienne, au coeur d'une nature aussi inquiétante que préservée de la violence du front... Mais celle-ci n'est pourtant pas épargnée par la folie et la cruauté humaines : quand des individus viennent y trouver refuge, mieux vaut alors rester sur ses gardes...

Etrange atmosphère, dans ce roman que je n'aurais peut-être pas ouvert si je ne l'avais eu sous la main en cette période de disette littéraire... J'avoue avoir été happée dès les premières pages par ces personnages cruellement affectés par la folie meurtrière des hommes.
En choisissant de reléguer le réalisme au second plan au profit de quelques accents surnaturels, l'auteur confère à son texte la dimension d'un conte, un conte qui dirait combien les exactions commises peuvent laisser sur les individus une empreinte funeste et durable.

Un roman âpre et noir, bref et efficace, qui m'a tenue en haleine de la première à la dernière page.

Lien : https://delphine-olympe.blog..
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Un récit difficile, voire pénible, à trois temps, trois temporalités qui s'enchevêtrent et se répondent par un système d'alternance classique soigneusement mené, trois temporalités si proches que le fil conducteur qui les enchaîne l'une à l'autre est le même personnage, un personnage insaisissable, double, inconnaissable mais tristement renommé.
le récit de 1944 nous immerge au coeur d'une violence absolue qui semble être l'aboutissement du déchaînement sans limite d'un besoin insatiable de détruire et de faire souffrir au-delà de l'imaginable. Dans cet au-delà, la souffrance se déploie autant chez les victimes que chez les bourreaux. D'ailleurs, victimes et bourreaux se confondent au point qu'on ne sait plus qui est qui… Cela installe le lecteur dans une posture assez malsaine de voyeur, spectateur d'une douleur géante à la fois physique, psychique et métaphysique qui atteint les limites de l'humain.
le récit de 2020 renforce l'effacement de la frontière entre victime et bourreau et pose clairement le problème du lien, c'est à dire le problème de l'héritage auquel la société européenne n'a jamais vraiment voulu s'attaquer.
Eric Cherrière derrière son récit nous propose ainsi une hypothèse assez sombre qui se décline en deux volets.
Tout d'abord, le mal, exploré et mis en oeuvre jusque dans ses extrêmes limites, ne relève pas d'une régression à l'état de bête sauvage. Même si la nature a un rôle important -cette forêt de chasseurs épaisse, vivante et ténébreuse – elle n'est rien d'autre qu'un univers enveloppant et incongrûment poétique, chargé de mystères qui rehaussent la lumière crue sous laquelle le récit exhibe les frasques d'une cruauté toute humaine. Que la violence soit dictée par la logique guerrière, par la haine aveugle ou par la soif inextinguible de vengeance, elle est implacablement rationnelle : elle pense, elle évalue, elle calcule, elle utilise toutes les ressources à disposition et, surtout, elle reste toujours reliée au fil d'humanité que représente, dans le récit, la photo, l'image d'une humanité affectueuse et sereine. Cela implique que le mal soit une construction éclairée que l'homme, grâce à son intelligence, sait porter à un paroxysme délirant. On retrouve ici la thèse d'Hannah Arendt sur la rationalité du mal ; une idée qui dérange et qui devrait pourtant être davantage réfléchie, et pas seulement par les philosophes.
le second volet n'est guère plus rassurant. L'identification totale à laquelle aboutit le récit entre la victime et le bourreau, même si elle comporte sur le plan narratif quelques invraisemblances, laisse entrevoir l'idée que nul n'échappe au mal et que chacun est susceptible de l'incarner en fonction des circonstances. Ce renversement de l'histoire par lequel le bourreau devient victime et la victime bourreau, si on l'extirpe du cas personnel de Steffen Stolker et qu'on extrapole en l'étendant à l'Europe toute entière, à l'humanité toute entière, non seulement brouille la distinction entre le bien et le mal, mais surtout modifie la nature même de l'héritage et nous contraint à poser de multiples questions sur l'histoire de l'Europe en amont du XXème siècle et tout au long de ce siècle de guerres ; nous contraint à repenser les responsabilités, non pour désigner des coupables, mais pour mieux garantir l'avenir de dérapages aussi tragiques.
Somme toute, un récit qui enfonce un couteau très aiguisé dans les plaies d'une Europe qui a bien du mal à assumer ses héritages et à en tirer des leçons salutaires.
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J'avoue que je ne sais pas comment vous parler de ce roman. Je n'ai ni adoré, ni détesté. C'est une lecture riche mais qui ne laissera pas de grosses traces dans ma mémoire de lectrice. En effet, je suis stupéfaite par la force de ce roman, en si peu de pages, on a des thématiques dures liées à la guerre mais aussi à l'Homme qui font surface. C'est fort, poignant mais aussi dérangeant et déroutant.

La guerre : vaste sujet ! On est vraiment au coeur des guerres. On passe les deux guerres mondiales. On fait la rencontre de Lucien Faure, un père, un grand-père, un beau-père et un époux. Lucien va tout faire pour retrouver son fils, disparu sur le front. Mort ? Déserteur ? On ne sait pas trop mais on va suivre Lucien dans ses pérégrinations. Lucien est un personnage profondément humain que j'ai beaucoup apprécié. On va aussi faire la rencontre de ses deux petits-fils qui vont partir parce que « maman a essayé de les tuer ». Ils ne peuvent plus rien faire contre le chagrin et le désespoir de leur mère. Ils partent pour oublier la tristesse, ils fuient cette guerre, ils vont essayer de survivre dans une forêt. En 2020, on va faire la rencontre de Stéphane, descendant de Lucien qui va rencontrer le passé de sa famille et pas forcément de la meilleure des manières.

La famille Faure va se retrouver au coeur d'une histoire palpitante et folle. Lucien va croiser la route d'un officier allemand. En pleine guerre, le Croquemitaine n'a aucun scrupule. Il va tuer tout le monde, tous les juifs qui croisent son chemin. le crâne bourré par les principes nazis, le croquemitaine est célèbre pour les pires atrocités. Honnêtement, j'ai eu envie de vomir plusieurs fois tant ça prend aux tripes. Si les détails étaient nécessaires pour bien comprendre ce que les hommes ont pu ressentir, on se prend de plein fouet la vérité (que l'on connait déjà) qui prend une dimension incroyable : l'homme et sa cruauté. Au nom de je ne sais quelles idées politiques, l'homme est capable du pire.

Ce roman traite de la guerre mais aussi de l'humanité. On traite de thématiques importantes. Avec trois périodes évoquées (1914/1918 – 1939-1945 – 2020), on entre dans le devoir de mémoire. Stéphane, l'aïeul de la famille Faure est mis devant le fait accompli lorsqu'un historien lui demande son aide. le Croquemitaine demande après Lucien Faure sur son lit d'hôpital, cet homme qu'il a rencontré pendant la guerre. Ne pouvant rien faire contre la mort, l'historien propose au croquemitaine de faire la rencontre de Stéphane pour lui livrer la vérité qui lui ronge le coeur depuis des années. Ainsi, Stéphane va faire un bond dans l'histoire de sa famille, de Lucien et de ses petits-enfants.

Clairement, certains passages osent, font peur, font mal. Ils sont nécessaires mais m'ont mis mal à l'aise. J'ai tellement eu mal pour tous ces gens. La folie humaine est poussée à son paroxysme. Je vous passe les détails mais c'est un roman dur, sombre, qui fait réfléchir. A travers les personnages, on voit les « deux camps ». Les allemands et les français (juifs et non juifs) de l'autre. On comprend que l'homme reste un homme, que des amitiés peuvent se tisser au-delà de ce que l'on peut comprendre mais ça existe. Ce personnage du Croquemitaine est intéressant bien qu'effrayant mais j'ai aimé la manière dont l'auteur amène le sujet et les interrogations dans ce roman. La plume est forte, sincère et pleine de ressources. Bravo à l'auteur d'avoir osé et livré cette histoire.
Lien : https://satinesbooks.wordpre..
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Le début m'avait bien plu : l'auteur nous propose une histoire centrée sur une famille française dont chaque génération a subi les guerres franco-allemandes depuis 1870. Il fait des sauts dans le temps jusqu'en 2020 quand un ancien nazi qu'on croit mourant intéresse les historiens par les déclarations qu'il fait, exclusivement à un descendant de cette famille Faure.
Il y ajoute aussi quelque pincées de mystère, de secrets de famille, de faits étranges qui se déroulent dans une forêt de Corrèze. C'est là qu'en 1944 un Faure se voit obligé de guider les allemands à la recherche d'une unité disparue. La lecture devient difficile car la violence est omniprésente et décrite sans nuances. C'est surtout le fait des SS, qui tuent par plaisir et considèrent même les enfants juifs comme du gibier à abattre. Les soldats allemands ont par contre des sentiments plus humains, sont obligés de combattre. Mais la guerre ne va-elle pas les transformer en tueurs eux aussi ?
Les chapitres concernant le vieux nazi auraient dû résoudre peu à peu les énigmes que l'auteur a introduites dans son roman. Pour ma part, il n'en a rien été et j'ai trouvé les dernières pages fort confuses. J'ai tiqué aussi en lisant que ce vieillard avait retrouvé la santé : cancer généralisé guéri et Alzheimer disparu. La guerre aurait-elle des vertus thérapeutiques ?
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