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EAN : 9782200283209
216 pages
Armand Colin (22/05/2013)
3.5/5   5 notes
Résumé :
Nous échouons constamment à ressembler aux icônes de beauté qui font figure de modèles. Mais il est tout aussi impossible de se détacher de cet impératif esthétique. Car qui peut croire que « c'est la beauté intérieure qui compte » ?
Souffrir pour être belles, ou souffrir de ne pas l'être : comment sortir de cette impasse ?

Nous pouvons modifier notre expérience de la beauté, en transformant la place et le sens qu'elle prend dans nos vies.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Une réflexion, des réflexions sur notre image, la beauté, les injonctions paradoxales qui nous entourent : magazines, publicité, télé, modes ...
Il "faudrait" avoir "la" ligne ... comme s'il y en avait "une seule", et comme si un corps humain n'était pas en volume(s), mais plat, comme les mannequins sur papier "glacé et glaçant" ...
... la ligne donc, être très mince mais avec seins et fesses pour les dames, ou très mince mais avec des épaules, un torse puissant et des muscles bien visibles pour les hommes, morphologies extrêmement rares ... et souvent retouchées dans les magazines ou les pubs ... oui, ces "corps de rêve" ne sont qu'un rêve, et ne représentent pas une réalité très fréquente ! (et n'avons-nous pas d'autre rêve ?)

L'auteur nous incite aussi à réfléchir sur les nombreuses égéries similaires, blanches, jeunes et minces (oui blanches même en Chine, en Inde et aux USA, et Photoshop ou produits blanchissants sont là si besoin)
Une image unique de beauté, une pensée unique, qui nous fait trop souvent dévier de NOTRE image personnelle et si singulière de la beauté

Comme l'auteur, je trouve qu'il est temps de réfléchir à d'autres sujets, et de concevoir une beauté personnelle, créative, ludique, plutôt que d'alimenter la pression perpétuelle et obsessionnelle, stérile et dérisoire, de cette beauté trop formatée.

Libérons-nous, libérons nos corps et nos têtes, de tous ces messages, de ces peurs, allons vers les autres ... même si nos dents et nos visages ne sont pas parfaits, une personne souriante est souvent plus belle, une personne dynamique dégage une impression positive, une personne motivée décroche des rendez-vous importants à ses yeux ... le rayonnement, les émotions, les qualités ... cela compte énormément dans l'image que l'on donne.

La beauté du corps ou du visage, ce n'est qu'un élément parmi d'autres, essayons d'avoir une belle vie !
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
L'esthétisme contemporain nous convie "bel et bien" (ce pourrait être son slogan publicitaire) à adhérer à un mode de vie articulé au règne de l'apparence. Toutefois, ce qu'il poursuit est probablement moins à chercher du côté de l'art que du côté du dollar.

En 2008, les dépenses des ménages américains consacrées aux produits et services dédiés à l'apparence physique (vêtements compris) représentaient environ 400 milliards de dollars (soit 5% de la consommation annuelle totale).

Rien qu'en France, le chiffre d'affaires annuel de la beauté représente environ 17 milliards d'euros, ce qui en fait l'un des secteurs économiques les plus dynamiques.

Les pays dits émergents ne sont pas en reste : ils émergent en beauté !
Par exemple, au Brésil et en Inde, le taux de croissance économique élevé a entraîné ces dernières années la constitution d'une classe moyenne : dès à présent, les deux premiers postes de dépense de ces nouveaux consommateurs sont la cosmétique et les vêtements ...
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Le simple fait que la presse féminine propose des numéros "Spécial rondes" témoigne bien du ghetto esthétique dans lequel on enferme les femmes qui ne possèdent pas une morphologie filiforme.
Elles sont à part ; ce sont des beautés ... spéciales, comme l'indique le titre même de ce qu'on pourrait appeler un "hors-série" de ces revues.
Comment convoyer plus nettement l'idée implicite que ronde = différente, pas commune ... en un mot, pas comme les autres ?

D'autant que le contenu de ces numéros tient souvent du "elles sont belles ... "quand même", ce qui souligne, en creux, que cela ne va pas de soi !

De fait, si ces femmes sont tout aussi belles que les autres, alors pourquoi ne sont-elles pas, elles aussi, représentées en couverture et dans les articles mode ou beauté de ces magazines, durant les 51 autres semaines de l'année ?
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Manger parce qu'on se trouve gros(se) n'est pas paradoxal du tout : de par notre adhésion implicite aux stéréotypes, cela témoigne au contraire d'une logique implacable et d'une parfaite cohérence !
Est-ce que cette logique et cette cohérence nous aident à faire ce que nous souhaitons vraiment, ça, c'est une autre question ...
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De fait, le temps moyen passé à se préparer le matin est, en moyenne, de trois quarts d'heure pour les femmes et d'une demi-heure pour les hommes.
Nous ne sommes pas si loin d'une heure par jour !
Or ces durées ne prennent pas en considération le temps consacré à accomplir l'ensemble des activités liées à l'entretien de notre apparence physique : shopping, exercice physique et toutes les autres démarches, des plus banales (coiffeur, soins à domicile ou en institut ...) aux plus extrêmes, comme les interventions chirurgicales.
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Alors, finalement, qu'est-ce qu'une belle femme ou un bel homme ?
A première vue, la réponse ressemble à un paradoxe.
D'un côté, nous identifions parfaitement les processus de traitement du beau effectués par notre cerveau. Parce que ces processus sont identiques d'un individu à l'autre, nos préférences esthétiques convergent fortement, au-delà de nos différences d'âge, de sexe ou de culture.

De l'autre côté, impossible de définir précisément les caractéristiques physiques que nous valorisons tous ! Même la psychologie évolutionniste, qui rapporte pourtant la beauté à une fonction commune à tous les Homo sapiens, conclut que nos préférences varient ... non pas d'un individu à l'autre, mais plus encore : chez un même individu, en fonction du contexte !
Les processus de traitement de la beauté sont clairs, parce qu'immuables, et les contenus esthétiques sont flous, parce que variables.

En réalité, ces deux perspectives se complètent. C'est parce que la beauté procède, pour les Homo sapiens, un rôle si important, que nous possédons ces deux caractéristiques : être tous équipés de la même manière pour détecter la beauté, et être en mesure de faire varier nos préférences esthétiques pour nous adapter à différentes situations.

Les processus de traitement communs du beau nous font préférer les visages les plus typiquement humains : cette tendance montre que nous sommes "câblés" pour aller vers les visages humains, c'est-à-dire vers les autres. La beauté serait ainsi au service de notre survie individuelle car, dans le monde des Homo sapiens, nous ne pouvons pas vivre sans les autres (ou alors moins longtemps !) ... Il y a 100 000 ans la survie individuelle impliquait le groupe.

La survie de l'espèce, pour sa part, a bénéficié de la variabilité de nos critères de beauté : pouvoir adapter ses critères de sélection d'un(e) partenaire, donc ses préférences, permet d'en choisir un(e) en toutes circonstances, et d'assurer ainsi l'objectif de la reproduction, quelles que soient les contraintes de l'environnement.

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