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4,07

sur 4271 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Griet rentre au service de la famille Vermeer ou elle officie comme servante. le travail avec les enfants est un vrai fardeau, d'autant que la maitresse de maison se montre terriblement blessante et dure.
Mais, Griet jeune fille réservée n'a pas le choix et se trouve très vite une attirance pour l'univers de l'illustre Johannès Vermeer. Troublé par le charme discret de la jeune servante une étrange relation se noue entre l'artiste renommé et Griet. Et si Griet était la jeune fille du célèbre tableau du peintre ?
Tracy Chevalier redonne vie à une époque (le XVIIème), à une ville (Delft) avec une très belle description tant sur le plan social que sur la vie au quotidien. L'auteur joue sans cesse sur l'épanouissement des sens, sur la beauté du visuel, s'attachant à faire effleurer les émotions ambivalentes de son héroine et de son énigmatique employeur. Quels sont les véritables sentiments qu'éprouve Johannès pour Griet, n'est elle qu'un jouet, un modèle ? Quel sens donné au secret liant les deux personnages ?
C'est à mon sens dans ces zones d'ombres que le livre est le plus réussit. Une écriture agréable donc et l'envie donnée de voir les tableaux du maitre hollandais.
Un très bon moment.
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Basé sur une idée originale, entre biographie romancée et roman historique, "La jeune fille à la perle" propose de passer non pas de l'autre côté du miroir mais de l'autre côté du tableau. Et pas de n'importe quel tableau, d'un des plus beaux portraits féminins de l'ère baroque, peint par Vermeer, le magicien de la lumière, en 1666.

A Delft, Griet, fille d'artisan ruiné, est contrainte d'entrer en qualité de servante au service du maître Vermeer. Sa maison, où nichent ses très nombreux enfants, est tenue par sa femme et sa belle-mère, toutes deux du genre acariâtre. Même avec du talent et des mécènes, la vie de peintre en Hollande au XVIIème siècle n'est pas exempte de problèmes, à commencer par les dettes et l'atmosphère est plutôt tendue entre les murs, et ce malgré les flots de lumière qui pénètrent régulièrement par les verrières. Ingénue et renfermée, Griet se voit confier immédiatement une tâche de confiance : nettoyer l'atelier du maître sans rien déplacer...

J'ai eu un peu de mal à entrer dans la narration, ma perception de l'oeuvre étant faussée par la juxtaposition des images du film mettant Scarlett Johnasson à l'honneur dans le rôle de Griet. La quatrième de couverture qui promet avec emphase "une corruption de la vertu" me semble plutôt mensongère à mon avis. Au final, nous avons là un récit original mais qui reste assez froid, à l'instar la brume qui flotte sur les canaux de Delft. J'ai ressenti peu d'empathie pour Griet et j'ai eu beaucoup de peine à suivre l'évolution de ses sentiments. Les autres personnages, même Vermeer, m'ont laissée de glace. Par contre, l'auteur s'est bien documentée et le récit s'en ressent agréablement. J'ai aimé imaginer Vermeer - un peintre qui m'est cher - à l'oeuvre dans son atelier.

Une lecture plaisante mais sans plus ; il m'aura manqué un peu de charme et de personnalité.


Challenge MULTI-DÉFIS 2017
Challenge Petit Bac 2016 - 2017
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Je ne sais pas ce que j'attendais de la lecture de ce livre, dans ma liste depuis un moment, mais je l'ai fini pas vraiment conquise !

Vermeer est un peintre que j'aime beaucoup et dont le sens de la lumière m'a toujours fasciné ainsi que la quiétude que ses tableaux dégagent.

L'histoire est intéressante dans la mesure où on y trouve les moeurs de la société catholique de Delft mais les protagonistes ne m'ont pas suscité d'empathie, comme s'ils étaient froids, distants ou à peine esquissés !

Par contre j'ai apprécié tout ce qui concerne sa manière de peindre, d'étudier une scène, de choisir ses couleurs.

Lecture en demi-teinte pas inoubliable à part son sujet bien évidemment !

Challenge MULTI DEFIS 2021
Pioche dans ma PAL juin 2021 par Laehb80
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Un livre que je n'aurais pas lu s'il n'avait pas été offert dans le cadre d'une opération "2 achetés, 1 gratuit" (et c'était le gratuit), choisi parce que j'avais gardé un bon souvenir du film avec ScarJo.
L'histoire est connue : Griet, 16 ans, entre au service de la famille Vermeer, à Delft en 1664. Peu à peu, un lien troublant se noue entre le peintre et elle.

J'ai été agréablement surprise par le ton du récit : Griet en est la narratrice, et elle n'est pas une petite cruche manipulable. Elle fait preuve d'une grande lucidité sur son statut de servante et sur le sort qui lui est dévolu. J'ai beaucoup aimé sa maturité et sa façon de décrire sans trémolos la dureté de la vie dans les Pays-Bas du XVIIe siècle, imprégnés de protestantisme austère. J'ai également apprécié cette immixtion dans l'antre de Vermeer, pour observer sa façon de travailler et de préparer ses peintures. En ce sens, ce livre rend un bel hommage à l'Art et aussi à l'artisanat.

C'est donc une belle découverte inopinée, comme le hasard en réserve parfois, et une lecture plaisante qui permet de revoir les oeuvres de Vermeer d'un autre oeil. Pas mal du tout, pour un seul petit livre.
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Le célébrissime tableau de Vermeer, La Jeune Fille à la perle, est l'occasion pour Tracy Chevalier d'imaginer une relation privilégiée entre le peintre et Griet, une jeune et jolie servante engagée au service de la famille. Une proximité qui pourrait faire penser que la jeune servante a servi de modèle au peintre pour le tableau, suscitant la jalousie de l'épouse de Vermeer et faisant scandale dans la Delft du XVIIe siècle.

Si l'univers du peintre et la société hollandaise de son époque sont bien rendus, j'ai trouvé malgré tout cette histoire très convenue. Celui que l'on a surnommé le « Sphinx de Delft », tant sa biographie est longtemps restée obscure, et qui n'a peint que trente-quatre tableaux, devenus pour certains parmi les plus célèbres de l'histoire de la peinture, méritait mieux que cette romance. Griet n'est pas Tess d'Urberville, Tracy Chevalier n'est pas Thomas Hardy mais plutôt une Françoise Bourdin américaine.
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Une jeune fille énigmatique sur un tableau de Vermeer… est-elle la fille, l'amante de Vermeer ? Pour Tracy Chevalier, il s'agit de Griet, la jeune servante entrée au service du peintre et de son épouse. Si celle-ci se montre intransigeante et jalouse, Vermeer ne laisse que Griet pénétrer dans son atelier et manipuler ses couleurs et ses pinceaux.
Dans une évocation très esthétique, Tracy Chevalier ressuscite avec bonheur la lumière et les canaux de Delft, l'austérité de la Hollande du XVIIe siècle et d'un peintre flamand, l'innocence d'une jeune servante brièvement exposée à la lumière.
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Entre quête initiatique et fresque historique, nous suivons la jeune Griet dans les Pays-Bas du 17ème auprès d'un peintre célèbre. L'atmosphère de ce récit est très ancrée dans l'époque qu'elle dépeint, les descriptions sont criantes de réalisme même si on les voit par les yeux naïfs de cette jeune femme.
Finalement, la relation entre le peintre et elle ne prend que peu de place dans le récit c'est plutôt sa vie quotidienne, dure et laborieuse que l'on suit pas à pas dans ce monde où les codes font loi.
C'est un plaisir de découvrir le mystère de ce magnifique tableau sous cette histoire somme toute simple. le style est précis et sans fioritures. Les personnages sont des figures emblématiques de ce siècle, leur caractère très humain fait ressortir la gravité de certaines situations tout en laissant le récit flotter dans une sorte de brume irréelle. le personnage de Griet est à mon sens le plus contradictoire de tous et pourtant le plus fade, je ne saurai trop expliquer en quoi, un recul constant face aux choses qu'elle traverse qui la rend un brin agaçante peut-être.
A lire pour découvrir cette période et ce lieu, résoudre le mystère qui se cache derrière cette jeune fille à la perle.
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Tracy Chevalier nous amène grâce à "La jeune fille à la perle" dans le XVIIe siècle hollandais, dans le monde de l'art, et plus particulièrement du célèbre peintre Johannes Veermer. Sous forme de fiction biographique, j'ai ainsi pu (re)découvrir certains de ses tableaux. Mais c'est à travers les yeux de Griet, jeune servante récemment embauchée dans la famille Veermer, que je les ai d'abord contemplés (je n'ai pas pu m'empêcher de les consulter ensuite grâce à mon ami Google).

Narré à la première personne, nous sommes projetés dans la tête de Griet et l'accompagnons de son arrivée chez les Veermer jusqu'à "l'incident" précipitant son départ. Tout juste jeune fille, Griet se retrouve propulsée dans un univers qu'elle ne connaît pas, où elle apprendra beaucoup, notamment à voir les couleurs et les perspectives en assistant son maître dans la réalisation de ses tableaux.

Je ne me suis pas attachée aux personnages, dépeints de manière trop distante, pas même à Griet. Je l'ai trouvée trop droite, trop faible, trop "potiche" (je suis habituée à des héroïnes plus déterminées, s'affirmant davantage, avec un peu plus de niaque, et tout ça lui fait cruellement défaut).

En revanche, l'autrice a une plume très agréable, plutôt doucereuse et colorée, sachant à l'instar des protagonistes rendre les peintures bien vivantes. C'est le petit plus de ce livre : les tableaux, leurs descriptions sont un régal pour les yeux et l'imagination. La lecture est imprégnée de couleurs diverses, avec beaucoup de bleu et de jaune évidement, titillant la curiosité et le besoin de connaître la suite.

Une lecture agréable, pas transcendante non plus, mais très enrichissante.
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Griet entre comme servante chez le peintre Vermeer.
Ce dernier n'est pas indifférent à la grâce de la jeune femme.
Il s'agit d'un roman historique qui se passe au 17ème siècle, il parle de peinture et de condition féminine notamment.
Il s'installe un climat de mystère autour de l'affection entre le peintre et sa servante. Et le travail d'artiste est au coeur du roman.
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J'ai eu un peu de mal au début à accrocher à ce roman, par le fait que toute la première moitié du livre m'a semblé un peu fade. Certes, je savais qu'il ne fallait pas, avec ce livre, s'attendre à en apprendre plus qu'on en sait sur Vermeer, de même que sur sa célèbre « jeune fille à la perle », qu'il s'agissait d'une fiction dont il ne fallait attendre aucune surprise, aucune révélation

Pourtant, en refermant le livre, une multitude de sentiments se sont bousculés dans mon esprit, que j'ai laissé émerger lentement.
L'histoire tout d'abord est originale, bien orchestrée et qu'elle ait fait l'objet d'une interprétation cinématographique ne me surprend pas d'ailleurs je me suis demandée à quel point ce n'était pas son but premier tant tout dans le scénario semble s'y prêter. Enfin peu importe ceci. Encore que, ce qui m'a semblé être important est que les scènes de poses, et pas seulement, toutes les mises en scènes des décors aussi, des lumières, ces fenêtres ouvertes et fermées…. La comparaison des mains de Vermeer et du boucher,…. et tant d'autres détails, … y compris les prémices des minutieux stratagèmes de ménage de Griet nous amènent à voir, à regarder, à regarder autrement voire, à réapprendre à regarder…. à mieux voir comme au travers de la camera obscura du peintre. Est-ce une intention de l'auteur, je l'ignore mais il me plait de le penser.

Autre aspect qui m'a séduite, est toute la part laissée au mystère et qui renvoie à celui de Vermeer lui-même et à ce tableau. Ainsi le personnage de Vermeer dont l'attitude fuyante, irrésolue, le laisse paraître foncièrement égoïste voire détestable de prime abord, et toute la retenue de Griet tant dans ses sentiments que dans ses émotions, semblent converger vers l'énigme Vermeer… mais là encore c'est mon ressenti.

Concernant la trame de la romance elle-même, on peut y retrouver me semble-t-il le thème du choix de nos vies, comme l'illustre de façon flagrante l'étoile à huit branches de la place qui apparaît au moins à trois reprises dans le roman, notre permanente quête du devenir malgré les handicaps, la jeunesse et la beauté même pouvant en faire partie comme cela me semble le cas ici.

Au final, un roman avec lequel j'ai passé, somme toute, un excellent moment.
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