L'âme n'a pas le pouvoir de se voir elle-même mais, tout comme l'oeil, bien qu'elle ne se voie pas, elle saisit le monde extérieur.
On peut sans doute admettre que quelqu'un pense juste et soit incapable de s'exprimer avec élégance ; mais mettre par écrit ses réflexions sans pouvoir les ordonner, les clarifier, leur donner l'agrément qui attire le lecteur, c'est gaspiller son temps et discréditer l'écriture. Les gens qui sont dans ce cas n'ont d'autres lecteurs qu'eux-mêmes et leurs amis, et personne ne s'intéresse à eux sinon ceux qui se permettent d'écrire de façon tout aussi relâchée.
Aristote va jusqu'à dire que les esprits particulièrement vifs sont tous angoissés (je ne suis pas fâché d'être moi-même un peu lent) [...]
On envisage la mort avec sérénité si, au moment de mourir, on peut être fier de sa vie. Une vie qui s'est entièrement vouée à la pratique de la vertu n'est jamais trop courte.
Que philosopher, c'est apprendre à mourir.
Non ignoravi me mortalem genuisse .