AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,71

sur 102 notes
C"est 'un roman d'Aya Cissoko, championne de boxe de son état.

Le récit est celui de la boxeuse franco-malienne qui a couché ses souvenirs dans le livre danbé («dignité» en bambara), co écrit avec Marie Desplechin.

danbé, la tête haute montre comment deux femmes peuvent s'en sortir dans une société hostile. C'est une belle leçon de courage en plein coeur. danbé la tête haute est unefomidable leçon de vie et de courage.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          260
Récit autobiographique d' une championne de boxe qui nous livre sans se plaindre le parcours chaotique de sa famille originaire du Mali et qui cherche sa place en France.
Un bel exemple de réussite.
Commenter  J’apprécie          00
Un témoignage émouvant et sans concessions écrit à quatre mains. Que de courage, de hargne et de rage de vivre chez cette petite fille rebelle qui arrive à se faire une belle place au soleil après un parcours scolaire des plus chaotiques et des succès pugilistiques fulgurants qui font penser au film de Clint Eastwood « Million dollar babies » (heureusement sans la fin dramatique, mais on passe pas très loin vu que la fracture des cervicales et l'opération avec la pose d'une plaque la fit échapper d'un cheveu à la tétraplégie) ! le lecteur en reste pantois et admiratif. D'autant plus, qu'Aya est aujourd'hui, par la grâce de la Fondation Lagardère pour les athlètes de haut niveau, étudiante à l'Institut d'études politiques de Paris et donc promise à un très bel avenir professionnel. Livre roboratif et encourageant pour tous les enfants de la « diversité » qui pourront suivre ce magnifique exemple. le style élégant et épuré de Mme Despléchin permet une lecture facile et agréable, ce qui ne gâte rien.
Commenter  J’apprécie          40
Ce livre est divisé en deux parties, assez dissemblables. J'ai préféré, et de loin, la première partie qui décrit l'enfance pauvre d'Aya Cissoko.
Au-delà de l'émotion provoquée par les drames qui frappent la famille d'Aya, cette partie est particulièrement intéressante pour la fenêtre qu'elle ouvre sur les milieux immigrés africains.
Elle décrit aussi de manière très juste le malaise subi par les enfants d'immigrés, victimes du racisme et de la ségrégation sociale, attachés sentimentalement à leur famille africaine, mais en même temps beaucoup plus proches sur le plan des mentalités ou des choix de vie, des "Blancs" qui les rejètent parfois.
Elle suscite enfin la révolte, car les drames vécus par cette famille africaine sont dus au racisme et au mépris des pauvres (l'incendie criminelle de leur immeuble, la négligence des médecins aux urgences).
Dans cette partie, les phrases frappent parfois aussi fort que les poings d'Aya! Voir les citations nombreuses que j'ai ajoutées...
La deuxième partie m'a beaucoup moins touchée, du fait de son thème (le parcours de boxeuse d'Aya), mais surtout à cause de son style, sec et factuel. Dommage.
Commenter  J’apprécie          10
Autobiographie à quatre mains de la boxeuse Aya Cissoko. Un récit tout en retenue et en pudeur pour cette jeune femme qui n'a pas eu la vie facile.
La boxe fut pour elle un exutoire. Elle a remporté les plus grands prix internationaux ; elle donne pourtant l'impression que cela est dû au hasard et non à sa volonté et son talent.
Elle y parle beaucoup de sa mère, veuve après un incendie criminel, qui refuse de se soumettre aux coutumes maliennes et resta en France pour le bien de ses enfants. Elle reste droite, digne (danbé=dignité) malgré la solitude et les difficultés.
Un parcours en ligne brisée d'une femme parfois un peu perdue, mais jamais à terre, qui a su dépasser ses limites et gagner le respect.
Commenter  J’apprécie          50
Immigrés installés dans le XXème arrondissement de Paris, les parents d'Aya ont eu bien de la peine à s'intégrer. le père, malien, n'arrive pas à garder les rares petits boulots qu'il trouve et la mère courage ne parle pas un mot de français. de plus le sort s'acharne sur la famille sous la forme de l'incendie de leur immeuble qui provoquera la mort du père et de le petite soeur d'Aya, uis des insuffisances rénales de la mère qui doit subir dialyses puis transplantations. Aya devra surmonter avec courage toutes sortes d'épreuves et finalement se réaliser et se dépasser dans la boxe amateur, d'abord française puis anglaise. En une année, elle remportera tous les titres avant qu'un grave accident n'interrompe net une carrière des plus prometteuses.
Un témoignage émouvant et sans concessions écrit à quatre mains. Que de courage, de hargne et de rage de vivre chez cette petite fille rebelle qui arrive à se faire une belle place au soleil après un parcours scolaire des plus chaotiques et des succès pugilistiques fulgurants qui font penser au film de Clint Eastwood « Million dollar babies » (heureusement sans la fin dramatique, mais on passe pas très loin vu que la fracture des cervicales et l'opération avec la pose d'une plaque la fit échapper d'un cheveu à la tétraplégie) ! le lecteur en reste pantois et admiratif. D'autant plus, qu'Aya est aujourd'hui, par la grâce de la Fondation Lagardère pour les athlètes de haut niveau, étudiante à l'Institut d'études politiques de Paris et donc promise à un très bel avenir professionnel. Livre roboratif et encourageant pour tous les enfants de la « diversité » qui pourront suivre ce magnifique exemple. le style élégant et épuré de Mme Despléchin permet une lecture facile et agréable, ce qui ne gâte rien.

Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
Commenter  J’apprécie          50
Danbé un est récit autobiographique écrit à quatre mains par Aya Cissoko ex-championne du monde de boxe, fille d'émigrés maliens et son amie de longue date Marie Desplechin journaliste et écrivain. Un récit sobre qui évoque l'enfance galère d'Aya élevée dans un 20m² ou l'on s'entasse à six, jusqu'au jour ou un incendie criminel dans l'immeuble emporte son père et l'une de ses soeurs. La maman malade d'une insuffisance rénale refuse de retourner au pays le « Mali » comme le voudrait la communauté, du coup elle se retrouve seule pour élever ses trois enfants. Elle emménage dans un immeuble de Ménilmontant, même si tout n'est pas rose Aya n'est pas du genre à se plaindre, elle apprend à esquiver le racisme, les mauvaises fréquentations, elle a du caractère et sa mère veille à ce que le Danbé « dignité » soit toujours respecté. Quand Aya choisi de faire de la boxe française, à sa grande surprise sa mère la soutient, ce qui l'aidera à encaisser les coups de la vie, notamment le décès de son petit frère emporté par une méningite. Ce qui n'était au début qu'un loisir pour se défouler deviendra au fil des années un sport dans lequel elle excelle. Grâce à sa ténacité Aya réussi à s'imposer dans le milieu de la boxe anglaise, sacrée championne du monde en 2006, elle doit abandonner sa carrière à cause d'une grave blessure aux cervicales. Qu'à cela ne tienne, elle fait la fierté de sa famille, son mordant est toujours là lui permettant de décrocher une bourse pour rentrer à Science Po, un défi de plus à relever ! En quelques pages le lecteur parcourt les quelques années de la vie d'une battante, elle n'hésite pas à dénoncer les failles de notre système politique peut-être serons-nous amener à entendre sa voix sur un tout autre ring ! Je le lui souhaite.
Lien : http://ma-bouquinerie.blogsp..
Commenter  J’apprécie          310
Formidable récit de la vie exceptionnelle d'Aya Sissoko, fille d' émigrés maliens qui devient championne de boxe.Mais là n'est pas l'essentiel, le danbé en malien c'est la volonté , l'honneur, l'orgueil....ce livre fera probablement évoluer votre regard sur notre société en bien comme en mal.L'écriture au scalpel de Marie Desplechin rend la lecture facile et donne vie aux événements du quotidien d'Aya.Quelle belle leçon de courage,une lecture qui donne envie de renverser les montagnes et d'oublier un instant l'odeur nauséabonde du racisme....à lire.
Commenter  J’apprécie          40
C'est un très court roman qui se lit très rapidement. L'écriture est simple et fluide, elle permet de bien retranscrire les émotions d'Aya. C'est un témoignage touchant qui montre que, malgré les dures épreuves de la vie, il est possible de s'en sortir. Aya, malgré les difficultés qu'elle a réncontrées, la mort de son père, de sa petite soeur et de son petit frère dans un incendie, la maladie de sa mère , a toujours su se relever et combattre que ce soit dans la boxe ou dans la vie. Un courage et une obstination qui forcent l'admiration, en tous cas la mienne. Ce roman est aussi un bel hommage à sa maman qui a refusé de retourner au pays après le décès de son mari et qui s'est battue pour offrir une vie meilleure à ses enfants malgré ce que les membres de sa communauté pouvaient en penser. C'est une très belle histoire racontée avec beaucoup de sobriété. Bref, un roman à lire !!!
Commenter  J’apprécie          60
histoire touchante d'une Française dont les parents sont maliens au sein d'une France raciste bien qu'elle soit si cosmopolite.
Commenter  J’apprécie          130




Lecteurs (222) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1744 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}