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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Aya Cissoko raconte sa vie par la plume de Marie Desplechin, depuis sa naissance à Paris dans les années 80 à l'arrêt de la boxe pour elle, vers trente ans.
Son père est arrivé du Mali pour trouver du travail. Pour son second séjour à Paris, il a emmené sa femme Massiré, atteinte d'insuffisance rénale. Aya a un frère d'un an plus âgé qu'elle, un petit frère et une petite soeur. Ils vivent heureux, mais dans un dénuement extrême.
Une nuit, un criminel met le feu à l'immeuble où ils habitent. Son père et sa petite soeur périssent. Aya a huit ans, mais ne peut extérioriser sa souffrance car leur mère les fait vivre dans le « danbé », c'est-à-dire rester digne dans le malheur. Ils sont relogés dans un quartier mal famé de Paris et sa mère trouve un emploi entre ses dialyses.
L'année suivante, le petit frère d'Aya meurt d'une méningite et Aya commence la boxe. Elle est douée.
Aya travaille bien au collège, mais sombre dans la petite délinquance et la provocation. Seule la boxe la pose. Elle gagne presque toutes les compétitions et entre dans le club des garçons pour progresser encore.
Sa vie est cloisonnée : famille, boxe, lycée, rien ne se mélange et ça lui convient.
Après un bac de comptabilité-gestion, Aya trouve du travail dans une petite entreprise et enchaîne les championnats amateurs. Elle gagne tout et finit championne du monde.
Mais lors de ce dernier combat, elle se retrouve avec une cervicale brisée et met un an à se remettre de l'opération qui s'est mal déroulée. Alors qu'elle veut passer professionnelle, elle apprend qu'elle ne pourra plus boxer : on lui retire sa licence car elle risquerait la paralysie au prochain coup un peu violent.
Aya démissionne de son poste de comptable, réussit à oublier la boxe et décide de reprendre des études. Au moment où le récit se termine, Aya est admise comme boursière à l'Institut des études politiques de Paris. Une page de sa vie se tourne.
Je n'ai pas du tout accroché. Peut-être parce que je ne suis pas passionnée par la boxe, peut-être parce que le parti-pris d'un style très sobre ne me convient pas? En tout cas, la mise en forme de cette tranche de vie m'est apparue plaquée, dénuée d'émotion, comme une commande à honorer, sans plus. Bref, grosse déception.


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Aya Cissoko est une ex-championne du monde de boxe française et anglaise, qui a perdu son père et sa soeur très tôt dans un incendie. Ce livre nous résume son histoire, racontée avec l'aide de Marie Desplechin.
Je n'aime guère les autobiographies. Je ne me passionne pas pour la boxe. Mais j'ai toujours beaucoup aimé l'écriture de Marie Despechin, dont j'avais apprécié, plus jeune, "Une vague d'amour sur un lac d'amitié" ou il y a quelques années, "La vie sauve", écrit avec Lydie Violet. Et ce style pudique mais juste se retrouve dans Danbé (terme que l'on pourrait traduire en français par dignité).
Mais cette habileté à manier les mots se met au service d'un récit très sec, assez détaché, peut-être justement par excès de pudeur. Je n'ai jamais réussi à accrocher au texte, qui m'a très vite ennuyé, malgré sa brièveté. Sans doute cet ouvrage n'était-il pas fait pour moi.
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