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Nous sommes dans les années 1880, dans une famille de métayers. Nous vivons au rythme de Cathie la plus jeune de la famille. Avec ses yeux d'enfant, elle nous raconte le présent de sa famille. le temps passe et la vie n'épargne pas les parents et ses frères et soeurs. La famille plonge dans la misère et ce sont de douloureuses séparations et des efforts non adaptés à son âge qui font le destin de la petite fille.
L'auteur écrit très bien et nous décrit cette vie, sans pathos inutile, tout en racontant la réalité d'une famille comme une autre, telle que furent nos familles il y a 150 ans. C'est poignant et réaliste. Un hommage à ces hommes et femmes qui ont enduré cette vie courageusement.
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Dans ce roman qui décrit la vie des « gens de peu », l'auteur s'attache plus particulièrement au destin de sa grand-mère qu'il renomme Catherine Charron. L'action se déroule dans la campagne aux alentours de Limoges puis dans la ville de Limoges de 1871 à 1950. C'est un roman historique, social et philosophique, mais aussi politique et réaliste dans lequel on retrouve les idéaux du romantisme concernant la nature humaine. Georges-Emmanuel Clancier nous livre une peinture très précise de la vie à la campagne dans la France de la fin du XIXe siècle, puis de la condition ouvrière du début du XXe siècle dans l'industrie de la porcelaine.
Georges-Emmanuel Clancier nous montre la misère, il la décortique, il l'explique. Il donne sa voix au peuple. C'est très juste, très bien écrit, très émouvant.
L'auteur rend un magnifique hommage à sa grand-mère qui apprendra finalement à lire passé 50 ans grâce à la ténacité et à l'amour que lui porte son petit-fils.
Je place ce roman au même niveau que « Les misérables » de Victor Hugo. Il est dommage que cette oeuvre magnifique demeure aussi peu connue, malgré la série télévisée en huit épisodes dont la diffusion avait débuté en décembre 1974 pour s'achever en février 1975. Ce roman en quatre volumes devrait constituer un des piliers de la littérature française, dont il constitue une oeuvre emblématique. Je suis sûr que petit à petit l'avenir découvrira la grandeur de ce roman.
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Les Charron sont une famille limousine dans la France des années 1870. Jean et Marie, les parents, sont de simples fermiers. Mais la vie est rude et suite à plusieurs coups du sort, ils se retrouvent dans un quartier pauvre, cherchant tous les moyens de gagner leur vie. C'est par les yeux de Cathie que l'auteur nous fait découvrir une époque, une famille, une région.
C'est la vie de beaucoup de gens à l'époque, essayer de nourrir une famille, travailler dur, élever leurs enfants… J'ai beaucoup aimé suivre cette famille et cette Cathie, souvent rêveuse, qui se retrouve vite avec des responsabilités d'un autre âge. J'ai été étonnée de voir à quel point la religion comptait beaucoup en ces temps-là : s'il y avait des soucis de santé, c'était d'abord les prières aux saints et messes qui étaient d'abord demandés avant d'appeler un médecin. Ou de voir que la communication avec les enfants était quasi-absente : Cathie soupçonne les soucis de ses parents, découvre la naissance d'un frère ou soeur…
C'est vraiment les temps durs pour la famille Charron et le titre le pain noir représente bien la misère de l'époque. Je regrette de ne pas avoir plus de marquages temporelles, parfois l'âge des enfants est difficile à deviner surtout qu'ils ont dès le plus jeune âge, des tâches à accomplir. Je me suis attachée à cette Cathie (apparemment la grand-mère de l'auteur) et à sa famille, je poursuivrai cette saga familiale même si le premier tome finit assez tristement.
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G.E.Clancier nous a quittés en 2018, plus que centenaire. Originaire du Limousin, il a écrit une quadrilogie "Le Pain noir", dont nous ne parlons ici que du premier tome.
Dans ces campagnes de France, dans les années 1870, une famille de métayers très pauvres se trouve aux prises avec l'adversité sous toutes ses formes: abus des puissants, cynisme des filous, misère totale, maladie, accidents…..
Les parents ne savent pas lire, ils n'envoient pas les filles à l'école; s'il y a un malade, on appelle un rebouteux incapable, on adresse des prières à Saint Exupère, mais on n'appelle pas le médecin, et le mal progresse…..
Les naissances se succèdent, et l'on doit envoyer les "grands" faire office de serviteurs chez les riches dès qu'ils ont huit ans, car on ne peut pas nourrir toutes les bouches.
G.E.Clancier décrit cette vie misérable avec un réalisme touchant, et dans une langue parfaite, colorée, riche de mots oubliés, dont on prend du plaisir à décrypter le sens. Les jours de fête, par exemple, on fait des "dorées", sorte de galettes grillées odorantes et succulentes…..
Le livre est écrit au travers du regard d'une enfant, dont le fond est bon et généreux, et qui assiste à une succession de malheurs avec l'innocence et l'incompréhension liées à son âge. Et, en ville, elle voit de loin les maisons des riches, les manières de ceux-ci, leurs attelages et leurs habits recherchés.
Ce roman délicat décrit la misère d'un autre siècle. Mais, si elle a changé de visage (aujourd'hui les enfants vont à l'école, on appelle le médecin,....), la misère n'a pas disparu. Les pauvres restent résignés. Le pain n'est plus forcément noir, mais il y a encore du noir.
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Premier tome d'une série de quatre, ce pain noir est vraiment dur à avaler pour une fillette qui connaît des malheurs familiaux dans la France rurale de la deuxième moitié du XIXème siècle. Epoque difficile à vivre où le malheur s'abat vite sur les pauvres gens. Belle écriture pour démarrer cette saga.
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A faire lire à tous les critiques qui parlent de pathos
Peut être leur greffera t il un coeur
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Bizzarement, je n'ai pas accroché du tout à l'histoire. Manque de saveur. Sans doute dû à mes problèmes personnels: enfnat malade puis opéré. Moi aussi: 2 otites en 3 semaines. La fatigue prend le dessus car je ne lis plus beaucoup du coup et ça me rend triste.
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