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Ayant lu dernièrement un autre Arthur C. Clarke qui était un peu une daube, j'étais un peu méfiant.
Mais là, non, grand livre, proche de 2001, pas autant épique néanmoins, mais dans la même veine, genre destinée de l'Humanité.
Le switch final est complètement inattendu, et est très intelligent... Théorie intéressante, qui mérite réflexion...
Bien qu'il n'y aie que très peu d'action à proprement parler, je suis resté suspendu au récit du début à la fin, car le fil narratif est très excitant.
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Cela part d'une excellente idée, de gigantesques vaisseaux extraterrestres arrivent sur terre et se mettent en vol stationnaire sur les plus importantes villes du globe. Ils ne se montrent jamais, communiquent très peu, ne disent rien sur leur but, mais ils éradiquent la maladie, la guerre et font rentrer la terre dans un incroyable age d'or le plus pacifiquement du monde, malgré quelques rares interdits. Mais qui sont ils vraiment, et pourquoi font ils cela ? La plupart s'en fiche, mais la curiosité humaine est ce qu'elle est.

Il y avait vraiment matière à faire un livre plein de suspense, d'interrogation et de tension. Mais c'est un peu raté, la faute à un rythme mal géré et une construction bien trop académique et mollassonne. On est spectateur, il n'y a aucune empathie pour les personnages qui changent souvent et qui ne sont pas vraiment approfondis. Reste une intrigue principale sympathique avec un dénouement métaphysique inattendu que certains trouveront tarabiscoté mais qui pour le coup sort des sentiers battus. le livre pose aussi des questions intéressantes sur l'évolution, la vie quand on vous donne tout si facilement et le manque de créativité que cela provoque. Mais là encore c'est un peu trop effleuré, pas assez approfondi pour convaincre. le style d'écriture ne sauve pas les meubles, cela manque de relief, de finesse, certaines phrases sont même carrément mal tournées (traduction boiteuse ?), c'est quand même assez rare heureusement.

Un livre qui vaut pour son idée de départ et son intrigue intéressante, mais qui souffre d'une mise en forme hasardeuse et d'un manque d'intensité terrible. A réserver aux fans de Clarke.
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Lisant les critiques déjà postées, je constate que "Les enfants d'Icare" n'a pas reçu un accueil aussi positif qu'il mériterait, me semble-t-il. Pour ma part, mon impression favorable date de mon adolescence, quand j'ai lu le roman dans son édition originale.
La première partie du livre, contemporaine de la date de sa parution (1953), qui voit le premier contact avec une civilisation extra-terrestre, est très bien menée; le fait qu'aucun "héros" ne se détache dans cet épisode ne m'a pas du tout gêné. Puis, après un long délai, les "Suzerains" se dévoilent enfin. Quoique leur apparence a de quoi surprendre, leur influence sur les Terriens se révèle très bienfaisante,
C'est alors que l'ambiance du roman commence à changer: on s'éloigne clairement de la SF pure et dure. Déjà, les coordonnées de l'étoile (restées jusqu'ici secrètes) d'où proviennent les Suzerains sont révélées par une femme enceinte... dans une séance de spiritisme. Cette femme accouchera d'un fils dont le destin sera exceptionnel. Celui-ci sera le premier individu d'une nouvelle "race" qui, dotée de pouvoirs non-humains, est destinée à clore l'histoire de l'humanité. La fin du roman, qui se passe sur la planète des Suzerains puis sur la Terre mourante, est étrange, voire bizarre, avec des ambitions de type métaphysique - en tout cas très éloignée de l'esprit habituel des livres de science-fiction. On peut critiquer cette fin (J. Sadoul, dans son histoire de la SF a une phrase assassine pour la juger); moi, je dois dire au contraire que je me suis senti troublé et en empathie avec l'auteur.
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L'histoire est très intéressante, malheureusement le style ne suit pas et j'ai fini par trouvé la lecture assez pénible. Surtout pour la deuxième partie du livre. On décroche, on a du mal à s'intéresser aux différents personnages tant le récit est décousu. le style est amusant au début mais devient très vite lourd.
Lien : http://mapetitemediatheque.f..
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Titre original: Childhood's End, 1953
Ce roman de SF qui n'est pas très volumineux, 250 page environ, est qualifié dans quelques guides d'un des plus célèbres romans de Clarke. Mais il faut dire que l'auteur n'a pas su mettre en valeur les bonnes idées de son histoire.

Le début du roman est bon, puis l'histoire continue avec peu de suspense pour finir par une idée qui n'est pas mal, mais on a l'impression que c'est une esquisse et pas un roman.

La Terre est en train de développer les moyens de reconnaître l'espace lorsqu'une armada de vaisseaux spatiaux surgit et commence à régler le destin de l'humanité car la puissance des étrangers qu'on appelle les Suzerains est à un niveau inimaginable. Les étrangers mettent fin aux guerres et aux états nationaux et pour l'humanité commence un état de paix et de bien-être.



Les étrangers ne sortent pas de leurs vaisseaux, personne n'a vu un seul des Suzerains. le commandant en chef de l'armada, Karellen, ne parle qu'avec un seul homme, avec Stormgren, le secrétaire général des Nations unies et Stormgren, à bord du vaisseau du commandant, ne peut pas le voir, il entend seulement sa voix.

Et Karellen déclare que ce ne sera qu'au bout de soixante ans que les hommes vont être prêts à avoir contact avec les Suzerains. Ceux-ci, d'ailleurs, ont une taille de trois mètres ou davantage, ils ont des ailes, de petites cornes et une queue et leur intelligence est bien au-dessus de celle des humains.

Vers la fin du roman l'humanité apprend que les Suzerains ne sont pas les maîtres de l'espace, ils sont au service d'une puissance supérieure qu'ils appellent Esprit-maître et que leur tâche est d'empêcher la Terre de détruire elle-même par des guerres et de surveiller un événement que l'Esprit-maître attend: Les humains vont atteindre un nouveau stage de l'évolution, l'homme va développer un tas de capacités paranormales et l'homo sapiens est une fin de série.

Cette fin rappelle des romans d'Olaf Stapledon, surtout le roman Last and First Men, 1937, où l'auteur donne l'histoire de l'évolution de la race humaine et sa domination du cosmos sur un espace de temps qui comprend des milliards d'années.

Wikipédia anglais a un article détailé sur le roman.
Lien : http://en.wikipedia.org/wiki..
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Dans les Enfants d'Icare, s'il y a bien une chose à souligner, c'est que les trouvailles ingénieuses, voire géniales, sont légion, comme d'habitude chez Clarke. Des "gentils" extra-terrestres qui s'approchent de la Terre, qu'on croit tous puissants, alors qu'ils ne sont peut-être pas seuls à nous superviser, une réorganisation politique de la planète entière alors que la Guerre Froide fait peser sur les hommes la peur d'un conflit atomique...

Clarke dispose ses idées comme un peintre conjugue ses couleurs, et le point de départ est vraiment accrocheur...
Malheureusement, alors que l'auteur nous a habitué à des romans plus crédibles, plus "hard-science", Les Enfants d'Icare s'achève dans ce qui m'a semblé être un délire difficile à saisir, et difficile à suivre.

Forcément, quand on décroche sur les derniers chapitres alors qu'on adore le début, et l'auteur en général, on se sent un peu décontenancé...

Dommage.
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Le roman qui a inspiré une des séries TV qui ont marqué ma jeunesse, il suffit de lire le résumé pour faire le rapprochement, je parle bien sûr de la série « V » dont j'étais totalement fan étant gamine.
Je m'attendais donc à du déjà-vu et c'est là que j'ai été surprise car, si en effet le point de départ du roman a été repris pour la série, le développement, lui, reste totalement différent.
Comment réagirait l'Humanité face à l'arrivée inattendue d'une civilisation extra-terrestre ? Que faire surtout lorsque cette dernière reste totalement silencieuse sur les raisons de sa présence sur Terre et refuse de se montrer ? Avec le temps, les humains finissent par accepter cette domination étrangère et continuent leur vie. Certains restent indifférents, d'autres enthousiastes, mais quelques-uns sont curieux et cherchent les réponses à leurs questions et sont prêts à tout pour les obtenir. Jan Rodrick décide de s'embarquer clandestinement à bord d'un vaisseau suzerain.
L'intrigue est donc particulièrement originale mais en revanche la façon dont c'est traité … mais quel ennui ! le style est plat, creux, sans aucun relief, aucune émotion, c'est vraiment dommage. Impossible de s'attacher à un personnage en particulier puisqu'il n'y a pas vraiment de personnage principal. On ne se sent pas du tout impliqué dans l'histoire, le lecteur reste spectateur et complètement passif, on a la sensation de survoler ce récit beaucoup trop court alors que l'intrigue est d'une extrême richesse.
Il n'y a pas de suspense, pourtant ce ne sont pas les occasions qui manquent mais l'effet tombe à plat à chaque fois. Je ne sais même pas pourquoi je parle d'effet puisqu'il n'y a même pas de tentative de produire un quelconque effet. le journal régional me procure plus de sensations.
Je ne sais pas ce que donne 2001 L'odyssée de l'espace, le grand succès de l'auteur mais si c'est écrit de la même façon, je vais passer mon chemin.
Pour moi ce roman est un immense gâchis, je l'ai trouvé complètement bâclé, voir un tel potentiel qui part en fumée comme ça, j'enrage !
A lire quand même car l'histoire vaut le détour mais ne pas s'attendre à vibrer d'émotions.

Lien : http://booksandfruits.over-b..
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Histoire formidable jusqu'à on va dire les deux tiers du livre. fin totalement bâclée je trouve mais c'est mon avis.
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Clarke visionnaire plein d'espoir...
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avis mitigé : d'une part j'aime bien l'idée de fond très originale, avec des ET très spéciaux, de l'autre je n'accroche pas à la façon d'écrire de C Clarke et je n'ai pas trop aimé la façon dont il traite son histoire.
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