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Deux savants exfiltrés d'Allemagne à la fin de la seconde guerre mondiale, l'un vers les USA, l'autre en URSS, commentent la course à l'espace à laquelle ils participent en construisant des fusées.
Mais voilà que d'énormes nefs extraterrestres apparaissent dans le ciel. Et les deux savants comprennent que la course a perdu son sens. Nous ne les reverront plus dans le roman.
Les extraterrestres sont donc sur Terre. Ils se nomment les Suzerains. Ils sont venus nous aider, éviter que nous nous entretuions, éliminer la maladie, nous unifier.
Mais pourquoi refusent-ils de se montrer ? Que cachent-ils ?

Relire ce roman me confirme qu'il existe une certaine unicité dans l'oeuvre d'Arthur C. Clarke. Ses thèmes favoris y sont présents. Par exemple la croyance dans un progrès de l'humanité, caractérisé par l'abandon des religions et des superstitions et l'accession de chaque être humain à un niveau élevé d'éducation et de raison. Par exemple aussi la croyance en l'inéluctabilité de l'unification des gouvernements. Des croyances à laquelle Clarke pouvait croire en 1953 mais qui, à écouter les infos, m'apparaissent hélas, nulles et non avenues.
On retrouve aussi l'existence d'êtres sentients extraterrestres pratiquement incompréhensibles pour l'homme. Ceux qui évoluent dans ce roman sont pourtant plus accessibles que d'habitude, bien que… (non je ne dirai rien). Les conséquences de leur arrivée sur Terre sont bien évaluées, par exemple les résistances d'une partie de la population qui ne supporte pas l'ingérence extérieure, même si c'est pour améliorer considérablement la situation. On perçoit aussi une certaine généralisation de l'oisiveté et de la civilisation des loisirs. Normal, tout ce que pourrait découvrir l'homme fait pâle figure comparée à la technologie que les Suzerains affichent.

La découverte plutôt étonnante du secret des Suzerains – pourquoi ils ne dévoilent pas leur apparence – arrive assez tôt dans le livre. Suivent quelques chapitres que j'ai trouvés un peu ennuyeux car je ne savais plus ce qui restait à raconter d'intéressant. Longtemps, il n'y a rien pour nous guider. le renouvellement de l'intrigue finit pourtant par apparaître, réveillant mon intérêt, aboutissant à un final à la fois jouissif et désespérant. Je ne sais pas qui il faut plaindre le plus, du destin de l'homme ou de celui des Suzerains.

J'ai cependant un questionnement concernant la traduction du titre en français. Pourquoi Les enfants d'Icare ? Je ne vois pas vraiment apparaître l'idée que l'humanité ou les extraterrestres se sont brûlé les ailes en approchant trop d'une quelconque vérité. le titre original, Childhood's end (la fin de l'enfance), est bien plus approprié.
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isbn:9782277117995
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Au commencement…
Au milieu du XXe siècle, l'humanité reçoit de la visite. Des nefs extraterrestres apparaissent inopinément et se stationnent au-dessus de plusieurs métropoles. En un clin d'oeil, les « Suzerains » apaisent tous les conflits et maux de l'humanité. Cela, sans dévoiler leur apparence ni fournir d'explications quant à leurs objectifs. Fatalement, certains humains en arrivent à se noyer dans l'ennui, à douter de cette bienveillance des Suzerains, et, plus fondamentalement, à vouloir comprendre à tout prix.

Ce que j'en retiens...
Roman stupéfiant. Texte bref et qui va droit au but, mais dont chaque rebondissement peut générer des heures de divagations. En ces quelques pages, sur une période d'environ 150 ans, le lecteur est transporté des agitations terrestres vers des centres de recherche au fond des océans, avec quelques balades dans la Voie lactée. Au final, un atterrissage inattendu au crépuscule de l'humanité, offrant une nouvelle perspective de l'immensément grand.

Une citation soulignée...
« La race humaine s'employait trop intensément à savourer sa toute jeune liberté pour porter son regard au-delà des délices du présent. On vivait enfin en Utopie et la nouveauté de cette situation n'était pas encore en butte aux assauts de l'ennemi suprême de toutes les utopies : l'ennui ».

Autour du roman…
L'oeuvre, dont le titre original est Childhood's end, a manifestement inspiré, au moins partiellement, le groupe Pink Floyd pour leur excellent titre du même nom. Plusieurs éléments de la chanson et de son clip (https://www.youtube.com/watch?v=SnTz09-nk9c) rappellent l'univers du roman. Par ailleurs, en 2015, le roman a été adapté en mini-série (Childhood's End : Les Enfants d'Icare). le titre de la traduction française fait manifestement référence, quant à lui, à Icare de la mythologie grecque.
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Je pensais bien connaître Arthur C. Clarke. J'avais lu les classiques – 2001, l'odyssée de l'espace et ses trois suites (la troisième et la quatrième étant très très dispensables), le cycle de Rama – et certains titres plus méconnus comme Les Prairies bleues, Les Fontaines du Paradis ou Chants de la Terre lointaine. Et pourtant il me manquait l'un de ses premiers grands succès, Les enfants d'Icare (Childhood's End en VO comme la minisérie du même nom sortie en 2015). Et donc, un passage en brocante et une édition avec une couverture assez marquante plus tard, le voici entre mes mains.
Les enfants d'Icare n'est pas un livre, mais au moins trois livres différents, dont les histoires se suivent, mais dont le style varie suffisamment pour se lire presque indépendamment. Même si l'ensemble lui-même est très court, avec à peine plus de 250 pages en poche. La première histoire commence en 1954 : quelques années après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la course à l'espace bat son plein entre les États-Unis et l'URSS. Alors qu'un des camps va lancer sa première fusée, des vaisseaux extra-terrestres apparaissent au-dessus des principales villes de la planète. Les humains sont alors contraints de revoir toute leur conception du monde et de s'engager sur une voie nettement plus pacifique et unifiée. La deuxième histoire commence 50 ans après la première : les extra-terrestres, surnommés les Suzerains par les humains, ont enfin dévoilé leur apparence. L'Humanité et la Terre vivent un âge d'or, grâce à la science. Pourtant certains rêvent encore aux étoiles tandis que d'autres se tournent vers le paranormal pour donner un sens à leur vie. La troisième histoire est à proprement parler la fin de l'enfance pour l'Humanité : le rôle des Suzerains est enfin dévoilé et l'Histoire s'achève.
Chaque segment a son propre ton : aventure et enquête pour le premier, description d'une utopie avec juste le petit grain de sable qui va bien pour tenir en haleine le lecteur pour le second, et fin des illusions et levée des derniers secrets pour le troisième. le tout dans le style précis et fluide d'Arthur C. Clarke qui donne l'impression que les pages se tournent toutes seules (malgré quelques coquilles dans le texte de l'édition entre mes mains). Certains thèmes chers à l'auteur se retrouvent déjà dans ce texte : un gouvernement unifié avec une économie de l'abondance, une exploration des fonds marins, pas mal d'informations technologiques, mais également des interrogations sur l'avenir de l'homme et sur sa place dans l'univers, et le fait qu'il faille « éduquer » l'Humanité. Malgré tout certains passages sont très datés dans les années 50 avec l'une des rares protagonistes féminines qui se retrouve facilement ravie de jouer les femmes au foyer et de cuisiner pour son mari et ses deux enfants sur une île dédiée aux développements des arts et de la création ou comme quelques réflexions sur l'avancée des colonisateurs sur les colonisés (rappelons que l'auteur est un Britannique qui a décidé de vivre sa vie adulte dans une ancienne colonie britannique devenue indépendante, le Sri Lanka). Cela ne gâche pas le plaisir de la lecture, mais mieux vaut être prévenu.
Lien : https://www.outrelivres.fr/l..
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Croyez-moi. Croyez-moi quand j'ose jusqu'aux comparaisons les plus inattendues et échafaude des théories improbables ; croyez-moi même si je n'ai jamais rien publié ni fait de sport de ma vie ; croyez-moi. Croyez-moi quand je vous dis que, par bien des aspects, un roman peut ressembler à la carrière d'un sportif. Prenez Les enfants d'Icare de Clarke.

Datée de 1953, autant dire du tout début de l'importante production de son auteur, cette fiction met en scène l'arrivée sur Terre d'une race extraterrestre. Précisément, le livre s'ouvre sur la compétition acharnée entre les deux puissances mondiales pour la course aux étoiles, compétition interrompue par l'apparition de vastes vaisseaux spatiaux dans le ciel des principales capitales de la planète. Les visiteurs, les "Suzerains", sont pacifiques, apportent une technologie de pointe et dictent la paix, tout en s'imposant le moins possible dans la vie des terriens. D'ailleurs, personne n'est autorisé à les voir et ils annoncent qu'ils resteront cachés aux yeux des habitants pour les cinquante années à venir. Arrivé à ce point de l'intrigue, alors que l'auteur a finement analysé le contexte politique de son époque via le prisme romanesque, soulevé d'ingénieuses interrogations philosophiques ou théologiques, et posé des questions qui n'appellent pas nécessairement d'autres réponses que celles que le lecteur veut bien y apporter, il ne manquait qu'un point final.

Mais ce n'est pas si simple.

Et tout comme notre sportif, arrivé au sommet de son art, termine sa carrière dans un médiocre club de seconde division ou enchaîne les défaites contre des outsiders lors de tournois bis, le romancier n'a pas su se retirer à temps. Ainsi, il choisit de poursuivre une trame maladroite et fait un bond de cinquante ans dans le futur là où il aurait pu s'interrompre, faisant de plus partager au lecteur l'expérience de son personnage principal - lequel, sachant qu'il ne vivra pas assez longtemps pour assister à la révélation, accepte stoïquement de mourir sans savoir. Alors, non seulement la suite du roman prive le lecteur de la réflexion qu'il était appelé à mener par lui-même mais la lourdeur des réponses fournies fait retomber à la manière d'un soufflé des pistes pourtant pertinentes. L'auteur, qui était parvenu à suggérer tant de choses, décide alors de tout montrer, sans retenue, gros sabots et grosses ficelles comprises. Et il fait s'écrouler l'édifice qu'il avait habilement bâti.

Le roman perd alors toute crédibilité et ce ne sont ni ses protagonistes, dépersonnalisés et dénués de relief, ni la langue, quelconque sinon plate, qui le sauveront. J'aurais dû interrompre ma lecture avant qu'il ne soit trop tard. C'est le mieux que vous puissiez faire si vous l'entamez. Croyez-moi. Car si, heureusement, L Histoire retiendra surtout les médailles olympiques, les podiums et les performances des grands sportifs, le public aura également assisté à leur naufrage et les aura vu s'enfoncer tristement dans le ventre mou d'un classement qui aura évolué sans eux.

Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Je suis un petit lecteur (désolé pour les fautes d'orthographes) et je redécrouvre la lecture grâce Emmanuel QUENTIN (Auteur SF qui monte !) et les coïncidences me poussent à lire par une envie que j'avais oublié. Suite à la Biennale D'Art Contemporain de Lyon 2022, je suis tombé sur "Les Enfants d'Icare". Je ne connais pas encore le rapport avec le livre et la biennale car je suis à la moitié du livre. Mais déjà je suis ravi. L'intrigue est super bien faite. le rythme est "lent" et je suis surpris que ça me plaise : tout est bien dosé pour me faire avancer. À partir du chapitre 09, les révélations (toutes relatives, quel coquin cet Arthur C. Clarke) me font me posées des questions 😉. le roman a été écrit en 1953 et ça fonctionne bien, même en 2022.
Lien : https://linktr.ee/emmanuelre..
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La conclusion apparemment nihiliste de ce roman pourrait laisser entrevoir d'autres perspectives à condition de se placer ailleurs, par exemple en prenant comme référentiel la roue des âges en vertu de laquelle, à tout anéantissement succède nécessairement un renouvellement. Nécessité au nom d'un rien dont la révélation est toujours reportée à plus tard.


De ce roman lu en décembre 2019, je ne garde que des souvenirs épars, mais je sais que je le lisais alors dans un car qui me conduisait vers Bellegarde-sur-Valserine. Alors je me sentais en sympathie avec la fatigue apocalyptique de ce roman.
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Ceci est ma deuxième lecture des enfants d'Icare et je dois avouer que j'ai encore plus apprécié le livre que lors de ma première lecture. Cette constatation est plutôt étonnante. En effet, j'ai cru que, en connaissance des retournements de situation, l'étonnement de la première lecture se remplacerait par une conscience des défauts du livre plus appréciable. Néanmoins, cette deuxième lecture m'a plutôt permis d'aller plus loin dans ma compréhension du texte, et des implications de la spiritualité se révélant, particulièrement lors de la troisième et dernière partie du livre. Mais ce n'est pas pour autant que je n'ai pas aimé les autres sections du roman.

La première partie, entre les conflits de la guerre froide et l'arrivée d'extraterrestres plus qu'intrigants, est riche en stimulation. En lisant cette partie, ce qui m'a le plus interpelé fut les nombreux échanges entre Karellen et Stormgren, dévoilant peu à peu le plan des suzerains. Leur contrôle passif de l'humanité ne cesse de faire peur, car l'on se demande constamment pourquoi les extraterrestres sont là et quels sont leurs intérêts.

La deuxième partie, l'âge d'or est tout aussi passionnant. Certes, elle n'est pas aussi concise et épurée que la première partie, mais l'histoire se développe bien, et le changement de personnage est rafraichissant. Certains y trouveront un inconvénient, mais ce changement est nécessaire compte tenu de la période sur laquelle s'étend l'histoire. On y suit donc un couple chez leur ami. Après une soirée remplie, les derniers invités s'adonnent à une séance de Ouija par laquelle l'emplacement de la planète des Suzerains nous est révélé. Si la scène manque un peu de suspense et que les émotions des personnages sont maladroitement gérées, on ne peut s'empêcher de se demander ce qui a permis un tel miracle. C'est avec une attention redoublée que l'on suit alors les démarches de Jan, afin d'accomplir une curieuse quête. Malgré des longueurs dans ce dernier arc narratif, le tout nous fait encore tourner la page. Ce point est à mon avis le plus bas dans le roman, mais cela est rapidement rattrapé par la troisième partie.

Cette troisième partie est la meilleure à mon avis. On y suit encore le couple de la deuxième section du livre, mais ceux-ci ont maintenant des enfants. Ce sont eux qui deviennent alors le point central de l'histoire. de plus, la suite de l'histoire de Jan est racontée, et celle-ci se prouve à être plus palpitante qu'auparavant, et c'est sans parler de la finale, tout à fait réussie. À la manière de 2001 l'Odyssée de l'espace, ce roman est un voyage qui nous amène à une destination insoupçonnée. Malgré un départ froid, scientifique et strictement athée, l'auteur dévoile une toute nouvelle dimension du livre, penchant vers une science-fiction très "théologique", lui donnant un gout final épicé, contrairement à toutes attentes.

C'est donc un très bon roman que celui-ci et sans doute l'un des meilleurs de Clarke, au côté de 2001 et de la cité et les astres. Si le roman a été très populaire auprès des anglophones, la francophonie ne lui a pas procuré le même traitement. Cela est sans doute dû à la piètre qualité de la traduction. Des tournures de phrases anglaises aux mots d'un autre âge, en passant par les anglicismes les plus odieux, il est certain que l'on n'a pas affaire à de la grande littérature. Néanmoins, j'invite tous les fans de science-fiction à passer outre ce détail insignifiant, car le génie de Clarke peut tout de même être discerné, à travers les pages.
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Bien qu'étant un grand lecteur de SF, je n'avais jamais lu Arthur C. Clarke. Ce roman était à la fois bon, mais aussi prise de tête. le début est vraiment lent, j'avais du mal à entrer dans le récit. J'avais même abandonné la lecture au chapitre 4 ou 5. Je ne l'avais pas critiqué à l'époque, car je n'ai lu qu'une toute petite partie du roman.

Mais, un mois et demi plus tard, j'ai décidé de reprendre la lecture ! Clarke a de bonnes idées : des extraterrestres qui arrivent sur Terre mettent fin à la guerre, la famine et tout le mal pour créer un monde utopique. Cependant, son développement laisse à désirer.

C'est donc une bonne lecture, mais, pour moi, mal exploiter.
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Il me semble que je l'ai déjà dit, mais c'est assez amusant comme chacun de ces quatre auteurs cultes à sa patte. Isaac Asimov est très philosophique et carré. Philippe K. Dick est dérangeant et déroutant. Ray Bradburry est poétique et philosophique. Arthur C. Clarke est scientifique et beau.
Ce roman me confirme que Arthur C. Clarke sait écrire d'une façon belle et surprenante, avec ce qu'il faut de scientifique dedans pour que l'on en apprenne toujours un peu. Ici, c'est largement passé au second plan par rapport au reste, mais c'est tout de même présent. Ce roman est surtout centré sur la question de l'homme, de l'humanité, de sa place dans l'univers et de son but.
En le lisant, je me posais de plus en plus la question du but du roman, entre la façon dont les extra-terrestres maintenaient une présence dominatrice sur la Terre et l'évolution de la psychologie humaine à leurs propos. C'est pourquoi j'ai été surpris par le tournant que prend le livre tout à coup, avec cette explication à laquelle je ne m'attendais pas (mais qui rejoint en un sens ce qui avait déjà été mis dans 2001, l'odyssée de l'espace) mais qui se paye en sus le luxe d'être extraordinairement belle, avec une touche merveilleuse qui m'a complètement surpris. C'est, progressivement, de plus en plus beau jusqu'à un final qui n'a pas été sans me rappeler la larme que j'avais presque à la fin de Chants de la Terre lointaine. Arthur C. Clarke m'a hypnotisé d'un bout à l'autre du livre et m'a laissé un merveilleux goût en bouche, avec cette douceur et cette beauté.
Le roman en lui-même est un petit bijou, l'histoire étant intrigante, les personnages passant sans qu'on ne soit liés complètement à l'un ou l'autre, les chapitres s'enchaînant sans qu'on ne puisse deviner vers où ils tendent, et cette fin en apothéose qui vient conclure le tout, c'est proprement magnifique. le genre de roman qu'on aimerait presque relire pour retrouver ce goût en bouche, mais qui ne laissera plus la même saveur. Je le relirai avec plaisir, mais ce ne sera plus pareil, et c'est presque triste. Mais la beauté est éphémère. Ce livre sait nous le rappeler.

Du comme ça, j'en redemanderais volontiers ! Un livre très surprenant et qui m'a laissé complètement pantois, avec une beauté inhérente à l'auteur et qui m'a plu, au-delà des mots. Ce genre de science-fiction, c'est de l'or en barre. J'en redemanderais, entre les précisions scientifiques apportées par petites touches et l'histoire qui sait se dérouler de surprises en surprises jusqu'au final étonnant, c'est une réussite incontestable. Je ne sais pas si je suis face au meilleur de Clarke, mais c'est un excellent roman assurément, et que je ne peux que vous recommander chaudement. Cet auteur me plaît, j'ai hâte de lire la suite.
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