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sur 839 notes
Il y a tant de sagas dans le monde de la fantasy qu'il est souvent difficile de se guider et de savoir ce qui nous conviendra. Les challenges (comme souvent vous me direz) nous permettent de tenter des expériences, guidés par le hasard de certains items... ou par les lectures des autres participants.

C'est la combinaison de ces deux facteurs qui m'amène à découvrir la saga Les Bannis et les Proscrits de James Clemens. Les ingrédients habituels sont bien présents : une sorcière, une alliance entre des êtres différents et pas forcément faits pour s'entendre (vous la sentez la référence pas trop discrète à la Communauté de l'anneau), des races inspirées des grands classiques de la fantasy (il y a des gobelins, un elfe, des ogres, une nymphe des arbres...), quelques tentatives d'originalité (les silures capables de changer de forme, un "montagnard", élémental de pierre, qui pourrait s'apparenter à une sorte de golem, mais pas tout à fait), une quête commune pour sauver le monde.

L'originalité se trouve sans doute dans le titre même de la saga : chacun des personnages de la Fraternité, pour des raisons variées, a été mis à l'écart de sa communauté. Au delà de la quête principale, chacun poursuit un objectif individuel qui lui permettra de se sentir de nouveau appartenir à son clan. Ce lien particulier qui les unit permet de nourrir totalement ce premier tome, puisque l'auteur adapte ainsi sa narration, nous faisant découvrir alternativement chacun des futurs membres et nous faisant comprendre leur histoire personnelle avant de les réunir. Ce qui aurait pu alourdir le récit est très bien géré par Clemens, qui passe majoritairement par l'action pour nous faire comprendre l'histoire de chacun. Il joue en plus avec le lecteur qui sait que la réunion se fera en faisant d'abord se réunir par petits groupe les protagonistes, puis les disloquant pour les faire se rencontrer différemment. Cela anime le récit et évite tout sentiment d'ennui qui point parfois dans les tomes d'exposition.

Évidemment, on a toujours les défauts de ses qualités. L'action est très bien gérée mais la poésie qui lie souvent le tout dans ce genre d'histoire est moins présente ici. Certaines évolutions se font parfois trop rapidement pour donner la priorité à l'action: les amitiés sont très rapidement nouées, le développement des pouvoirs de certains initiés est accéléré pour solutionner certaines situations problématiques. Toutes les magies sont présentes et mélangées (magie élémentale, noire, blanche) comme une volonté de faire plaisir au plus grand monde. On passe un très bon moment et on ne boudera pas son plaisir de continuer l'aventure et on sait quasiment même déjà qu'on ira jusqu'au cinquième tome... mais on sent aussi pourquoi la saga qui a pourtant plus de 20 ans d'existence, n'a pas connu le même destin que certaines sagas mythiques de la littérature du genre. Il lui manque peut-être le souffle épique qui transforme les histoires en légendes.
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Je n'ai pas tellement accroché. Cela n'a pas été une lecture désagréable mais j'avoue ne pas avoir été transportée dans l'univers des Bannis et des Proscrits. Je poursuivrais ma lecture des tomes deux et trois, les ayant achetés en e-book, mais cela ne sera pas avec impatience. Je pense que cela est dû en grande partie à Elena, l'héroïne du roman. Je ne me suis pas attachée à elle. J'ai de la sympathie pour l'enfant mais ça s'arrête là. de plus, j'ai trouvé qu'elle était assez effacée tout au long de l'histoire comme si elle était un personnage secondaire. Cela s'améliorera peut-être par la suite, ce que j'espère, mais pour l'instant, elle ne m'a pas laissé une grande impression.

Le roman est aussi découpé de sorte que les chapitres sont partagés entre plusieurs personnages. du coup, les trois quarts du roman nous présentent les points de vues et les aventures de plusieurs protagonistes. C'est un plus et un moins en même temps. J'ai bien aimé l fait de découvrir les métamorphes, l'ogre, la nymphe et ses autres compagnons… Mais du coup la trame principale est assez découpée. Habituellement, cela ne me gène pas trop, mais là, je ne sais pas pourquoi, j'ai trouvé ma lecture saccadée. Peut-être à cause de l'alternance des chapitres. Un personnage n'a qu'un chapitre à la fois qui lui est accordé. C'est assez court.

L'histoire, elle, est assez classique pour le genre. On retrouve des éléments clés de ce type de romans. En caricaturant : le méchant, les gentils, une quête. On retrouve aussi de nombreuses créatures du folklore fantaisie : ogre, elfe, nymphe, mage, sorcier… Un plus car on ne se focalise pas sur une espèce. On apprend rapidement qui est Elena et ce que représente son don (en bien comme en mal) ainsi que les prophéties l'entourant. Après, il y a pas mal de complexité apportaient par les différents personnages. Chacun d'eux amène une réponse à nos questions ce qui plante le décor très facilement et du coup à la fin tout est mis en place. Un fait très agréable surtout quand on sait qu'il y a deux tomes derrière.

Pour les personnages, Er'ril est celui qui m'a le plus plu. Il est très présent et ressort beaucoup plus du récit qu'Elena. Il faut aussi dire qu'il est la clé de beaucoup d'énigmes dans le roman. La nymphe m'a laissé de glace. Méric, l'elfe, malgré son arrogance, me plait assez. L'ogre m'est très sympathique tout comme Fardale, l'un des métamorphes. Son frère par contre… J'ai une grande envie de l'étriper et cela dès son apparition… Une troupe de héros assez hétéroclites qui me laisse un avis partagé comme vous le voyez. Les méchants sont détestables à souhait par contre…

Le style de l'auteur est très plaisant. On ne s'ennuie pas vraiment étant donné qu'il se passe toujours un événement clé dans chaque chapitre. Pas de lourdeur, tout est fluide. Je reste cependant sur sa faim. Il me manque un petit quelque chose qui ne m'a pas fait entièrement apprécié cette lecture. C'est dommage. A voir si les deux autres tomes pourront me redonner envie.
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"Tout d'abord, sachez que l'auteur est un menteur".

Ben oui, sinon il nous aurait déjà prévenu que son livre était géniallissime !!
Cette première phrase a de quoi intriguer d'emblée le lectorat. "Un menteur, comment ça ?!". Et puis on nous parle d'un cercle d'étudiants très fermé qui est autorisé à lire ce bouquin, on peut même remplir une fiche comme quoi il nous appartient (au cas où de mauvaises personnes tomberaient dessus, prière de me rapporter mon exemplaire !).

En fait, c'est une relecture. Cette saga est dans mon top 5 depuis que je l'ai lu : en fin 2008 (déjà 6 ans !), et j'ai souvent eu envie de la relire. Et puis je vois les tomes tous les matins lorsque je me réveille, comme s'ils m'appelaient... Donc j'ai cédé ^^" J'aime bien relire les bons livres dans lesquels on peut distinguer quelques subtilités, redécouvrir certains personnages en pensant à leur futur...


Le récit débute avec la création du Grimoire, un livre magique qui va être créé alors que le Chi va quitter les initiés. le Chi, c'est l'équivalent de la magie, les initiés ont tous une "Rose" de pouvoir qui se recharge avec le soleil. Sauf que le temps du Seigneur Noir va venir anéantir ce pouvoir, si je puis dire. Une prophétie dit que l'héritière de Sisa'kofa, la Sorc'ière, va apparaître au bout de 500 ans et que son pouvoir, "forgé dans les flammes" sera immense. La Sor'cière est souvent mal vu, car il n'y a que les hommes qui reçoivent le Chi. Comment une femme peut-elle y prétendre ? La Sor'cière est maléfique, voilà tout !
C'est ce qui est dans l'esprit d'Er'ril dès le début de cette histoire. Er'ril est un guerrier qui a assisté, participé même, à la création du Grimoire 500 ans plus tôt, le temps n'ayant pas d'emprise sur lui. Après des siècles d'errance, ce valeureux guerrier s'est perdu et n'a plus foi en personne. Mais en quelques jours, son errance remplie de tranquillité va se retrouver chamboulée par l'arrivée de nouveaux personnages. Non seulement, une nyphai (nymphe) connaît son identité mais en plus les Skaltum sont de retour ! Créatures cauchemardesques, les Skaltum sont ... indescriptibles je dirais. Ils ont des ailes immenses et membraneuses, leur peau est transparente et leur sang noir, leurs longues griffes sont enduites de poison, une magie noire les protège, ils empestent la pourriture... Je n'aimerais pas me faire embrasser par un Skaltum (ah beurk beurk !! James Clemens, pourquoi tant d'horreur ? x)). Ah, ils ont tout de même un point faible : la lumière du soleil leur fait défaut.
Mais pourquoi les Skaltum, les "soldats" du Seigneur Noir, réapparaissent ? Ils cherchent la Sor'cière bien sur !
On va donc faire connaissance (dès le début en fait, mais je trouvais plus sympa de parler d'Er'ril en premier) avec Elena, une jeune fille de 13 ans qui vit paisiblement en Alaséa avec son frère et ses parents. Elle va avoir ses premières menstrues et devenir une femme le jour même où sa main droite va devenir écarlate : la Rose de la Sor'cière. Pour elle, c'est un mystère. Elle va se rendre compte que ce secret pourrait bien lui causer sa perte le jour où deux individus mal intentionnés se rendent chez elle... Dans sa quête de réponses, elle va rencontrer des compagnons plus étranges les uns que les autres...
On va aussi faire la connaissance de Tol'chuk le demi ogre, de Mogweed et Fardale, deux frères si'lura (métamorphe) condamnés à rester dans la peau d'un homme et d'un loup. Kral le Montagnard et Méric l'el'phe vont également faire parti de l'aventure... Tous ont un objectif bien précis : défaire une malédiction, sauver son peuple, se venger, retrouver un roi perdu... Et tous vont être attirés par la Sor'cière, tous vont croiser son chemin.

Ce que j'adore, dans cette saga, ce sont les personnages. Ce tome 1 nous les présente très bien, leur personnalité est exposée dès le début. Et tous ne sont pas parfaits, évidemment. Retournements de vestes, trahisons, révélations sont au programme dans Les bannis et les proscrits. Combien de fois ai-je pu détester un personnage puis me raviser... Pour ensuite le re-détester ? (bon là j'ai un personnage bien précis en tête surtout...) Et d'autres personnages qui semblent détestables mais qui sont sympathiques ? Je prends l'exemple de Rockingham, que je n'ai jamais réussi à détester, sans vraiment savoir pourquoi au début... Il a juste pas de chance dans sa vie...
Et au niveau des personnages et des créatures, on peut dire qu'il y a de la diversité !

L'écriture. Forcément, il faut que je vous parle de la plume de James Clemens. C'est ce qui m'a surtout séduite. Un tel pavé, avec une telle plume, se lit extrêmement vite ! J'ai l'impression de lire 5 pages quand j'en lis 20, tellement le récit est prenant. Et puis, c'est tellement bien décrit ! Même les scènes dégoûtantes... Alors là je tire mon chapeau bas, car je crois bien que c'est le seul auteur qui m'ait donné envie de vomir en lisant un livre.



Et donc... COUP DE COEUR COUP DE COEUR COUP DE COEUR. Arf, cette chronique est bien difficile à rédiger, tellement les mots me manquent, tellement j'ai envie de dire plein de choses sur Elena, sur Er'ril, et sur les autres compagnons...
J'ai re-dévoré ce tome en moins de temps qu'il en faut pour dire "Skaltum" ^^ (bon là j'exagère... Et puis j'aurais pu choisir un autre terme que ces sombres créatures...). Et bien sûr, j'aime toujours autant cette saga fantastique de James Clemens (aka James Rollins).



"Soyez prudent. Et de jour comme de nuit, dans la veille comme dans vos rêves, souvenez-vous…
L'auteur est un menteur."
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Koa'kona . sisa'kofa ; De'nal.
Trois mots à la musicalité si particulière extraits de l'univers que développe James CLEMENS. Un autre moyen d'appréhender un récit somme toute assez classique.
De'nal. Afin de pouvoir préserver les chances d'Alasea de se relever un jour du joug du Seigneur Noir, une prophétie a été invoquée. Les deux derniers mages chyriques et un enfant sans nom sacrifient leur essence ultime pour forger un Grimoire. Et laisser au monde une chance de pourvoir vaincre sa malédiction. Cinq cents longues années s'écouleront avant que cette opportunité voit le jour... L'enfant s'appelait De'nal.
Sisa'kofa. C'est à elle que revient le pouvoir. Celui que craint le Seigneur Noir qui entretient depuis un demi-millénaire un réseau de séides. Une ancienne et puissante magie remise entre les mains d'une fragile jeune fille. Fille de fermier Elena ne s'attend pas à être la sisa'kofa : La Sor'cière de l'esprit et de la pierre.
Koa'Kona. Ils sont aujourd'hui tous disparus. Dévorés par la Pourriture, ils ne sont plus que des échos anciens dans des contes presque oubliés. Et leur compagnes ont disparu avec eux. Enfin, il ne faut jamais être aussi catégorique. Un Arbre à Esprit a survécu, son essence préservée dans un instrument de musique. Et sa compagne la Nyphaï Nee'lhan parcours les routes à la recherche de celle qui rendra la vie aux koa'konas : La Sor'cière de l'esprit et de la pierre...

Étrange mise en abyme littéraire.
Si Elena est la Sor'cière, héritière d'une ancienne prophétie, " le Feu de la Sor'cière " est le tenant d'un genre littéraire : L'accomplissement prophétique de la quête du héros - ou de l'héroïne en l'occurrence - Chassée de son foyer dans de terribles circonstances. Poursuivie pas de sinistres créatures, elle réuni autour d'elle une communauté d'êtres d'exception : La dernière nymphe, les fées protées condamnées par malédiction à garder la même apparence... l'el'phe...
Certes les antagonismes entre ces personnages sont plus affirmés que ceux d'un certain nain et elfe fort célèbres, mais la trame est là.

Tome d'exposition qui passe avec élégance l'écueil du déjà-lu - sans faire cependant l'économie du passage sous la montagne et sa nuée gobeline.. ; - Mais laisse dans l'expectative de sa suite... avec une crainte qu'un trop grand respect de cette trame ne s'éternise...
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Dans l'Alasea en plein chaos, trois mages forment un pacte secret dans l'espoir de préserver la paix. Cinq cents ans plus tard, le héros tant attendant apparait enfin, mais pas sous la personne que l'on espérait.

L'Alasea ne s'attendait pas à cette héroïne, et moi non plus! Peut-on faire plus pleurnicharde et agaçante qu'Elena? Ça parait difficile. L'histoire avait pourtant tout pour me plaire, mais les personnages tous plus caricaturaux les uns que les autres m'ont vite donné envie de me détourner de cette histoire. Histoire qui bien que prenante coche toutes les cases de la fantasy déjà lu et relu: un héros qui s'ignore, la réunion de personnages que tout oppose mais qui pourtant vont s'allier pour lutter contre un grand méchant, une quête impossible. Bref, tout y est. Trop vu et revu, ça manque d'originalité. le style en lui-même est prenant, c'est fluide, ça se lit bien. Mais à force de lire de la fantasy, je suis devenue exigeante et ce premier tome ne présente pour moi que peu d'intérêt, je passerai mon tour sur la suite.
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Le registre fantasy est complètement nouveau pour moi et je résumerai cette première expérience comme intéressante mais déstabilisante.

Certaines scènes nous transportent le temps de quelques pages dans un autre univers. L'écriture n'est pas très recherchée et les nombreux personnages se bousculent allègrement : ogres, elfes, monstres, oiseaux, loups, gobelins, faucons, mages, sorcières… Au secours ! A croire que tous les personnages de fantasy se sont donné rendez-vous…

Il y a de l'action, de la magie, du suspense, mais c'est trop dense !! J'en ressors un peu étourdie et pas sûre de recommencer tout de suite !


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Jj'ai eu beaucoup de mal à accrocher à ce roman: beaucoup de personnages, une kyrielle de rebondissement, un rythme insoutenable, une succession de catastrophes, d'horreurs, de massacres... et pourtant le scénario est intéressant, mêlant les traditions de la fantasy à une touche d'originalité bienvenue.
J'ai été déstabilisée par ce récit très long qui se déroule sur 3 jours seulement, et surtout par le passage à d'autres personnages dont rien ne préparait la venue, une sorte de césure dans le rythme du récit qui m'a cassé la continuité de l'histoire à laquelle je commençais à m'habituer.
Du coup je suis plutôt mitigée sur cette lecture, et je ne sais pas si j'ai vraiment envie de lire la suite.
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Un livre qui m'a été fortement conseillé. Je ne pense pas que je l'aurais connu, ni l'aurais lu sans ça. Il était depuis un moment dans ma bibliothèque. Rongeant mes nerfs pour ne pas le commencer trop tôt ni trop tard. L'heure était venue.

Commençons par les points négatifs car il y en a très peu. Presque rien. le caractère et le comportement d'Elena au début m'ont juste un peu dérangé. Juste un peu innocente, et ignorante pour une fille de son âge. Elle s'est vite transformée face aux événements qu'elle subit et la façon dont elle y fait face. Un peu plus mature tout en gardant sa jeunesse d'esprit.
Je crois que c'est le seul point négatif que j'ai trouvé. Donc vraiment pas grand-chose. Question de gout.

Du côté de ce que j'ai apprécié ; J'ai aimé l'organisation et la découpe que l'auteur à fait de son scénario. A la lecture et en fermant le livre, j'ai été frappé et admiratif de la précision musicale dont le scénario est pourvu. Chaque présentation de personnage, de situation est cadrée, millimétrée. Aucun moment de lassitude. le passage d'un personnage à un autre ou un groupe de personnages avec leurs premières liaisons, sont aussi très calculé. A peine le temps de s'installer dans un tableau que l'on passe à un autre tableau pour suivre la suite d'un autre groupe. Malgré le nombre de personnages et de groupes importants, et du fait de l'empathie du début pour la découverte des personnages, on ne s'ennui ni on ne se mélange pas une seule seconde.

Mis à part une trame classique pour un début de fantasy (difficile de sortir des prophéties annoncées, et des antihéros prodigue rédempteur), par son souffle de vie littéraire, l'auteur arrive à nous entrainer et nous laisser plonger dans cette histoire, qui devient de plus en plus passionnante, et soulève plus de question qu'au début une fois l'histoire en marche. Mais l'auteur ne s'arrête pas en si bon chemin pour écrire un bon roman.

Ormis ces qualités de conteur, l'auteur s'amuse avec notre perspicacité, notre soucis du détail et notre mémoire. Beaucoup de choses sont importantes dans l'histoire même les choses les plus insignifiantes de premiers abords. Même avertit comme je l'ai été, vous tomberez dans le panneau. Beaucoup de choses sont à retenir, les relations entre les personnages, les révélations sur l'histoire du monde, qu'elles soient dépendantes d'un point de vue ou d'un autre…. Un conseil qui m'a été donné : Notez ! Notez tout, tout ce qui vous semble important, et même ce qui ne l'est pas. Car vu la complexité et la profondeur de l'intrique et de l'histoire, je ne m'étonnerai pas que moi-même j'ai encore oublié de noter ou de me souvenir de certaines choses pour les futurs tomes.

Bref un roman étonnant, de part ses côtés à la fois classiques, mais aussi rigoureusement ingénieux au niveau du scénario. Les techniques de narration s'inspirent de J. K. Rowling et d'Agatha Christie en puissance 10. Un livre, une série, à ne surtout pas manquer. On est facilement sous perfusion littéraire avec une écriture et un langage simple, la magie des éléments, des scènes horrifiques et gore très adultes.
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e ne vais pas mâcher mes mots et tourner autour du pot : j'ai adoré cette histoire !
L'histoire m'a happé dès les premières pages, dès l'avertissement précisant que l'auteur est un menteur, et en découvrant l'assignation de responsabilité à signer au fin du prologue ! Voilà un roman qui en jette et qui nous donne envie d'en savoir plus!
Il y a 500 ans, 3 mages lancent un sortilège à un grimoire sacrée : le journal sanglant afin d'empecher le Seigneur Noir d'accéder au pouvoir.
de nos jours : Elena, jeune fermière adolescente, découvre qu'elle possède des pouvoirs magiques! Seulement, le Seigneur Noir est déjà à ses trousses avant même qu'elle ne comprenne ce qui lui arrive.
La nuit suivante, elle voit arriver au loin deux hommes, un petit et un grand, couvert d'un capuchon. Elle assiste également à la mort tragique de son hibou qui se fait dévorer par des vers blancs sortis directement du sol. Elena n'étant pas si naïve que cela, elle comprend rapidement qu'elle est en danger, et court se réfugier au domicile parental. Les deux étrangers arrivent, et tuent les parents des adolescents. Elena met le feu à la maison et les adolescents en profitent pour s'enfuir. Et c'est ici que l'intrigue commence réellement ! Qui sont ces deux hommes ? Que veulent- ils à Elena ? Que lui arrive t-il ?

J'ai vraiment apprécié la structure du livre : à chaque chapitres ses personnages. Je m'explique : l'auteur arrive à nous faire suivre différentes histoires vécues au même moment et à des lieux différents :
Par exemple : alors que les intrus arrivent au domicile d'Elena, nous faisons la connaissance d'Er'ril, un jongleur, et de Nee lahne, une niphay (nymphe) qui offrent du spectacle dans une auberge.

Du côté des personnages, James Clemens nous offre un sacré panel de figures : entre les humains, les sorciers, les og'res, les montagnards, les el'phes, les nyphais et les métamorphes...

ce livre est rempli d'action et de rebondissement, les pages se tournent toutes seules et on veut savoir comment Elena va s'en sortir ! En plus, la couverture est très belle, et rempli de détails que l'on comprend au fur et à mesure.

En conclusion, c'est un nouveau coup de coeur

(plus d'info sur les personnages sur mon blog)


Lien : http://www.leblogdeptitelfe...
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Ce qui fait la force d'un très bon roman d' Heroic fantasy ce n'est pas que son univers, car celui-ci reste souvent le même dans un monde de magie et lieux sombres et mystérieux, mais c'est surtout les personnages qui transportent à eux seuls l'intrigue, pour moi de toute façon c'est simple si les protagonistes possède une sorte d'aura ou un charisme c'est ce qui fait le coeur d'un roman et les personnages de Les bannis et les proscrits possède ce charisme, à commencer par Elena l'héroïne principale de la saga. Cette jeune fille possède déjà une forte personnalité et une grande intelligence malgré la découverte du pouvoir qu'elle possède elle de ce fait promis à une grande destiné. Elle sera accompagnée de puissants alliés qui l'aideront dans sa quête avec à leur tête E'ril un jongleur qui réticent à l'idée d'aider Elena, s'attachera de plus en plus à la jeune fille.

Bien sur tous les codes d'un roman de fantasy sont présent mais c'est aussi l'intrigue qui apporte la pierre à son édifice le tout dans une épopée d'héroïsme et d'aventure.

James Clemens c'est inspiré de beaucoup de romans d'écrivains célèbres tel que Jules Vernes et H.G Wells c'est pourquoi la saga les bannis et les proscrits est un incontournable de la fantasy.

Je conseillerai même cette saga à tous ceux qui veulent découvrir l' Heroic fantasy.
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