L'ouvrage surprend c'est le moins que l'on puisse dire.
Très bon niveau graphique, il plonge directement dans l'ambiance d'un futur post apocalyptique qu'on croirait issus d'un cauchemar new age entre le comics et le manga.
Du point de vue scénaristique l'affaire se complique.
L'univers n'est jamais clairement expliqué et est truffé de zones d'ombres, ce qui est fait à la fois sa force et sa faiblesse. On peut passer longtemps à chercher à remplir soit même les blancs des zones d'ombres, ce qui est paradoxal mais parfaitement dans l'esprit de ce livre. Prendre du plaisir à le relire plusieurs fois pour chercher un sens caché,........ ou le refermer directement parce qu'il n'est pas très compréhensible.
Reste la critique d'une société qui bouche les oreilles de ses citoyens et qui les prive de leurs âmes (au sens propre)
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Si vous êtes prêt à lire de la SF comme on irait écouter un concert envoûtant, dont on ne comprendrait pas tout aux envolées électro-lyriques, mais qui fera vibrer quelque chose à l’intérieur de votre corps, branchez-vous immédiatement sur ces étonnants Killjoys.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Publié en couleurs, le comic n’hésite pas à assumer un côté choc, à l’image des rebelles du désert qui soignent leur coloration ou leur rouge à lèvres, bien loin d’une ambiance glaciale ou monochrome qu’on imagine pour un monde régi par la dictature ou le désert. Par moment western futuriste, avec des rafales de pistolet en pagaille, par moment annonciateur de l’intelligence artificielle, Killjoys ne cesse de surprendre et d’étonner tout au long de sa lecture.
Lire la critique sur le site : Bedeo
L’aspect symbolique et métaphorique prend largement le pas sur l’intrigue, qui se révèle finalement assez mince, se concluant d’une façon simple et poétique mais néanmoins cohérente.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
L’univers et les nombreuses références au passé ne sont pas développés, rendant difficile l’immersion. Les personnages se multiplient sans jamais être travaillés et gagner en charisme. Le résultat de tout cela est une narration compliquée, plate malgré les bonnes intentions et expédiant les affaires lors de l’emballage final auquel le lecteur risque d’accorder peu d’attention.
Lire la critique sur le site : BDGest
Les deux scénaristes s'embourbent vite dans une ambiance qui a trop tendance à ralentir la dynamique du récit, que la fin est extrêmement brouillonne et confuse, trop d'éléments qui se mélangent les uns aux autres et qui rendent l'ensemble laborieux !
Lire la critique sur le site : Sceneario
« Les secrets sont les desserts du diable […] »
COLA : Le soda est éventé, doc. Plus aucune bulle. Les boissons gazeuses font partie du passé. Le fantôme de notre enfance nous toise depuis une canette rouillée.
Umbrella Academy | Bande-annonce VF | Netflix France