Que les noms divins, comme d’ailleurs ceux des hommes, aient en Orient, une signification, c’est là un fait connu sur lequel il me paraît inutile d’insister. Nous nous engageons ainsi dans la dangereuse voie de la linguistique, tout en sachant, d’après ce qu’en ont dit des connaisseurs prudents, combien est difficile la tâche que nous assumons, tout en sachant aussi que d’autres connaisseurs, moins prudents ont cru devoir frapper cette tâche d’une condamnation sans appel.
C’est donc autour de cette double définition que se polarise notre enquête : une réflexion sur notre passé accueillant et un regard sur notre présent prometteur. En effet, si certains moments de l’antiquité libanaise demeurent dans la mémoire des hommes à travers les traditions écrites gréco-romaine depuis Homère, ou oriental depuis l’Ancien Testament et l’histoire phénicienne de Sanchoniathon, c’est que ce passé, tout comme les portes de cette côte du Levant, est resté ouvert durant tous les siècles.
Reste à définir le sens même de la “Symbolique”. Le dictionnaire des Religions la définit ainsi : “une symbolique” est un état d’équilibre acquis entre le sens que l’esprit réfléchit et puis universalise dans sa production théorique et pratique, et le sens encore inexprimé dont l’archaïsme du symbole reste porteur.”