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4,16

sur 1619 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Quoiqu'on en dise, les montagnes symbolisent la grandeur et le détachement dans l'esprit de masse. Vaincre Paphos. Il faut être Alexandra David-Neel pour célébrer cette fragile collision avec l'éternité. Mais Paolo Cognetti n'est enclin ni au ravissement ni aux émotions exagérées. Sa narration est lisse, grisâtre, dépourvue de signes de style individuel.

Pietro a un ami, Bruno, qui a vécu toute sa vie dans les montagnes, les Alpes italiennes, qui par l'appel du sang leur appartient. le père de Pietro, au contraire, est un citadin, mais il est attiré vers les montagnes par le fameux esprit edgarien de contradiction. Il se rapproche de Bruno, d'abord avec un adolescent, puis avec un jeune homme qui a quitté le chantier pour la montagne. Quand le père de Pietro meurt, le fils aîné rentre du Népal pour réaliser le dernier souhait du père : construire une maison dans les montagnes. Bruno l'aide. Sans émotions ni agitations inutiles, une amoureuse de Pietro, Lara, rencontre Bruno, dont elle aura plus tard une fille, Anita.

Rien de particulier ne semble se passer dans le livre en dehors de la disparition de Bruno à la fin. Mais si on pense qu'en faisant cette lecture on s'habituera aux personnages et qu'on sera triste de la perte de l'un d'eux, alors on se trompe.

Ce récit n'évoque ni la tristesse ni la réflexion. Il traduit ouvertement une certaine impuissance littéraire, comme une honte pour l'auteur, un jugement qui peut être émis par n'importe quel lecteur assidu, par celui qui a honnêtement essayé de chercher une signification, des signes, des secrets, dans le livre.

Ce roman est très symptomatique de l'amertume d'une impossibilité de vivre qui ne peut s'exprimer et qui s'éboule comme un sédiment périssable dans un gouffre de montagne, au même endroit où toutes les aspirations et tous les rêves ont irrémédiablement coulé, ainsi que le noyau de l'être idéaliste.
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Roman très masculin, la montagne, la construction, l'amitié entre deux hommes dès l'enfance. Beaucoup trop de descriptions à mon gout, des états d'âme en effet. de la philosophie mais très lent et l'on prévoit la fin d'emblée.
Voilà pourquoi deux étoiles seulement.
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J'ai lu ce roman sans trop m'ennuyer jusqu'au bout mais il m'a laissé de glace.

L'histoire d'une amitié virile née dès les jeunes années dans un cadre montagnard m'attirait et les écrivains italiens ont un don particulier pour décrire les émois de l'enfance.

Mais ce roman donne beaucoup trop de place aux descriptions des paysages de montagne et les termes techniques concernant l'alpinisme et la construction des maisons alourdissent le récit. Certains passages ressemblent plus au contenu d'une brochure touristique qu'à un roman.
La psychologie des 2 amis reste très rudimentaire. Seul le personnage du père du héros a un peu de consistance. Celui de la mère, intéressant, aurait mérité une plus large place.
Après la lecture de ce roman à la fin énigmatique, on reste sur sa faim et on ressent aussi de la tristesse car, autant le dire, l'intrigue et ses protagonistes ne sont pas de nature à nous donner du baume au coeur.

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