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EAN : 9782867466908
224 pages
Liana Lévi (12/09/2013)
3.38/5   61 notes
Résumé :
Depuis toujours la vie est une guerre pour Sofia. Une guerre contre sa famille, ses proches, contre le monde entier. Inquiète, débordante, excentrique, insaisissable, Sofia est toujours habillée en noir. Et son humeur aussi est souvent revêtue de noir. Pourtant elle fascine tous ceux qui l'observent depuis le jour de sa naissance. L'infirmière penchée sur sa couveuse ; le compagnon de jeu, Oscar, captivé par le monde des pirates ; la tante Marta, une militante d'ext... >Voir plus
Que lire après Sofia s'habille toujours en noirVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Mourir est un art, comme tout le reste. Je m'y révèle exceptionnellement douée. (Sylvia Plath) Lorsqu'elle leva le bras en guise de salut fasciste.
Elle pria sa collègue de la remplacer, sous une pluie automnale. Il avait parlé de femmes avec ses semblables. C'est le 6eme livre que je lis de Cognetti
traduit par Nathalie Bauer, ce livre me tient en haleine, il ne parle pas de montagne. Sofia dit un bateau qui part est à la guerre à lagobello.
Oscar comme mon petit fils qui a son livre les plus fameux pirates de Johnson a Tortuga. L' histoire générale des plus fameux pirates. Rackham le rouge l'ancêtre du Capitaine Haddock. Elle est toujours habillé en noir. le vieux Jolly Roger flotte encore sur le toit, pas sur la marmite, comme le roi-la-mort. Emma, Rossanna, Caterina, Marta et Sofia et l'ai l'AVC que de femmes je m'y perd idem Roberto, Oscar, Léo, Juri
pour les hommes et bien sur Mozzo.Hallucine comme toi, enamouré comme moi
Les acteurs ne sont que des voyageurs du temps dont le jeu s'interrompt au meilleur moment. a Lambrate
A midtown Manhattan sur un gratte-ciel ou Pablo Cognetti vivait. Hallucine comme toi enamouré comme moi. Sciascia,Moravia, Cognetti sont mes auteurs favoris avec petit déjeuner chez Tiffany sur le pont de Verrazano.
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Étrange, insoumise, borderline…. Depuis l'enfance, Sofia s'affronte à la vie, aux autres.
Excentrique, énigmatique, hors norme…… Sofia fascine ceux qui l'approchent, fascine le lecteur.
Paolo Cognetti la dépeint enfant, adolescente, jeune adulte, et il le fait très bien.
Mais il ne ménage pas nos méninges !
Combien de fois je me suis demandé qui était tel personnage, quand l'action se déroulait, où se trouvait Sofia. Un puzzle pas toujours facile à reconstituer.
Ah, il faut suivre !. Mais ça vaut le coup, vraiment, cette histoire de Sofia est envoutante.
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Traduit de l'italien par Nathalie Bauer

« Sofia, dit l'infirmière tout haut, tu sais ce que c'est, la naissance ? Un bateau qui part en guerre. »
Dans sa couveuse, Sofia intégra pour toujours cette affirmation.
Sofia nous est dévoilée à travers ceux qui l'ont connue plus que par sa vie même.
Après "Séraphine" de Françoise Cloarec et "Au prochain arrêt" de Hiro Arikawa, cette histoire m'a paru bien tiède.
Cela s'appelle un rendez-vous manqué.
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Sorti en Italie en 2012 .

Ce roman est composé de dix récits autonomes qui accompagnent la protagoniste féminine durant trente ans de son existence: depuis l'enfance dans une famille de la petite bourgeoisie apparemment normale mais parcourue de tensions souterraines, puis l'adolescence tourmentée de troubles psychologiques, jusqu'à la libération apportée par le sexe et la passion du théâtre au moment de la maturité et des bilans.
Avec une écriture précise et intense qui cache une grande puissance émotive sous une apparente simplicité, Paolo Cognetti nous trace un portrait féminin très fort: une femme trouble et inquiète capable de survivre à ses névroses et de tirer profit de soudains moments d'illumination, jusqu'à trouver, péniblement, son propre chemin.
( d'après la quatrième de couverture de l'édition italienne.)

J'ai aimé cette lecture, je me suis attachée au personnage de Sofia. Les seconds rôles sont également bien campés.
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Cher Monsieur Cognetti,
Je suis au regret de vous annoncer que je ne suis pas arrivé à reconstituer le puzzle proposé et me suis donc ennuyé.
Annoncé par les uns comme un recueil de nouvelles et par les autres comme un roman, j'ai plutôt vu une succession d'histoires courtes sans lien entre elles autre que les personnages et sans ligne de temps. C'est délibéré et c'est au lecteur de s'y retrouver.
Beaucoup de sujets sont abordés mais pas toujours approfondis, ça c'est le côté nouvelliste. le fil conducteur est la colère ou l'insatisfaction, voilà pour le côté roman noir. Entre les deux un roman-mosaïque.
Je n'ai pas accroché.
Alors que j'ai adoré la simplicité de votre dernier roman « Les Huit montagnes ».
Continuez plutôt dans cette voie : écrivez sur ce que vous aimez et pas sur ce que vous reprochez.
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critiques presse (2)
Lexpress
10 octobre 2013
Le livre de Paolo Cognetti pourrait se contenter de ces personnages découpés en mosaïque, il va bien au-delà. Avec ces brassées d'aventures quotidiennes, il nous décrit un pays secoué par les Brigades rouges, la politique, les difficultés sociales, les déceptions et les rêves de gloire.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Bibliobs
11 septembre 2013
Paolo Cognetti a bien compris les angoisses et les incertitudes des nouvelles générations, les années difficiles de l’adolescence. Surtout du côté des femmes.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Un jour, j'ai vu Noureev à Paris. Boulevard Saint Germain, je crois. Il se promenait au milieu de la foule en donnant l'impression d'être seul. Ou suspendu sur un fil à dix mètres du sol. Il transmettait une sensation d'équilibre, tu vois ? Comme les chats qui paraissent incapables de tomber. Sa démarche dégageait une sorte de conscience absolue, il fallait voir ça pour comprendre le sens du mot grâce. Ou harmonie.
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Lagobello correspondait exactement à la description de Roberto : vu du dehors, on aurait dit un parc clos. Il y avait à l'entrée des caméras de surveillance, et elle dut laisser passer ses papiers au gardien puis attendre que son frère vienne la chercher au parking. En le suivant le long des allées pavées, elle repensa aux récits de Sofia, à ses proclamations politiques contre la famille. Avec ses jardins soignés, son espace libre pour les enfants, ses maisons à l'aspect agréable et son air parfumé, le tranquille complexe résidentiel où l'adolescente avait grandi ne prévoyait qu'une seule existence possible, celle d'un couple marié avec deux enfants et un chien. Il n'y avait pas de place pour des gens tels que Marta, ni même tels que Sofia.
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" Il n'existe qu'une façon de pleurer sincèrement: pleurer tout seul, reprit-il. Voilà pourquoi on ne le fait jamais, ou presque.
__Qu'est-ce que tu veux dire? Que je fais semblant de pleurer?
--non, tu pleures pour moi. Tu as besoin de ma consolation. ET pleurer est le moyen le plus facile de l'obtenir,on l'apprend dès la naissance. "
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Cela eut un effet positif : en parlant de Sofia, Marta commença à mieux connaître Roberto. Son frère avait beaucoup changé depuis l'époque où il avait 18 de moyenne à l'université. Le mythe de la carrière avait été la deuxième grande arnaque de sa vie, juste après un mariage qui ressemblait surtout à une punition. Au bureau, Roberto se voyait dépassé par des collègues plus jeunes et plus ambitieux. Il avait eu des promotions, mais il lui manquait les qualités nécessaires pour accomplir le pas décisif, et il s'était désormais résigné à occuper une position subalterne. Il en discutait avec une grande sincérité. Il avait réévalué des vertus telles que la douceur et la tolérance. Il savait qu'il ne comprenait pas sa femme, qu'il se méprenait sur ses besoins ; chaque fois qu'ils en débattaient, il se heurtait à sa propre vision limitée du monde, mais au moins il l'écoutait. Il cita un proverbe oriental qui disait plus ou moins : si ta maison est balayée par un ouragan, ne t'enferme pas dedans, ouvre portes et fenêtres et laisse-le passer. Marta en fut surprise. Son vieux boeuf de frère découvrait le bouddhisme zen. Et elle connaissait assez les ouragans pour apprécier ce nouveau Roberto, pour comprendre qu'il était enfin devenu un interlocuteur digne de ce nom.
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Alors que sa mère se rêve à l'horizontale -sur elle plane l'ombre de Sylvia Plath- Sofia est d'emblée dans la verticalité, la lutte. Ainsi, enfant, perdue dans un magasin flanque-t-elle une gifle à sa mère pour la peur qu'elle avait eue, ou bien affirme avec aplomb dans une rédaction qu'elle ne connaît pas son père, manière de signaler à ce dernier qu'il est trop souvent absent de la maison.
Ce caractère bien affirmé et la manière dont Sofia évolue, nous les découvrons au fil de chapitres où elle ne tient pas forcément le rôle principal, dans une chronologie bousculée qui ne perd pourtant jamais son lecteur en route et éclaire -ou laisse volontairement dans l'ombre, certains aspects de sa vie. Au lecteur de combler les vides à son gré.
Ce portrait-mosaïque, fait aussi la part belle à la mère et la tante de Sofia, personnages hauts en couleur, chacune à leur façon. Vite, faites-vous une nouvelle amie, découvrez Sofia !
213 pages aux mille tonalités qui filent sur l'étagère des indispensables
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