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3,83

sur 141 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Attention pépite, gros coup de coeur. A lire absolument. Soyez curieux.

C'est le deuxième roman de Jérôme Colin, un auteur qui se confirme. J'ai vraiment dévoré "Le champ de bataille". Ce roman est un magnifique cri d'amour familial.

Le narrateur est en plein questionnement, marié depuis vingt ans, père de deux enfants, Paul et Elise. Il ne va pas bien. Son fils Paul a quinze ans, du jour au lendemain, le monstre est passé; l'adolescence !

En commençant la lecture de ce roman, j'ai eu l'impression que Jérôme Colin était chez nous, à la maison. Maman d'un jeune ado de treize ans, réclamant sans cesse contre l'injustice, claquant les portes pour un oui, pour un non, râlant continuellement lorsque l'on aborde le sujet de l'école... , je me suis dit, ce n'est pas possible, il décrit ce que l'on vit. On s'identifie, on se pose les mêmes questions.

"Combien de temps reste-t-il pour s'aimer" Quelle est en effet la place du couple aux assauts de l'adolescence ?, est une autre question posée au début du récit. On s'aime, les enfants arrivent, ils grandissent, la fatigue s'accumule, la routine s'installe, les conflits naissent de plus en plus souvent à cause des enfants qui s'affirment. Comment faire pour sauvegarder l'amour et le couple ? Éviter la crise, entretenir la flamme ?

Le narrateur ne va pas bien du tout, il a du mal à trouver sa place dans son couple, dans sa famille en tant que père. Il cherche une façon de communiquer, d'aimer. Il se pose énormément de questions, il est maladroit dans sa façon d'aimer.

Depuis le départ, il a le sentiment de s'éloigner de sa femme qui imperturbable "construit" son puzzle. L'air de rien, elle construit l'unité familiale, colmatant les brèches par son calme, son bon sens. Elle a réponse à tout, est calme, constructive, réfléchie, prend du recul et est solide comme un roc. A mon sens, elle est le fil rouge essentiel du livre, elle veille à garder l'unité de cette famille.

La violence est un des sujets du livre à plus d'un titre, familiale avec les problèmes de communication de l'ado, scolaire mais aussi celle du monde dans lequel on vit. Comment préserver la famille, conserver l'amour face à la révolte provenant de nos ados ?


L'auteur nous amène habilement d'un champ de bataille à un autre, on parle aussi de l'école, de sa violence, de l'exclusion scolaire beaucoup trop pratiquée chez nous. Souvent par facilité, les écoles font passer leurs droits avant ceux des autres, les droits des adultes priment souvent sur les droits des enfants.

On parlera enfin de la violence présente dans le monde, être ado aujourd'hui est sans conteste plus compliqué que de l'avoir été par le passé. Les réseaux sociaux, les médias relaient continuellement l'agressivité, l'animosité quotidienne du monde, les jeunes sont continuellement connectés. Je ne vous en dévoile pas plus mais ce roman intègre intelligemment l'actualité de notre époque, l'insécurité.

J'ai vraiment adoré la plume, la sensibilité de l'auteur à la recherche de la manière d'être un bon père.
Ce père qui essaie de comprendre qu'être ado n'est pas comme il le pensait indolore pour ses proches. C'est difficile, il l'exprime très bien. C'est difficile aussi de dire qu'on dit jamais assez aux gens qu'on aime, qu'on les aime, qu'on est fier de ses enfants.

Je suis sous le charme vous l'avez compris, j'ai terminé cette pépite les larmes aux yeux touchée au plus profond de moi par l'émotion.

Merci Jérôme Colin pour ce magnifique témoignage d'amour.

Foncez, ça en vaut vraiment la peine. Un auteur belge à découvrir absolument. Je suis fière des auteurs de mon pays.

Ma note : un immense coup de ♥
Lien : https://nathavh49.blogspot.b..
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Du jour au lendemain, un ado de quinze ans, Paul, devient un « monstre » , aux yeux de son papa.
Incompréhension, échec scolaire, un couple en crise face à un ado dans toute sa splendeur. Heureusement, il y a Élise, soeur de Paul, qui amène un peu de réconfort, d'apaisement au milieu de cette crise. Et surtout, il y a le « petit coin » , zone refuge d'un papa en questionnement par rapport à son fils qu'il ne comprend plus, par rapport à son couple, par rapport à lui-même,...que va-t-il advenir de cette famille?
J'ai plongé tête baissée dans ce livre et on peut dire que je l'ai lu d'une traite, dans un seul souffle comme en apnée. Je voulais savoir, je voulais que ce papa et son fils s'en sortent,... Et la dernière page lue, je regrettais de devoir quitter Paul, Élise, Léa et le papa. Ce n'est sans doute pas un chef d'oeuvre et un cinq étoiles est un peu exagéré. Mais Jérôme Colin m'a captivée et complètement emmenée dans son histoire. Et puis, est-on toujours obligé de rester le plus objectif possible? Non, cette appréciation est celle du coeur et non de la tête. Je me laisse complètement mener par l'émotion ressentie à la lecture de ce roman.
D'une plume légère, Jérôme Colin nous raconte son histoire pas du tout légère mais toujours avec ce ton plein de bonhomie. Et il nous emmène avec un sourire, celui-ci se transforme au fur et à mesure en émotions plus denses, plus personnelles.
Difficile de se séparer de ce papa, de cette famille si attachiantes (erreur orthographique volontaire).
Et nous, face à nos ados, comment réagissons-nous?
Je voulais terminer par la citation d'Erri de Luca qui débute le roman et le termine aussi: «Demain? Que sais- je de demain? Ici, il y a tout l'aujourd'hui qu'il faut. »
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C'est l'histoire d'un père qui n'en peut plus.
Il a 40 ans.
Il sent que sa femme s'éloigne de plus en plus.
Il n'est pas satisfait de sa vie et se réfugiue dans son havre de paix. Il s'installe sur son trône de faïence où il peut passer des heures à compulser ses dossiers sur des trains du bout du monde. Où à lire des articles de revue féminine que sa femme abandonne aux toilettes.
Il a parfois du mal comprendre sa vie, qui glisse doucement vers l'adolescence.
Mais ce n'est rien à côté de ce qui le mine vraiment.
Paul, 15 ans.
Son fils.
En pleine crise.
Un soir, il s'est endormi comme tous les soirs.
Gentil, aimant, respectueux.
Pendant la nuit, un étrange créature a pris sa place. Un individu qui ne s'exprime que par des mots de maximum 6 lettres, des phrases dépassant rarement le 3 ou 4 mots. Un individu ingérable, qui multiplie les provocations et qui est sur la corde raide à l'école. Les notes de comportements succèdent aux menaces de sanction.
Le père part à la dérive.
Il tente de faire face, mais se heurte à un mur.
La maison est devenu un champ de bataille où se livre une guerre des tranchées entre un père en pleine crise de la quarantaine, un fils en pleine crise adolescente, une femme qui tente de d'échapper à l'asphyxie et une petite soeur qui compte les coups.
Chronique d'un affrontement familial, ce livre étonne pourtant par un humour discret et efficace, qui évite de tomber dans le pathos. Il est par contre d'une très grande subtilité et d'une belle justesse psychologique, tant en ce qui concerne le personnage du père, que ceux de la mère et du fils. La souer est plus effacée, mais c'est malheureusement le lot du petit dernier dans ce genre de situation. Puis il y a une écriture ciselée, des phrases riches de sens, des questionnements sur la marche du monde (dont quelques belles phrases beaucou partagées sur les réseaux sociaux sur l'école), un sens du dérisoire de la banalité, sans qu'il soit insignifiant. Et, d'un coup, c'est la déflagration. le jour où tout bascule. Un véritable uppercut qui fait prendre au roman une autre dimension.
Jérôme Colin confirme toutes le promesses de son premier roman.
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Bonjour les lecteurs ...

Voici un livre qui nous retrace le quotidien de parents d'ado.
Quotidien pas toujours facile, souvent éprouvant.
Nos nerfs étant plus d'une fois mis à rude épreuve, nous en sortons épuisés, chamboulés, obligés sans cesse de nous remettre en question.

Je ne sais si ce récit est en grande partie autobiographique ou pure fiction, mais l'auteur à mis le doigt exactement là où cela fait mal.

Le narrateur, père de deux enfants, mène une vie plus ou moins confortable jusqu'au jour où il se rend compte que son ado de 15 ans à quitté le doux temps de l'enfance et aborde cette période de transition qu'est l'adolescence, avant d'entrer dans la vie d'adulte.
Période oh combien mouvementée, rien ne sera épargné aux parents.C'est la crise avec un grand C.
Si on épouse semble tenir le cap et essaye de maintenir le bateau familial à flot, lui sombre à pic.
l ne comprend plus cet échalas qui, il y a quelques mois encore, était son bébé, avait besoin de lui, le considérait comme un héros.
Dur est le réveil.
Qu'il est compliqué le rôle de parents. Un rôle qui ne s'apprend ni à l'école, ni dans les livres.
Les relations tendues à l'extrême finiront par se relâcher d'un iota .
Mais rien n'est gagné… l'adolescence est sournoise , surgit sans faire de bruits et notre ado a une jeune soeur.

Voici un livre à la fois âpre et tendre sur ces relations complexes entre nous et notre progéniture.
Un livre qui évoque nos erreurs, nos hésitations, nos faux pas, nos période de découragement où nous n'avons qu'une envie : tout envoyer valdinguer.

Que vous ayez de jeunes enfants, ou que la période d'adolescence des vôtres soit lointaine.. lisez ce livre. D'une part.. il vous ouvrira une petite lucarne sur ce qui risque de vous arriver , de l'autre, il vous rappellera de (bons?) souvenirs.
Soyez curieux.

Jérôme Colin est un journaliste belge.
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Mesdames ! Ce livre coup de coeur m'a enfin permis de résoudre un des plus grands mystères masculins. Mais que font nos hommes aux WC ? Je ne sais pas si à la maison vous entendez « je vais aux toilettes » comme s'ils allaient prier Bouddha et si vous murmurez à vos enfants « Ne reste pas derrière la porte, laisse papa tranquille » ni si vous vous contentez de 15 sec maximum en ce lieu, la queue du chat affamé contre la cuisse et la petite dernière à vos pieds préparant des confettis pour nouvel an avec l'unique feuille de PQ abandonnée sur rouleau non remplacé. Mais soyons franches : ne nous étonnons pas d'être ballonnées.

Alors pourquoi, pourquoi?Je sens votre impatience monter. Un indice : le titre de ce roman. Oui Mesdames, nos hommes sont perpétuellement en guerre, le monde entier ligué contre eux. À noter que d'après le roman le passage à la quarantaine augmenterait considérablement le temps d'introspection et donc de temps passé sur la céramique.

C'est avant tout une guerre contre la vie domestique. le quotidien, usant, déprimant, l'homme n'étant pas fait pour rentrer tous les soirs à la même heure pour retrouver veaux femme et enfants. Enfin si, il est content, rassurez vous, vous avez bien cuisiné, mais il ferait bien la guerre quand même. Alors il fait la guerre contre l'aîné devenu ado.

Où est-ce l'ado qui a déclaré la guerre le premier ? L'ado le traite de boulet, l'ado est en difficulté scolaire et s'enferme dans sa chambre en jurant. L'ado est à cet âge compliqué, ambivalent, violent. Une période de transition. le problème est que le père, derrière son côté rassurant, est aussi un peu en guerre avec lui-même.

Et puis il y a la vraie guerre. Celle de notre époque. Celle dans la rue, en bas de chez lui, les attentats de Bruxelles, bouleversant leur quotidien.

Contre toutes ces batailles, l'homme s'isole aux WC, ouvre une trappe mystérieuse et part en voyage quelque part… pour savoir où, lisez ce livre!

Pas une ligne en trop, c'est sincère, drôle, profondément juste et actuel. Sur l'adolescence mais surtout sur les combats intérieurs d'un homme d'aujourd'hui au sein d'une famille qu'il aime plus que tout.

Lien : https://agathethebook.com/20..
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Il y a des livres qu'on découvre, qu'on achète mais qu'on ne lit pas tout de suite et qu'on retrouve quelques mois plus tard, un peu par hasard. C'est un peu mon cas ici avec le champ de bataille de Jérôme Colin.

Il s'agit du second roman de cet auteur belge, paru en mars 2018 et que j'ai acheté en novembre dernier si j'en crois ce que me dit Amazon. Il trainait depuis sur mon Kindle, et c'est seulement hier que j'ai redécouvert son existence, alors que je réfléchissais à ma prochaine lecture après avoir terminé Les Justes d'Albert Camus.

" le problème avec les enfants, c'est qu'ils grandissent. Un jour, sans prévenir, ils claquent les portes, rapportent de mauvaises notes et ne s'expriment que par onomatopées. Surtout, ils cessent de vous considérer comme un dieu sur terre. Et ça, il faut l'encaisser.

La science explique qu'ils n'y sont pour rien. C'est leur cerveau en formation qui les rend feignants, impulsifs et incapables de ramasser leurs chaussettes. N'empêche. On n'a jamais rien créé de pire que les adolescents du virtuolithique.

Voici l'histoire d'un couple sur le point de craquer face aux assauts répétés de leur fils de 15 ans. Qu'ont-ils mal fait ? Rien. Mais la guerre est déclarée. Et ils ne sont pas préparés. L'école les lâche, le père part en vrille, la mère essaie d'éteindre l'incendie.

C'est un roman sur l'amour familial où les sentiments sont à vif, comme sur un champ de bataille. "

Je me souviens pourquoi j'avais acheté ce roman à l'époque : le résumé m'avait bien plu et les critiques que j'avais rapidement parcourues sur mes réseaux sociaux littéraires préférés étaient plutôt élogieuses.

Le roman se présente comme une chronique familiale somme toute assez classique, avec un père désabusé, un couple qui vacille, un fils en pleine crise d'adolescence, et une fille pré-adolescente qui s'apprête à rejoindre le camp de son aîné dans la guerre contre ses parents. Jusque là, rien de totalement transcendant mais il y a de bons ingrédients et le style de Jérôme Colin rend l'ensemble plutôt plaisant.

" J'aurais dû développer, lui dire que je faisais ça pour le préparer à avoir dix-huit ans. Pour lui apprendre à vivre avec les autres. À comprendre qu'on n'a pas toujours ce qu'on veut dans la vie. Qu'il y a des règles à respecter. Parce qu'il faut être solide pour devenir adulte. Il faut être préparé. Accepter de faire le deuil de toutes les vies qu'on ne pourra plus vivre. "

C'est d'ailleurs le sentiment que j'ai eu pendant une grosse moitié ou les deux premiers tiers du livre : c'est agréable à lire, avec des phrases bien écrites, des passages bien sentis et un récit que je suivais avec intérêt.

Et puis il y a eu un bouleversement, un moment où j'ai senti que ce roman allait me marquer plus profondément que je le pressentais au début. Je ne saurais pas en expliquer les raisons précises, je ne sais pas si c'est un véritable changement de ton dans le récit mais le dernier tiers du livre m'a beaucoup ému, je pourrais même dire qu'il m'a bouleversé.

" J'avais été un enfant. Et, du jour au lendemain, à vingt-cinq ans, j'étais devenu père sans jamais m'être posé la question du sens que cela pouvait revêtir. À partir de là, j'avais eu peur. de la maladie, de l'échec, du noir, de mon patron, de danser, de l'abandon.

« de mourir aussi ? » a-t-elle demandé. Non. Je n'avais pas peur de la mort, juste qu'elle survienne trop tôt. Avant d'avoir assez vécu.

Je lui ai expliqué ma crainte de mourir trop jeune, les attaques de panique, ces moments de terreur où je vivais avec précision l'instant de ma mort. J'étais assis, pétrifié et je la sentais me conquérir, petit bout de chair par petit bout de chair. Et je restais là, sans réagir, la laissant remporter une victoire sans combat. "

Il y a de l'absolu dans cette complainte d'un homme qui panique face au temps qui passe, aux enfants qui grandissent, aux occasions ratées, aux jours perdus. Il y a aussi beaucoup de tendresse dans ce portrait d'un père qui aime son fils et le voit devenir un homme.

En 240 pages, dans un roman qui commence de façon très classique, Jérôme Colin dit beaucoup sur la famille, la paternité, le couple, l'amour, et tout simplement la vie et le temps qui passe. Il le dit de façon simple, sans fioritures, mais avec une finesse remarquable. C'est pour moi un énorme coup de coeur, clairement l'une de mes plus belles lectures depuis le début de l'année. L'un de ces livres qu'on espère agréable et qui marque bien plus fortement que ce que l'on attendait.

" Nous avions donc une fin. Éventualité qui ne m'avait encore jamais traversé l'esprit. Un jour, comme celui-ci, nous allions devoir nous quitter. Notre histoire s'achèverait. Un jour, je ne contemplerai plus le bas de son dos et je ne me réveillerai plus à ses côtés. Nous n'existerions plus. Combien de temps nous restait-il pour profiter l'un de l'autre ? Je l'avais vue morte sur ce lit. J'avais ressenti l'abîme de son absence. Mais elle n'en savait rien. J'étais seul à détenir ce terrible secret : nous n'avions plus devant nous l'éternité. "
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Une histoire tellement réaliste et tellement une "bouffée d'air". Après l'avoir lu on ne se sent plus seule au monde ou à côté de la plaque en tant que parent. Un livre qui fait du bien et rassure sur notre rôle si difficile d'être soi en étant dans une seconde peau d'image, d'aide, de compréhension, de mise au point, ... enfin d'être parent. Un métier
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"j'ai pensé répondre: "je t'aime parce que c'est inexplicable... mais j'ai dit :
- je t'aime parce que j'ai peur de toi
- Je comprends rien à ce que tu me dis. Essaie pas de m'embrouiller! Si tu m'aimais, tu me lacherais les baskets. Parce que tu me fais chier avec tes règles à la con.

C'est ça, c'est exactement ça...
Un récit rempli d'émotions et abordé de manière humoristique parce que avouons-le, vivre avec un ado, c'est drôle et si stressant en même temps! L'adolescence est donc un phénomène aux symptômes universels et le désarroi des parents démunis face à leur tête blonde que l'on croyait inoffensive se répète partout à jamais...
Comment Jérôme Colin connaît-il si bien mon fils? Comment connaît-il si bien nos vies?
Et si je n'avais pas eu un ado de 15 ans moi aussi, l'aurais-je lu ce livre?
Pas sure...
Mais je ne regrette rien car cela fait plaisir de lire tout bas et à travers les mots de Colin ce que l'on vit au jour le jour... ce que réserve la vie d'une famille.
C'est juste, si juste, si précis, si fluide, si évident!
J'aime tant mon ado de 15 ans et pour les mêmes raisons certainement... Parfois inexplicables!
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Arghhhhhhhhhh... mais comment Jérôme Colin est-il parvenu à rentrer chez nous sans que je m'en rende compte? :-)

J'ai profité d'un après-midi sans ados ni enfants - oui, oui, cela existe! - pour me plonger dans ce livre et je l'ai dévoré du début à la fin!

Certes, ce n'est pas de la grande écriture mais ce roman a la grande qualité d'être juste, intelligent, sensible et si criant de vérité(s) - on s'y retrouve sans grandes difficultés. Bon, bien sûr, cela reste un roman donc l'histoire prend une tournure plutôt improbable dans mon/notre cas mais j'ai adoré me retrouver, à nouveau, dans ce grand Bruxelles que j'aime tant!

Encore un coup de coeur 2018!

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Jérôme Colin étant présent à la Foire du Livre de Bruxelles ce samedi 24 février, je n'ai pas résisté à l'urgence d'acheter le livre en papier sur place afin de me le faire dédicacer et, ce, avant d'en lire une seule ligne. Mais je savais que j'allais m'embarquer pour un périple intense de lecture car, Jérôme Colin, avant de découvrir -par hasard et avec un emballement presque juvénile - qu'il écrit aussi des livres, j'avais pris l'habitude de ne pas rater son émission radiophonique quotidienne, "Entrez sans frapper" (sur une radio belge, La Premiere) lors de laquelle lui et ses chroniqueurs (Sébastien Ministru, Myriam Leroy, Michel Dufranne, Jacques Fraipont, Hugues Dayez, Juliette Goudot, Eric Russon, Xavier van Buggenhout, Joëlle Scoriels.... désolée si j'en ai oublié certains) discutent de Culture avec un grand C. Pas cette inénarrable culture mainstream qui ne fait la part belle qu'au divertissement du politiquement correct d'un vide intersidéral sidérant, mais de cette culture qui vous élève et vous flatte les neurones. Un bonheur pur et une vraie bouffée d'oxygène. Bref, tout cela pour planter le décor sur le "background" professionnel de l'auteur, histoire que les lecteurs de cette chronique - un peu désordonnée, je le concède - aient une idée de qui est Jérôme Colin.

La suite sur mon blog :-)
Lien : https://readingbibliophile.c..
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