Les nuits fauves

Pas pu le lire jusqu'au bout.
livre imbuvable. Surtout parce que, en lisant, je me suis rendue compte que le personnage (l' auteur lui même je pense) transmettait le sida de façon consciente, et ça, ça m'a énormément gênée.
passez votre chemin!

Ce livre est désormais ma référence dans la médiocrité. Je l'ai lu à cause du groupe Fauve.
Si je n'ai pas aimé ce livre, c'est par ce qu'il ne parle de Rien.
Je m'attendais à ce qu'il parle des nuits fauves, mais ça n'est qu'en survole et on ne capte pas l'essence de ces nuits. Et rien que pour cela je lui en veux. Il ne porte même pas son titre alors que cela aurait pu être extrêmement intéressant. Mais alors de quoi parle-t-il ? Ce livre ne raconte pas ; l'importance du voyage et l'emprisonnement parisien, le périple de la drogue, l'acceptation de la maladie et de la mort (j'en parle après). En réalité, je suis médisant ce livre parle de certain chose. Mais, et c'est le gros problème du livre, c'est extrêmement mal écrit. Chaque phrase, chaque mot est vide et ne raconte rien. Ça a été très dur de lire ce livre. L'auteur ne fait que de décrire ce qu'il se passe et c'est incroyable de dire cela, mais c'est exactement ce qui rend l'oeuvre vide et plate. On enchaine les petites histoires entre elles sans lien et on les quittent de façon brutales et gênante. Et même si l'auteur essaye de « faire de belle phrases », comme avec toutes ces questions rhétoriques ridicules qui ne sont là que pour faire mystérieux et penseur, tout est pâteux même les scènes de sexe qui même brutales sont mal dites.
Donc en réalité, ce livre parle de certaines chose, mais, l'histoire d'amour, le quotidien du personnage, la dégradation des corps et des esprits, le sexe, la morale, l'initiation à l'écriture et au cinéma et donc l'histoire, est gâché par une écriture catastrophique. Ce qu'il nous reste d'intéressant, c'est le traitement de l'homosexualité et l'invitation au plaisir du sexe véritable. L'homosexualité et survolé mais il propose une lecture de ce qu'être gai signifie. Mais même ces deux choses sont gâchées. Je pense notamment au sexe décomplexé avec Laura qui aurait pu être une ouverture à plein de choses ; la description des gestes, des sensations, ce que ce plaisir signifie, la réécriture totale de ce que le sexe doit signifier, ce que cela change dans la vie une telle relation sexuelle... mais non, tout ce que l'on apprend c'est que c'est le pied à chaque fois, et c'est tout. Même la tragédie est ratée.
Ce livre est donc pour moi à prendre comme une autobiographie. Une vie qui est a critiqué. Cyril Collard devait probablement être comme ses personnages. Déconnecter de la réalité, vivant uniquement grâce à l'argent, voyageant partout mais vite perdu, droguer, sans aucun regard sur sa situation, jeune et con. Je sais que c'est prétentieux de penser connaitre un être humain uniquement grâce à un livre, mais il en transpire forcément l'être qui l'a écrit et pour moi, celui-ci écrivait un livre, pour pouvoir réaliser un film après et rien d'autre. L'oeuvre est donc manqué. J'irai voir ce film dans pas longtemps pour savoir si je me trompe, et je l'espère, ce film a été élu meilleur film de son année.
Je le redit pour bien être compris, mais ce qui fait que j'ai détesté lire c'est surtout, SURTOUT, l'écriture. Les mots sont vides et creux, ils décrivent, et ne font que ça, mais sans rien d'autre. On se contente de suivre la vie d'un parisien qui va crever mais, et je ne pense pas que c'est par ce que je ne suis pas rentré dans le livre, rien ne nous donne envie de le sauvé, ni même de le voir mourir. le livre est long, et c'est incroyable qu'avec sa longueur il réussisse à ne rien développer. L'histoire n'avance pas car on suis la vie du personnage et c'est normal que tout n'avance pas tout le temps mais ces moments de flottements ne sont pas plaisants à suivre et ne sont absolument pas instructif, répètent des schéma, ne sont pas un appel à l'imagination, ne décrivent même pas les petits moments de vie de ces personnages. Ce livre est une caméra sans caméraman. Finalement, ce livre, est un livre pour gens qui n'aime que lire qu'en surface. C'est aussi un livre de parisien car il nous balade partout dans la ville mais perso, je n'en ai rien à foutre que tu nommes l'entièreté des cafés de paris, ça ne fera que rougir les Parisiens qui pourront dire ; tiens, j'y suis déjà aller. Cyril Collard semble vendre à la fois le rêve de la vie parisienne et en même temps sa débauche sauf que non !!! même pas !! rien n'est chanté, rien n'est gueulé (même si Laura cri, trop). Je n'arrive pas à croire qu'aucune critique ou louange soit faite lorsque les personnages prennent de la drogue. Ils en prennent, et ? c'est tout. Rien, aucune morale juste de la drogue.

Je suis tout de même heureux de l'avoir lu, savoir en parti d'où vient le groupe « fauve » est un petit plaisir. Et il est bon de se heurter contre ce que l'on hait. Il n'est vraiment pas impossible, je l'aimerais, que je sois tout simplement passer à côté de l'oeuvre et de son intérêt. Mais, j'ai 18 ans, je suis presque la cible de l'oeuvre et pourtant je n'ai rien aimé. Je banni les personnages, l'auteur et le livre, pas dans le sens où je veux qu'il disparaisse, surtout pas, mais dans le sens où je pense qu'il faut banni le mode de vie de ces personnes car il n'y a rien de bon à garder, il ne faut pas les prendre en modèle ces personnages car ils mènent tous à la destruction (ce qui n'est même pas exprimer dans le livre, je sens que l'auteur critique ce mode de vie mais ne le dis et ne le faut pas dire par ses personnages). Rien n'est à garder appart l'expression de la sexualité et l'homosexualité.

(Désolé pour les fautes, au moins lui il n'en faut pas)