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3,96

sur 1136 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mathias est sacrificateur dans des vallées reculées d'Albanie: il apaise les esprits en sacrifiant des chevres qu'il précipite de la montagne. Ce rite ancestral accompagne les grands evenements de la vie des autochtones: naissance, mariage etc.
Mais le chef local de la mafia lance un contrat sur sa tête: Mathias doit fuir à travers la montagne.

Lou et Elias, accompagnés de 4 autres touristes ont gagné un trek de 3 jours afin de tester un nouveau circuit de randonnée au coeur des montagnes albanaises.
Ce qui devait être une belle escapade sportive va se transformer en cauchemar

Deux histoires donc,qui, evidemment, vont se téléscoper: j'ai aimé celle de Mathias, celle de Lou m'a trés vite agacé.

Paradoxalement, c'est l'histoire de l'espece de sorcier/chaman que j'ai trouvé la plus crédible. Sandrine Colette a su remarquablement traduire l'ambiance de ces vallées méconnues où les rites ancestraux rendent une atmosphère mystique, quasi fantastique.
Lou et ses potes partent de 1500 metres pour aller à 2500 au début du mois de mars dans une contrée sauvage où les structures touristiques sont réduites au minimum. Ils ont mal aux jambes, bizarre! ils ont froid, bizarre! il y a de la neige partout, bizarre! et même des tempêtes de neige et même des crevasses, bizarre, bizarre! comme c'est étrange.En trois jours : crevasses, tempete de neige, avalanche. Seul manque le yeti! C'est surement du aux esprits maléfiques de la montagne! ça m'a laissé de glace.
Le final est captivant, invraisemblable mais prenant.

J'aime les romanciers qui cherchent à sortir des sentiers battus, à nous montrer autre chose; c'est pourquoi j'ai mis 3 étoiles.
En tout cas, ce livre fera bien rire les montagnards chevronnés.

Mais ce n'est que mon humble avis
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Deux histoires en parallèle.
Celle de Mathias, sacrificateur, qui jette des chèvres du haut des montagnes pour éloigner le mauvais sort. Il se voit presque contraint de prendre un apprenti, un successeur.
Celle de Lou qui est l'une des six participantes à une randonnée en montagne. Un week end gagné avec son mari, direction l'Albanie avec quatre inconnus et un guide mis à disposition.
Dans des deux histoires tout ne va pas se dérouler comme prévu.
Un rythme effréné nous fait participer à l'urgence des situations, laissant guère le temps pour réfléchir. Une histoire original même si parfois le scénario est un peu tirer par les cheveux. Je n'ai guère apprécié la fin.
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Deuxième roman de Sandrine Collette que je lis et mon enthousiasme du début s'est un peu estompé. Ce roman est raconté par deux personnes Matthias le sacrificateur et Lou une gagnante à un trek de 3 jours dans les montagnes Albanaises en compagnie de son petit ami et de 4 autres personnes, les chapitres ne sont donc pas numérotés mais titrés soit par le prénom de Matthias qui raconte alors l'histoire à la première personne du singulier ou par le prénom de Lou qui elle aussi raconte l'histoire à la première personne du singulier, nous avons donc deux points de vue différents mais aussi peu de personnages donc on ne s'y perd pas. le début du livre m'a emballé direct, je me suis même vue le lire d'une traite tellement je l'ai trouvé prenant, malheureusement plus je tournais les pages et moins l'envie de connaître la fin (que j'ai réussi à deviner assez rapidement) m'est venue. A la fin du livre, je me suis dit "tout ça pour ça" et bien bof, heureusement que Sandrine Collette a une écriture agréable et qu'elle arrive à jouer avec nos nerfs car sinon j'aurais vraiment trouvé cette histoire plate et sans grand intérêt, il me reste Un vent de cendres dans ma PAL que j'ai la chance d'avoir dédicacé, j'espère qu'il me réconciliera avec cette auteure qui est quand même pas mal encensé autour de moi.
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Pas mal de suspense, les chapitres sont alternés entre une femme en trekking avec un groupe et un "sacrificateur de chèvres". Finalement les deux récits se rejoignent.

De beaux paysages, on ne s'ennuie pas et les personnage sont correct même si ils n'ont pas beaucoup de personnalité (mis à part le sacrificateur qui lui est un vrai ours des montagnes).

Arrivé dans la dernière ligne droite du roman le suspense s'essouffle un peu, la fin est très classique.
Une bonne lecture tout de même et divertissante quand on veut passer le temps.
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Peut-on grelotter et étouffer en même temps ? Avoir envie à la fois de mettre double épaisseur de couette et d'ouvrir la fenêtre en grand pour mieux respirer ? Oui, en lisant ce thriller - édité d'ailleurs dans la collection 'Sueurs froides', bien nommée en l'occurrence.

Il était une fois six touristes embarqués avec un guide dans un trekking à 2000 m. d'altitude au mois de mars. Pas des vrais baroudeurs, pas tous taillés pour l'aventure, mais qu'importe puisque le périple tourne vite au cauchemar pour tout le monde quand une tempête de neige se déchaîne. On devine les difficultés, angoisses et tensions que la situation engendre, surtout que ça dure... un certain temps.

Sandrine Collette est douée pour titiller nos peurs ancestrales. On trouve dans ses intrigues des éléments anxiogènes communs aux contes populaires : enlèvement et séquestration (Des noeuds d'acier), monstre (Un vent de cendres), présences inquiétantes, peur de se perdre, de mourir de faim et/ou de froid comme dans ce roman - avec superstitions et rituels flippants à souhait en prime.
Je me suis régalée sur les deux premiers tiers du récit, mais ennuyée crescendo sur la dernière partie que j'ai trouvée interminable, trop oppressante façon film d'action, invraisemblable. Pas grave, j'ai savouré le début et je ne doute pas d'apprécier de nouveau cette auteur douée pour scotcher et mettre mal à l'aise le lecteur, et qui sait renouveler les cadres de ses intrigues.

Merci Marina !
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Drôle de voyage entre "amis", en Albanie, pour grimper tout en haut d'une montagne. Un groupe de 6 personnes qui ne se connaissaient pas avant se retrouvent paumés dans le froid, la neige, les avalanches, avec un guide étrange… En parallèle, l'histoire de Mathias, sacrificateur de chèvres…

J'admets que j'aime beaucoup la plume de Sandrine Collette, en revanche j'ai été un peu agacée par les invraisemblances de ce récit de survie un peu répétitif parfois (il neige, il vent, pan une crevasse, on a faim, on a froid…), alors que les passages du sacrificateur dégageaient un côté poétique et mystérieux qui tranchait vraiment, du coup.

Dommage car j'aurais aimé aimer ce livre, il avait tout pour me plaire. Au final, un moment de lecture agréable et assez dépaysant en cette semaine de canicule, mais je reste un peu sur ma faim quant au déroulement du récit, tout ça manque un peu de jus !
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Sandrine Collette, née en 1970 à Paris est une romancière française. Passé un bac littéraire puis un master en philosophie et un doctorat en science politique, elle devient chargée de cours à l'université de Nanterre tout en travaillant à mi-temps comme consultante dans un bureau de conseil en ressources humaines. Ce roman, Six fourmis blanches, date de 2015 et j'ai bien cru ne jamais pouvoir le lire, tant la file d'attente était longue à la médiathèque de ma ville.
Un petit groupe de six touristes s'est lancé dans un trek de quelques jours dans les montagnes d'Albanie, sous la conduite De Vigan, un guide local. Surpris par une tempête de neige imprévue, l'expédition tourne au cauchemar après un premier mort. Dans ces mêmes montagnes, Mathias, sorte de chaman chargé par les populations d'éloigner les mauvais esprits en sacrifiant des chèvres lors de cérémonies ancestrales, fuit les hommes de main d'un nommé Carche, un vieux caïd de la vallée cherchant à se venger de la mort d'un de ses jeunes parents dont il tient le sacrificateur pour responsable.
Deux histoires contées par deux voix en chapitres alternés : celle de Mathias et celle de Lou, l'une des touristes, et bien entendu ces deux histoires finiront par se croiser pour n'en plus faire qu'une. le début du roman, avec le personnage de Mathias, crée une ambiance légèrement mystérieuse faite de superstitions et croyances des temps anciens avec des sacrifices d'animaux pour conjurer le mauvais sort et favoriser l'avenir des mariés ou des nouveaux nés, ces grandes événements de la vie. de leur côté nos randonneurs amateurs paraissent bien guillerets à ce point du récit et le lecteur attend que ça dégénère, sans savoir encore d'où viendra le coup.
C'est la nature dans toute sa puissance sauvage qui frappe. Et là nous pouvons féliciter l'écrivain qui sait bien rendre la fatigue des marcheurs, dans un premier temps, qui est souvent occultée dans les récits de voyageurs pédestres ; puis quand le vrai danger arrive avec son premier mort, les différents stade de la détresse et de l'angoisse prennent le lecteur à la gorge. On souffre avec eux. Souffrances physiques suivies de souffrances morales quand des choix cornéliens devront être faits (continuer à marcher ou s'arrêter, abandonner un mourant pour peut-être sauver les autres…), ce genre de cas de conscience qui exacerbent le suspense. Pour Mathias, il est aussi question de survie mais lui n'affronte pas des éléments déchainés, ce sont des hommes qui veulent le tuer. Tous ces fuyards finiront par se regrouper, mutualisant leurs peurs et les périls et comme Sandrine Collette trouve que ce n'est pas assez, elle incorpore à son récit un fameux coup de théâtre qui va rogner les dernières miettes du moral de Lou.
On retrouve dans ce roman les éléments sur lesquels l'auteur s'appuie souvent, l'homme affrontant les éléments déchainés de la nature, les cas de consciences et les choix moraux. C'est écrit d'une plume alerte sans s'éterniser dans des détails superflus, bref c'est un bien bon bouquin.

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Un conseil avant de commencer la lecture de ce thriller, attendez que l'on soit en pleine canicule.

Dès les premières pages, Sandrine Collette plonge son lecteur dans une atmosphère glaciale en l'entraînant dans un coin reculé d'Albanie. A chaque chapitre, le narrateur change, en alternance avec Mathias et Lou. Mathias pratique là-bas des rites ancestraux, il a "le don" et est appelé par les familles pour chasser le mal en sacrifiant des chèvres. Lou est une jeune touriste, elle fait partie d'un groupe de randonneurs qui partent pour un trek dans les montagnes albanaises accompagné d'un guide. Deux histoires, deux ambiances...

J'ai bien aimé le début du livre avec cette aura de mystères qui entoure Mathias. J'ai beaucoup moins accroché à la description de l'expédition en montagne. Je m'y suis même ennuyée. C'est la première fois que cette auteure me déçoit. La cordée est décrite comme une seule entité, la psychologie de chacun des personnages aurait pu être plus travaillée. L'auteure s'attache à décrire les conditions météorologiques déplorables et de ce fait les difficultés rencontrées et la lente progression de la cordée, mais on finit par tourner en rond. Justifier les accidents de parcours par une menace mystérieuse qui plane, ne suffit pas. le final, un peu attendu, tombe également à plat. Des invraisemblances, des évènements tirés par les cheveux : , ont fait que j'ai eu du mal à entrer dans cette histoire et à y croire.

Petite baisse de régime pour une auteure que j'adore habituellement et que je suis de près. J'accorde un 12/20 à ce titre paru en 2015 qui avait échappé à ma vigilance. Sandrine Collette s'est bien rattrapée depuis car j'ai aimé tous ses livres et notamment son dernier, le magnifique "On était des loups" où elle met à nouveau en scène tout son talent.
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Une histoire qui se déroule dans les montagnes autour de Valbona où j'ai d'excellents souvenirs d'un accueil chaleureux et d'une nature vierge?

Une histoire racontant un trek hivernal pour une randonneuse?

Un thriller addictif et haletant qu'on ne lâche pas une fois commencé.

Certes, les Six Fourmis blanches offre un bon moment de lecture, c'est du travail bien fait. 

Mais je décroche quand on invoque les esprits ou le diable. Je suis diablement cartésienne, le surnaturel m'agace. Je suis mauvais public pour les films d'épouvante. Parfois ces incursions dans l'irrationnel sont justifiées, dans l'évocation de coutumes locales. La Transylvanie et les vampires de Dracula, par exemple. L'Albanie, aux confins de l'Europe, dans les Balkans, le pays des Aigles comme on l'appelle parfois héberge des coutumes d'un autre temps, comme la vendetta, les tours...vierges jurées. Des sacrifices d'un bouc (chèvre) émissaires y ont-ils encore lieu? Un des narrateurs est le Sacrificateur qui précipite les chèvres du haut des montagnes, il a du charme ! Comme mon esprit critique me titillait je me suis promenée sur la Toile à la recherche de sacrifices, ou de bouc émissaire dans les Balkans, et j'ai été surprise de découvrir une fête de l'été (ou de Saint Georges) au Kosovo où des chèvres et moutons étaient sacrifiés, sans parler de la fête musulmane du sacrifice du mouton....

Pour la randonnée qui tourne mal dans le mauvais temps et la tourmente, c'est très bien fait, on ressent le froid et la peur, on tremble quand une crevasse s'ouvre sous les pieds des marcheurs encordés. Un petit clignotant d'incrédulité s'allume.  Pour les glaciers, j'ai médit! Il y a vraiment 8 glaciers de petite envergure en Albanie,  proche du Monténégro (selon un site anglais,trouvé sur Internet). le pic le plus haut  au-dessus de Valbona approche 2500m . Parce que je suis exigeante! Si on me balade, j'aime bien qu'on détaille le contexte.
Lien : https://netsdevoyages.car.blog
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Nom d'un yéti poids plume ! On aura beau essayer de me convaincre que la montagne, ça vous gagne, après cette frissonnante lecture qu'est Six fourmis blanches de Sandrine Collette, vous ne me verrez pas de sitôt tester sur site la véracité de ce slogan !

Je ne sais pas si vous aviez un cauchemar récurent quand vous étiez petit·e (si oui, partagez-le en commentaire, que je me sente moins seule !), mais moi, je faisais souvent des "cauchemars de Tintin au Tibet". Entendez par là : peur de me retrouver comme Tchang seule, sur le point de mourir de froid, ou de faim, traquée par les bêbêtes du coin, et ce, à mille milles de toute terre habitée (réussirez-vous à saisir cette référence ?).

Et v'lati pas que, alors que je suis devenue une adulte (presque) pleine de bon sens, Sandrine Colette me refourgue cette frousse en plaçant son intrigue dans les montagnes enneigées d'Albanie, et la pare d'une narration à double-voix : d'un côté, celle de Mathias, sorte de berger empreint des superstitions locales, exerçant une fonction très particulière que je ne dévoilerai pas ici tant elle m'a cloué le bec ; de l'autre, celle de Lou, française embarquée avec cinq autres français dans un trek de trois jours. Vous vous en doutez, tout ne va pas se passer vraiment comme prévu, et bientôt, cette charmante équipe va se retrouver confrontée aux craintes de mon enfance : la peur de se retrouver seul, sur le point de mourir de froid ou de faim, traqué par la bêbêtes du coin, et ce, à mille mille de toute terre habitée (indice pour la référence : elle concerne un célèbre auteur aviateur).

Ce que j'ai beaucoup apprécié dans ce roman en dehors du sentiment d'angoisse grandissant qu'il procure habilement, c'est que ...

[...la suite sur le blog !]
Lien : https://www.chezlaurette.org..
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