AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,11

sur 13703 notes
Je ne vais sans doute pas me faire des amis en rédigeant cette critique, mais tant pis : le livre, apparemment, plaît beaucoup, et ma petite goutte de vitriol se noiera dans cet océan de louanges.

Je ne tresserai aucune couronne à cette Tresse, tellement convenue que tout lecteur en devine les points de rencontre ou de contact malgré l'isolement géographique et culturel des trois héroïnes. Il s'en est fallu d'un cheveu que je n'abandonne cette lecture avant la pose de l'élastique final autour des brins réunis. Ce n'est pas un roman qui décoiffe, tant s'en faut.

La Tresse est l'exemple type du roman formaté pour plaire: une langue simple, et même simplissime, des images sorties du manuel des clichés à la mode - ah, ce "papillon dans le ventre" symptomatique des émois féminins, qu'on retrouve même dans..Paris Match (Oui, j'avoue, j'ai lu Paris Match...chez le coiffeur, je reste dans le sujet!) J'ai dû le trouver 3 ou 4 fois dans ce court roman! Et je ne suis pas mécontente que ce livre me donne l'occasion d'épingler cette métaphore de bazar.. comme un papillon!

Pour la structure à trois brins, cette technique des récits croisés, elle est la panacée de tout récit policier qui se respecte: on s'arrête pile quand ça devient inquiétant, cruel,ou triste, et , zou, on change de focale, on embraye sur le recit numéro 2 ou 3, créant tension et frustration, et suscitant le désir de lire qui est le moteur de toute lecture.

Sauf qu'ici, ce procédé enseigné dans tous les cours de scénario ou de narratologie est complètement artificiel. Aucun suspense. Les effets de rupture sont aussi téléphonés que les effets de miroir-la cancéreuse chauve devenue l'Intouchable de son cabinet d'avocats, etc...

Le seul récit qui ait eu quelque intérêt à mes yeux et qui m'ait empêchée de fermer le livre au bout de 50 pages est celui qui a pour héroïne Smita, la jeune Indienne intouchable. Mais il y a mille livres sur l'Inde plus intéressants, plus nourris, plus fouillés que ce tiers de roman si l'on veut se pencher sur cette civilisation fascinante et révoltante à la fois...

Désolée pour tous les amis babeliotes que ce livre a passionnés.

Cette fois je ne serai pas de mèche, je me sens même le poil tout hérissé quand j'y pense..
Commenter  J’apprécie          420117
Un très beau premier roman. Un roman où l'image de la tresse prend tout son sens. Les destins de 3 femmes vont être reliés par leurs cheveux, comme 3 brins qui formeront une tresse. 3 histoires qui s'entrelacent, se révèlent sous nos yeux. Sans pathos, mais infiniment touchants.
Smita en Inde. Giulia en Sicile, à Palerme. Sarah en Amérique.
3 femmes, 3 parcours, 3 vies de combats.
Une belle ode aux femmes, à leur courage, à leur espoir, à leur force.
Commenter  J’apprécie          38820
Découvert ce premier roman grâce à une émission TV très matinale....
Je me suis empressée de l'acquérir ...le jour même !
Trois destins féminins aux 4 coins du monde,qui ne se rencontreront
jamais, reliés toutefois par un fil étonnant, qui est symbolisé par "les
cheveux"...Chacune de nos personnages féminins... rencontreront
à des étapes, et lieux éloignés... cet élément physique humain,du
"cheveu"...

Trois destins féminins racontés par Solène, écrivain public, qui va rencontrer ces femmes à des moments critiques de leur existence, au Palais de la Femme (Refuge pour les femmes démunies, créé il y a plus d'un siècle par Blanche Peyron )

Des femmes qui se battent pour leur liberté, leur dignité
La première figure féminine, Smita est une intouchable, elle assume
au quotidien parmi les taches les plus répugnantes celle d' "extracteur",
ce qui signifie que faute de latrines, ces intouchables ramassent la
"merde" des autres. Smita ne supporte pas l'idée que sa fille vive la
même honte et la même vie indigne... Elle se battra donc, fera des
centaines de kilomètres dans les conditions des plus éprouvantes,
pour honorer Vishnou dans un sanctuaire lointain... et faire le souhait, trouver la force pour que sa fille aille à l'école; qu'elle apprenne à lire et à compter, et qu'elle puisse vivre une autre vie.

Etant des plus démunies, Smita se fera tondre la chevelure ainsi que celle de sa petite fille en offrande à Vishnou...

Puis Giulia, très jeune femme sicilienne, vivant à Palerme, aux abords de sa vie d'adulte, entre un père adoré, qui lui a appris son métier qu'il exerce dans un atelier fondée par sa famille: un lieu où on fabrique
des perruques et postiches, avec des "vrais cheveux"...

Soudain la catastrophe: le père tant aimé a un accident grave et tombe dans le coma. Il décédera sans avoir repris connaissance. Simultanément,
Giulia apprend que l'atelier croule sous les dettes, et qu'il va falloir
fermer et licencier les ouvrières qui ont toujours travaillé avec le
père de Giulia et elle-même. En dépit des difficultés, et la désapprobation
de sa mère ainsi que ses soeurs, elle se battra comme une lionne... pour sauver l'atelier de son père et poursuivre l'activité de ce dernier, en important des vrais cheveux... d'Inde....

Dernier portrait féminin, Sarah,vivant au Canada, quarantenaire,
brillante avocate, associée dans un cabinet prestigieux, trois beaux-enfants,
la réussite absolue, en dépit de deux divorces...Tout semble lui sourire,
en dépit d'une vie happée par sa carrière, et l'obligation de performance...
Et là aussi, le cataclysme: Sarah, après un malaise et une fatigue grandissante, est confrontée brutalement à la maladie...

Elle aura la révélation du monde impitoyable du travail où les "malades et
les faibles" n'ont pas droit de cité !!.

Après les séances de chimiothérapie, elle se décidera à se rendre à une boutique spécifique où on peut trouver des postiches et des perruques... Sarah, grâce à une perruque réalisée avec de vrais cheveux...provenant... devinez d'où ?? : d'Inde, et fabriquée par l'atelier sauvé par Giulia, en Sicile...retrouvera la flamme...et l'envie de se battre....

Cette perruque est bien plus que des cheveux... elle sera le symbole
de l'espérance et de l'envie de vivre de Sarah, retrouvée...

Trois histoires de femmes vaillantes, combatives, déterminées qui
grâce à leur courage, leur volonté farouche ,parviennent à infléchir leur
destin, qui semblait tout tracé, à conquérir leur indépendance et à
réaliser leurs rêves ....
Un premier roman lumineux, qui diffuse avec bonheur des flux
d' énergie , de dynamisme et d'espérance , bienvenues...

Un très heureux moment de lecture , intense et communicative.

La seule gêne, minime, fut dans la structure, la forme, pourtant
très astucieuses des trois récits entrelacées, comme une tresse
de cheveux...Pour ma part ces alternances, césures m'ont quelque
peu bloquée...J'ai choisi de lire ces trois parcours féminins, séparément, dans leur entier...en me concentrant sur chaque personnage féminin, à la fois...

"Epilogue

Mon ouvrage est terminé.
La perruque est là, devant moi.
Le sentiment qui m'envahit est unique.
Nul n'en est le témoin.
C'est une joie qui m'appartient,
le plaisir de la tâche accomplie,
la fierté du travail bien fait.
Tel un enfant devant son dessin, je souris. (...)


Je dédie mon travail à ces femmes,
Liées par leurs cheveux,
Comme un grand filet d'âmes.
A celles qui aiment, enfantent, espèrent,
Tombent et se relèvent, mille fois,
Qui ploient mais ne succombent pas.
Je connais leurs combats,
Je partage leurs larmes et leurs joies.
Chacune d'elles est un peu moi. " (...)
[p. 221-222]


© Soazic Boucard- Tous droits réservés- 16 mai 2017
Commenter  J’apprécie          25517
Dans ce roman, nous faisons connaisssance avec trois femmes :
-Smita, une jeune Dalit (intouchable) d'Inde. Elle doit vider les excréments des latrines sèches, là est son métier. Elle ne veut pas que sa fillette de 6 ans subisse le même sort. Avec son mari, ils réunissent leurs économies et l'inscrivent à l'école. Pas simple. Smita décide de prendre son destin en mains.
- Giulia vit en Sicile. Elle dirige avec son père, une petite entreprise où on fabrique des perruques avec les cheveux des Siciliennes. Hélas, les affaires, ne marchent plus. Elle rencontre Kamal, un indien Sikh qui va lui apporter une solution à ce problème.
- Sarah Cohen est une avocate installée à Montréal. Son ambition est sans bornes au point de mettre sa vie personnelle de côté. Elle paraît inhumaine jusqu'au jour où elle apprend qu'elle a un cancer déjà bien avancé. Elle va alors regarder la vie d'une autre façon.
Les vies des trois femmes vont connaître un point commun sans qu'elles se connaissent.
L'écriture de Laetitia Colombani est très belle.
Le contenu est habilement structuré. Les chapitres sont consacrés successivement aux trois femmes ( trois brins pour une tresse ) et se terminent chaque fois sur un point de suspense. Heureusement, on ne met pas trop longtemps à retrouver les personnages car les chapitres sont clairs et courts.
Au début du récit et après six ou 7 chapitres, on peut lire un texte poétique écrit par une ouvrière de l'atelier de Giulia, certainement la plus vieille d'entre elles, la Nona, au sujet de la confection d'une perruque. Ces courts textes me semblent très importants pour effectuer le lien. En effet, le point commun entre les trois femmes est bien la chevelure.
C'est un roman magnifique découvert grâce à la grande librairie et aux appréciations de mes ami(e)s babeliotes.
Commenter  J’apprécie          24128
♫Aide-toi et le ciel t'aidera
murmure une petite voix
voilà ton mantra
et tu traces ton chemin
traces ton chemin

Il faudrait stopper
le temps des demains
chanter maintenant
un autre refrain
voir d'autres destins
effacer l'angoisse
ce ciel incertain
ces corbeaux qui passent . ♫
Nolwenn Leroy - 2017 -

Souviens-toi . le Yémen . le Monde d'Aïcha.
Même époque. Autres Endroits.
Le Niqab. Lucarnes . Qu'est ce que tu vois ?
L'habit noir. le corps beau. Qu'est-ce que tu Croâ ?
Dans ce monde à chacun son Karma
Libère ton énergie, concentre toi sur ton bindi
ton troisième oeil, écoute ce qu'il te dit
"Nul ne doit toucher de ses mains les excréments humains" signé Gandhi
Ne t'abandonne pas à la fange, ton darma maudit
L'espoir n'est pas dans cette vie
Un seul hic, elle aime un Sikh
un voilà tout... violence chic
Ne pas perdre le fil,
Je dois m'y accrocher
limbes de certains rêves oubliés
Pénélope attend la fin de l'Odyssée
Mesdames, l'image que vous renvoie le miroir
doit être votre alliée, non votre ennemie
L' estime de soi, c'est en vous qu'il faut croire...
♫Resiste
Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout, va
Refuse ce monde égoïste♫
Comédie musicale - 2015 - France Gall
coécrit par Laetitia Colombani

les anciens Jedis, les nouveaux Padawans,
On n'est pas couché selon le père Ruquier
Je suis ton pèRe, T'es elLes
Combien de cheveux pour coiffer
une Grosse Tête ?
Yann Moix le cynique peut se rhabiller
Laetitia, ton livre je l'ai vraiment aimé.



Commenter  J’apprécie          2329
Trois Femmes.

Smita. Sarah. Giulia.

Trois parties du monde.

L'Inde. le Canada. La Sicile.

Un bien beau roman. Une ode à la femme, à toutes les femmes.

Elles ne se connaissent pas. Ne viennent pas de la même culture, ne vénèrent pas les mêmes dieux mais elles ont en commun cette volonté de s'élever au dessus de la société, des clichés et d'elles-mêmes.

Chacune de ces « amazones » devra se battre contre un monde hostile, chacune à son échelle, pour finir par devenir une autre.

Laetitia Colombani livre ici un ouvrage touchant, simple et prenant et très bien construit. J'aime lorsqu'on sent bien la maîtrise du récit, l'auteur sait dès la première ligne où elle veut nous mener et ce, jusqu'à la dernière ligne de son roman.

Du coup, un livre qui se lit vite et qui va droit au but. Il m'aura juste manqué un peu de nuances.

Peut-être pour moi un peu trop manichéen.
Commenter  J’apprécie          20916
Ce livre que l'on voit passer toutes les semaines, si ce n'est pas tous les jours, je savais juste qu'il s'agissait de trois femmes dont les destins allaient finir par être mêlés à la manière de trois brins qui font une tresse. Mais j'ignorais que j'allais y découvrir le sort des Dalits, ces intouchables qui doivent tous les jours toucher les excréments de leurs voisins, les ramasser à mains nues, jusqu'à l'évidente nausée, avec pour seule consolation le fait de se dire que c'est leur Karma, et que leur prochaine vie sera forcément meilleure. Je savais la condition des femmes en Inde difficile, je savais la violence qui leur est faite, les viols banalisés. J'ignorais les Dalits, j'en suis bouleversée.

Avec beaucoup de talent, Laetitia Colombani n'a pas hésité à nous dérouler le fil de trois histoires de femmes touchantes, marquantes, émouvantes, voire révoltantes.

Le cancer du sein, qui touche tant de femmes, une sur dix, peut-être plus, j'ignore les derniers chiffres, est brossé dans tout son ensemble. Elle dénonce le fait que dans notre société, quand le cancer frappe à notre porte, il nous ferme bien des portes : celle de l'emploi souvent, parce que placardisée ; celle de la banque, qui ne veut prendre aucun risque ; celle des voisins souvent, même de certains amis, qui pensent peut-être que c'est contagieux... le cancer stigmatise à tort et réduit la personne à sa tumeur, quand elle-même doit trouver du soutien pour mener à bien la bataille.
Un cancer, ce n'est pas la fin pourtant.

Et la troisième, l'Italienne, va se battre pour la tolérance, et les unions mixtes. Elle va imposer la blanche et le bronzé, elle va se battre pour sauver aussi les femmes et leur emploi, l'indépendance passant d'abord par là.

Un livre très touchant, mais que je n'ai pas trouvé bien gai à cause des graves sujets qu'il traite, et ce, malgré la force qui s'en dégage.

Les femmes sont des battantes, vous le savez j'espère !
Commenter  J’apprécie          13519
Sortie très médiatisée pour ce roman capillaire. La présentation qui en a été faite est attractive : trois femmes, trois tranches de vie, trois destins aussi éloignés que possible, et pourtant… Ce qu'elle partageront se pressent dès les premiers chapitres (pas besoin d'être Holmes pour deviner ce qui peut unir une indienne intouchable , une perruquière italienne et une jeune femme canadienne atteinte d'une maladie grave…).

Ça devrait être émouvant, j'aurais dû compatir et me sentir concernée par ce qui arrive à ces trois femmes, et par leur lutte contre l'adversité : j ‘ai essayé, et pas réussi.

Est-ce le style d'écriture, assez factuelle, journalistique qui ne parvient pas à faire passer l'émotion? Est-ce que les histoires sont trop convenues, trop caricaturales? Elles ont pourtant hautement crédibles. Est-ce le fait qu'elles soient morcelées pour alterner les récits, avec la volonté de créer une attente en fin ce chapitre?

Est-ce trop court et trop superficiel sur le plan de l'analyse des personnages? J'ai eu l'impression de parcourir la trame d'une oeuvre qui aurait pu être plus conséquente.

Rendez-vous raté pour moi, même si la lecture n'a pas été vraiment désagréable , mais j'en attendais beaucoup plus, trop sans doute.

On pourrait construire des récits identiques avec bien des objets de consommation courante que nous utilisons chaque jour : de leur origine à leur destination finale , combien de drames , de travail, de fatigue, mais aussi de joie et de partage, que nous ignorons , nous autres au bout de la chaine. Si ces objets pouvaient raconter leur histoire…..
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
Commenter  J’apprécie          13013
Laetitia Colombani nous raconte, dans ce roman, l'histoire de trois femmes, de culture et de statut social différents, puisqu'on voyage avec elle en Inde, en Sicile et au Canada, qui prennent leur destin en mains.

Le choix des pays ne semble pas due au hasard: on part de l'Inde où les femmes ne sont pratiquement rien sur le plan social, on passe par la Sicile, où les coutumes sont encore bien présentes, les femmes soumises à leurs maris autant qu'aux traditions, et on va encore plus loin vers l'Ouest, au Canada où elles semblent avoir des droits mais sont-elles si libres et indépendantes que cela?

Celle qui m'a le plus touchée est Smita dont les conditions de vie sont horribles: déjà une femme en Inde ce n'est pas facile mais quand on est en plus Intouchable et qu'on part chaque matin ramasser les excréments des autres, avec l'odeur qui colle à la peau: on ne peut pas les toucher, par contre on peut les violer…

« Intouchables. Ces êtres qu'on ne doit pas toucher, pas même regarder, on les viole sans vergogne. On punit l'homme qui a des dettes en violant sa femme. On punit celui qui fraye avec une femme mariée en violant ses soeurs. le viol est une arme puissante, une arme de destruction massive. » P 91

L'auteur montre aussi qu'on peut être intouchable, pestiférée, discriminée dans la société occidentale du fait de la maladie.

Ces trois femmes n'hésitent pas à partir à la découverte d'elles-mêmes, voir qui elles sont vraiment, comment faire avec les cartes qu'on a en mains pour arriver à être soi-même, échapper au Karma, ne pas le vivre comme inéluctable avec fatalisme, mais tenter de modifier au lieu de subir. Il faut partir sur les routes, ou chercher son chemin en soi.

C'est une jolie histoire, ces trois destins qui se croisent alors qu'elles habitent à des milliers de km et ne se rencontreront probablement jamais, mais seront reliées et les cheveux, les chevelures tressent ces liens, mais je n'en dis pas plus, je vous laisse découvrir…

Laetitia Colombani nous pousse à nous demander ce qu'est une femme aujourd'hui, son statut, ses conditions de vie (travail, famille… ) on leur demande plus qu'aux hommes et on leur montre très vite que leur place n'est pas forcément là, qu'elles n'ont pas toujours le droit de jouer dans la cour des hommes, d'empiéter sur leurs plates-bandes.

La société occidentale est plus hypocrite, elle les autorise à jouer, mais les dés sont pipés, alors qu'en Inde,elles n'ont pas vraiment le droit même de jouer. Il y a encore du chemin à parcourir, mais pourra-t-on le parcourir dans le contexte actuel,

J'ai bien aimé ce roman, car il est bien écrit, l'auteure nous offrant au passage des poèmes, et il incite à la réflexion.
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
Commenter  J’apprécie          1074
Pour Smita, indienne de la caste des Intouchables, même si les risques sont immenses, quitter son village est le seul moyen pour éviter à sa fille Lalita de collecter, comme elle, l'immonde fiente humaine. Surtout maintenant que le maître d'école brahmane a avili et fouetté Lalita devant ses camarades, la petite fille refusant de balayer la classe.

En Sicile, Giulia veille son père dans le coma. Depuis son accident elle vient chaque jour lui lire un roman qu'elle emprunte à la bibliothèque. Entre deux visites, la jeune femme va découvrir que l'entreprise familiale est au bord de la faillite, et tomber amoureuse d'un homme interdit...

Sarah cache son cancer pour ne pas être disqualifiée, par refus de la compassion et de la pitié des autres. C'est la façon dont la brillante et ambitieuse avocate canadienne s'est toujours battue, cloisonnant sa vie professionnelle et sa vie privée. Mais là, Sarah est affaiblie par la maladie, rendant le défi à relever titanesque.

À travers l'histoire de ces femmes, Laetitia Colombani rend un bel hommage à toutes celles qui luttent pour leur dignité, leur liberté, leur vie. Smita, Giulia, Sarah, trois femmes qui prennent en main leur avenir. Tels les trois brins d'une tresse, leurs destins se mêlent, joignant leur courage et leur volonté pour triompher de la fatalité.
Commenter  J’apprécie          1052





Lecteurs (26353) Voir plus



Quiz Voir plus

La tresse - Laëtitia Colombani

De combien de mèches de cheveux se compose une tresse classique ?

Deux
Trois
Quatre

10 questions
759 lecteurs ont répondu
Thème : La tresse de Laetitia ColombaniCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..