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4,11

sur 13805 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je ne vais sans doute pas me faire des amis en rédigeant cette critique, mais tant pis : le livre, apparemment, plaît beaucoup, et ma petite goutte de vitriol se noiera dans cet océan de louanges.

Je ne tresserai aucune couronne à cette Tresse, tellement convenue que tout lecteur en devine les points de rencontre ou de contact malgré l'isolement géographique et culturel des trois héroïnes. Il s'en est fallu d'un cheveu que je n'abandonne cette lecture avant la pose de l'élastique final autour des brins réunis. Ce n'est pas un roman qui décoiffe, tant s'en faut.

La Tresse est l'exemple type du roman formaté pour plaire: une langue simple, et même simplissime, des images sorties du manuel des clichés à la mode - ah, ce "papillon dans le ventre" symptomatique des émois féminins, qu'on retrouve même dans..Paris Match (Oui, j'avoue, j'ai lu Paris Match...chez le coiffeur, je reste dans le sujet!) J'ai dû le trouver 3 ou 4 fois dans ce court roman! Et je ne suis pas mécontente que ce livre me donne l'occasion d'épingler cette métaphore de bazar.. comme un papillon!

Pour la structure à trois brins, cette technique des récits croisés, elle est la panacée de tout récit policier qui se respecte: on s'arrête pile quand ça devient inquiétant, cruel,ou triste, et , zou, on change de focale, on embraye sur le recit numéro 2 ou 3, créant tension et frustration, et suscitant le désir de lire qui est le moteur de toute lecture.

Sauf qu'ici, ce procédé enseigné dans tous les cours de scénario ou de narratologie est complètement artificiel. Aucun suspense. Les effets de rupture sont aussi téléphonés que les effets de miroir-la cancéreuse chauve devenue l'Intouchable de son cabinet d'avocats, etc...

Le seul récit qui ait eu quelque intérêt à mes yeux et qui m'ait empêchée de fermer le livre au bout de 50 pages est celui qui a pour héroïne Smita, la jeune Indienne intouchable. Mais il y a mille livres sur l'Inde plus intéressants, plus nourris, plus fouillés que ce tiers de roman si l'on veut se pencher sur cette civilisation fascinante et révoltante à la fois...

Désolée pour tous les amis babeliotes que ce livre a passionnés.

Cette fois je ne serai pas de mèche, je me sens même le poil tout hérissé quand j'y pense..
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Je ne comprends toujours pas comment ce livre a pu susciter un tel battage médiatique. Plébiscité par les lecteurs, conseillé par les libraires. Considéré par certains comme un feel good. Avec une quatrième de couverture trop explicite qui dévoile tout.

Ces trois histoires entremêlées avec un énorme fil blanc se lisent facilement, mais que voulait me montrer l'auteur ? Aide-toi et le ciel t'aidera ? Il ne faut jamais renoncer à ses rêves, baisser les bras ? La route est deux fois plus longue lorsqu'on nait femme ?

Un livre qui m'a fait passé un bon moment mais que j'oublierai vite.
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Aux trois coins du monde, de l'Inde à la Sicile au Canada, trois femmes d'âge et de milieux différents refusent de se résigner à leur sort et de se battre contre la tradition, la maladie, la discrimination, etc. C'est sans doute une (trois !) belle (s) histoire(s) de résilience et de courage, « une tresse d'espoir et de solidarité » comme l'annonce la quatrième de couverture. Sans doute, sans doute…

Mais voilà, en ce qui me concerne, ces trois destins de femmes ne m'ont pas fait vibrer. Je m'attendais à un récit fort et poignant et j'ai rencontré un récit un peu trop superficiel, convenu et stéréotypé à mon goût. Cela m'a donné le sentiment d'être en mode zapping sur des thèmes qui auraient pourtant mérité plus de profondeur ! Ceci dit, à quoi pouvais-je donc m'attendre en 230 pages ???!

En plus, pour ne rien arranger, le style de Laetitia Colombani ne me convient manifestement pas. C'est d'ailleurs certainement l'élément majeur qui m'a empêché de réellement me projeter dans cette histoire. Il n'y a aucun dialogue. L'écriture est plate, presque clinique. Et j'ai souvent ressenti l'accumulation d'adjectifs et de phrases courtes comme un moyen de me mettre les points sur les I et les barres sur les T.

Enfin bref, inutile d'épiloguer, vous l'avez compris, cette lecture a été décevante. Ce récit n'est pourtant pas déplaisant. La construction est soignée (quoique prévisible), il est truffé d'optimisme et se lit vite. Mais ce n'est pas ce que j'attendais, j'attends d'un livre. Pour moi, il lui manque le plus important : une âme. Cela n'engage bien évidemment que moi.
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"La tresse" de Laetitia Colombani, est de ces livres que j'ai simplement lus avec plaisir. Il n'a pas éveillé en moi d'émotions particulières. La plume de l'auteure est légère, fluide, et je salue l'art dont elle a fait preuve, celui d'unir, d'une certaine façon, trois femmes qui résident sur des continents différents, qui sont issues de différentes sphères sociales, et qui ne seront, probablement, jamais appelées à se rencontrer physiquement. Ceci a été amené avec doigté, et je ne peux que reconnaître que cette auteure ne manque pas d'imagination. Mais. .. il m'a manqué l'ingrédient principal, l'émotion. Ce livre, comme certains autres que j'ai lus, me conforte dans l'idée que nous sommes tous liés les uns aux autres, et que si la solidarité, qui est évoquée dans la quatrième de couverture, n'est pas si visible à "l'oeil nu", elle s'opère à notre insu, car quelque chose d'invisible, d'inaudible,et qui bien évidemment dépasse notre entendement, veut que l'humanité soit une grande et belle fratrie.
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Ce serait particulièrement prétentieux de ma part d'apporter un regard novateur -à défaut d'être pertinent- sur La tresse après plus de 1000 critiques postées ici.

Je me contenterai donc de dire que j'ai traversé ce livre sans grand emballement, un tantinet agacé par cette débauche de bons sentiments un peu convenus, une histoire un peu trop tiède, et une écriture manquant à mon goût de rythme et de caractère.

Bref, pas de rejet, mais pas d'adhésion non plus à l'enthousiasme général généré par ce livre depuis deux ans. Pas pour moi donc...
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Impossible de passer à côté du succès fulgurant qu'a connu ce roman à sa sortie. salué par les lecteurs, arrosé de prix, on était forcément curieux de le découvrir.

Quelle déception tant est criant le manque de profondeur de ce roman.
Certes, celui ci traite de causes réelles, celle de la condition de la femme dans le monde, celles des injustices et des préjugés dont elles sont victimes, celle de l'horreur du système de castes et du sort terrible réservé aux Dalits, celle de la maladie, celle du machisme, celle du poids des traditions et des hiérarchies.
Hélas trois fois hélas ces trois récits étaient bourrés de clichés, de lieux communs. La plume de Laetitia Colombani parait bien trop souple, trop légère pour traiter de tels sujets. A tel point qu'au risque de passer pour un coeur de pierre, e je n'ai pas réussi à m'émouvoir de leur sort; à toutes les trois --. et à être aussi bouleversé que l'ont été des milliers de lecteurs...dommage!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ce roman est à classer pour moi dans la catégorie vite lu, vite oublié et j'ai du mal à comprendre l'engouement qu'il a suscité. Point positif, c'est agréable à lire et fluide mais c'est à peu près tout ce que je lui trouve comme avantage.
Chacune des 3 histoires entremêlées m'a paru tellement prévisible que mon intérêt s'est vite émoussé. Les personnages sont caricaturaux, l'intrigue regorge de clichés (mention spéciale pour la partie qui se passe en Inde dans laquelle on n'échappe à aucun des poncifs du genre sur la misère extrême et les inégalité alors que cet immense pays est beaucoup plus complexe que ça) et cela manque cruellement de relief ou de style. Cela m'a donné l'impression que chaque histoire n'était là que pour servir le propos de l'auteur, on est plus dans une brochure publicitaire que dans un roman. Et quant au propos il n'est pas beaucoup plus original que le reste : en gros, quand on est une femme, il faut se battre pour s'en sortir et seule la solidarité vaincra (je caricature un peu, mais c'est quasiment ça).
Bref, vous avez compris, je me suis dépêchée de tourner les pages pour arriver au bout... et passer à des lectures un peu plus originales !
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J'ai enfin fini par le lire, ce roman dont tout le monde parle, que les lecteurs s'arrachent, qui galope en tête des ventes et qui est un véritable succès de librairie... et je ne l'ai pas du tout aimé.

Pardon aux nombreux lecteurs de Babelio qui ont été séduits par ce livre, mais j'ai trouvé l'écriture plate, factuelle et truffée de poncifs, la construction maladroite et artificielle, les personnages caricaturaux et sans consistance, les trois intrigues prévisibles et le lien qui les unit parfaitement cousu de fil blanc.

Chacune de ces trois histoires, porteuses de thématiques fortes (condition de la femme, égalité sociale, discrimination au travail...), aurait pu faire l'objet d'un roman à part entière, ce qui aurait peut-être permis à l'auteur d'approfondir son intrigue et d'étoffer la psychologie de ses personnages. Mais, en l'état, "La tresse" n'est pour moi qu'un moment de divertissement, vite lu et probablement vite oublié.

Reste qu'il s'agit d'un premier roman, qui à ce titre mérite l'indulgence - d'où mes deux étoiles là où, à un auteur confirmé, je n'en aurais donné qu'une.
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Bof…
Un livre qui s'intéresse au destin de trois femmes, l'une, Smita est Indienne, une intouchable, l'autre, Giulia est Sicilienne et la dernière, Sarah est Canadienne.
On comprend vite que ces trois existences seront liées d'une manière ou d'une autre.
L'écriture est simple, trop simple à mon goût, le caractère des protagonistes est brossé artificiellement.
Bref, un livre que j'oublierai vite.
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Tout ayant été dit en matière de condition humaine depuis l'antiquité, un académicien récemment disparu affirmait que c'est le style d'un ouvrage qui fera désormais le succès de ce dernier plus que son sujet. J'ai bien peur à cette condition que l'engouement constaté pour cet ouvrage ne fasse pas date.

S'il y a pourtant un aspect de la condition humaine qui mérite encore de faire des progrès dans son approche, c'est bien celui de la condition féminine. C'est cet aspect-là que Laetitia Colombani a décidé d'explorer dans son ouvrage, par le prisme de la discrimination.

Voilà donc un ouvrage qui surfe sur la vague de l'humanisme en vogue, formaté par les médias. Exclusion, sexisme, xénophobie, c'est la version désormais obligatoire pour aborder le thème de la condition humaine. C'est un peu obligé, mais malheureusement encore légitime. le personnage de Smita de la caste des Intouchables en Inde supporte à lui seul le bien-fondé de pareil ouvrage.

L'idée de cette allégorie de la tresse qui entrelace des parcours de vie aux antipodes les uns des autres est originale. le pathétique de la condition de ces trois femmes, qui ne se rencontreront jamais, y est d'autant plus prégnant qu'il est non exprimé. Toutes trois sont des battantes, méprisantes des atteintes qui leur sont faites. Leur mauvais sort est assumé, intériorisé. Ce sont des femmes de caractère. Il n'y a cependant pas plus de solidarité féminine dans leur combat que solidarité tout court. Ce sont des femmes seules. Mais celui qui les plaindra devra assumer l'apitoiement qu'elles-mêmes méprisent.

Difficile de conclure dans ces conditions. C'est pour cela que Laetitia Colombani laisse à son lecteur la responsabilité d'imaginer l'avenir de ces trois destinées qu'elle lui abandonne en fin d'ouvrage, à mi-parcours d'un chemin de l'espoir tracé par leur seule volonté. C'est le trait de caractère commun à ces trois femmes que rien n'aurait dû rapprocher, si ce n'est quelques mèches de cheveux.

Le style de cet ouvrage se borne à être le bien écrire d'une époque où notre langue subit les outrages du temps, de la mondialisation, de la médiatisation. C'est un style indigent qui ne se risque pas à la phrase longue, trop pleine de chausse-trappes grammaticales et qui, de toute façon, ne trouve plus son public dans le lectorat moderne.

Un roman qui joue sur la corde sensible pour exprimer la solitude des femmes dans leur combat pour exister.
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