AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,82

sur 417 notes
5
22 avis
4
43 avis
3
12 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une chose est sûre, Une vérité à deux visages n'est pas le dernier Connelly que je lirais.
Une chose est sûre, de tous les flics que j'ai rencontrés dans mes lectures de polar, Harry Bosch reste et restera l'indėtrônable "number one".
Une vérité à deux visages c'est Bosch qui enquête sur le meurtre d'un pharmacien et de son fils, c'est aussi un complot qui vise à faire croire qu'il y a trente ans, ce bon vieux Hyeronimus, a falsifié des preuves amenant Preston Border dans le couloir de la mort.
S'il faut mettre les mains dans le cambouis, compter sur lui, il est peut-être flic bénévole aux affaires non résolues  de San Fernando, il n'en reste pas moins un chien enragé dans les enquêtes qu'on lui confie et si en plus on lui cherche des crosses...
Connelly nous donne ici l'occasion de retrouver de vieilles connaissances, Mickey Haller, son demi-frère avocat et Cisco son enquêteur, mais aussi pour les fans, ses ex-coéquipières Bella Lourdes ou Lucia Soto et enfin, celui qui l'a accompagné dans de nombreuses enquêtes au LAPD, Jerry Edgar.
Vous l'aurez compris, Connelly a mis tous les ingrédients pour faire de ce roman un nouveau best-seller.
Moi, j'en suis à mon vingt-quatrième livre de cet auteur (j'en ai encore 8 dans mon immense PAL ) et je ne m'en lasse pas. Accro je vous dis.
Et n'essayez pas de me mettre en cure, je pourrais devenir méchant.
D'ailleurs, ils sont gentils chez Calmann Levy, ils ont sorti deux Connelly cette année, c'est génial pour les fans comme moi, mais... y a juste un problème, je viens de refermer Une vérité à deux visages et je suis déjà en manque...



Commenter  J’apprécie          455
Harry, c'est comme Colombo (pour les plus vieux).
On sait qui et on sait quoi.

Mais on ne sait jamais comment il fera aboutir son (ou ses) enquête(s).

Comme il se fait vieux (et moi aussi), j'ai quand même de la difficulté à m'imaginer réagir de la même façon.

À chacun son boulot !

Commenter  J’apprécie          360
Merci à NetGalley et aux éditions Calmann-Levy de m'avoir permis la lecture de ce bon polar où l'on retrouve avec plaisir le célèbre Harry Bosch .Retraité ,il file un coup de main pour résoudre de vieilles affaires quand on le sollicite sur le meurtre de deux pharmaciens qui pourraient être mêlés à un trafic de médicaments.Mais Harry est aussi pris à partie par un avocat qui l'accuse d'avoir menti pour envoyer son client dans le couloir de la mort.Du très bon Connelly.
Commenter  J’apprécie          320
Nous retrouvons Harry Bosch dans deux histoires parallèles. L'une est l'assassinat d'un pharmacien et de son fils, le tout sans doute lié à la découverte de ventes frauduleuses de médicaments servant de drogue. Et une autre affaire moins classique puisque Harry Bosch est accusé, trente ans après, d'avoir falsifié des preuves pour condamner un suspect, et celui-ci porte plainte contre l'Etat et contre lui. Les deux affaires sont donc menées de front par un Bosch plus que jamais décidé à faire reconnaitre la vérité.


C'est donc un excellent opus où Bosch , pour la première fois je crois, est infiltré pour démanteler un réseau de trafic de médicaments. Les rouages de la justice sont bien montrés et la ténacité du policier est bien sûr récompensée mais non sans nous avoir donné des inquiétudes…

Le hasard a voulu qu'au même moment la saison 2 de la série « Bosch » passe à la TV et, comme dans la première saison, j'ai trouvé que cette adaptation était vraiment très bien réalisée, avec un rythme assez lent qui prend le temps de l'enquête, et des détails bien vus (la maison de Bosch qui domine Los Angeles, la musique de jazz…) qui donnent chair à ce personnage de fiction sous les traits de Titus Welliver.
Commenter  J’apprécie          280

Parfois dans un roman il y a deux histoires, la principale celle du titre du roman et a quelque part de la lecture s'ajoute d'une manière collatérale un personnage et son histoire. Une vérité à deux visages de Michael Connelly précède Nuit sombre et sacrée du même auteur, donc j'ai lu la fin de l'histoire secondaire avant sa genèse. Une vérité à deux visages est un très bon polar dans ce Los Angeles ou tous les dangers se vivent la nuit, Los Angeles de la pauvreté, Los Angeles des gangs. Harry Bosch devient un agent double et va pénétrer dans ce racket des prescriptions pharmaceutiques frauduleuses ou on se sert des itinérants comme mules. L'auteur décrit ce déclin de l'Amérique avec justesse sans faire de morale simplement le raconter a travers ses histoires.
Commenter  J’apprécie          200
Comme il en a pris l'habitude dans les derniers opus, Harry Bosh mène deux enquêtes en parallèle. La première lui offre l'occasion de revenir aux opérations en « live » et de sortir la tête de ses cartons des affaires non résolues. Il devra même partir sur le terrain et donner de sa personne. La seconde le concerne personnellement. Il est remis en cause dans une ancienne affaire, qu'il avait bouclée il y a quelques années. L'apparition de nouveaux éléments rabat les cartes et le met directement en cause. Sous pression et toujours en quête de justice, il n'aura de cesse de faire éclater les vérités.

Ces histoires qui se croisent permettent à Michaël Connelly d'utiliser les deux procédés narratifs qui ont fait son succès : l'intrigue policière et l'affaire juridique. Toujours aussi informé sur les procédures, il nous ouvre les portes sur le fonctionnement des enquêtes et sur les coulisses de la justice. Sous la remarquable plume de l'auteur, le lecteur est immergé dans le système, au plus proche de la réalité.

Après 23 épisodes, on peut affirmer que l'auteur maîtrise son sujet. Il n'a pas besoin d'artifices pour nous passionner pour les aventures de notre flic préféré. Sans rebondissements à profusion, sans bains de sang, sans tueurs abominables, presque sans violence, il nous prend dans ses filets. On est dans un polar à l'os, où rien n'est superficiel, où chaque élément sert l'histoire.

Après avoir atteint le sommet, le plus difficile est d'y rester. Michael Connelly confirme livre après livre que son talent ne faiblit pas. On pourrait lui reprocher sa construction redondante, mais c'est un tel plaisir de retrouver le très cher Harry, auquel on est vraiment attaché. L'évolution du personnage compte presque autant que les intrigues sur lesquelles il enquête. Cette nouvelle aventure, entre terrain et tribunal, perpétue la régularité, la justesse et l'efficacité de cet auteur. J'attends la suite…
Lien : http://leslivresdek79.com/20..
Commenter  J’apprécie          190
Une vérité à deux visages

J'étais une grande fan de la série de polars Harry Bosch, mais à trop en lire j'avais fini par me lasser, n'y trouvant plus trop d'originalité. Cette pause de plusieurs années m'a permis de retrouver avec grand plaisir l'inspecteur.
Il est aujourd'hui retiré du LAPD mais continue d'enquêter sur des "cold cases" pour le compte de la police de San Fernando.
Un double meurtre particulièrement violent a lieu dans une pharmacie du coin, Bosch quitte donc ses vieilles affaires pour épauler les inspecteurs, peu familiers des enquêtes d'homicide.
Dans le même temps, un condamné du couloir de la mort demande la révision de sa condamnation après la découverte d'ADN sur les affaires de la victime. Bosch avait mené les investigations 30 ans plus tôt et avait permis d'arrêter le psychopathe.
Il se retrouve accusé d'avoir falsifié des preuves, toute son intégrité remise en question, toutes ses affaires résolues potentiellement caduques.
Très bonne lecture, je suis ravie d'avoir retrouvé ce vieil ami !


Commenter  J’apprécie          171
En lisant d'autres critiques, je m'aperçois qu'il y a de grands connaisseurs de Michael Connelly dont je ne fais pas partie. C'est seulement le 4ème romans de cet auteur que je lis. Mais, je l'apprécie beaucoup, donc j'apporte ma modeste contribution.

Alors qu'Harry Bosch travaille sur un "cold case", il reçoit la visite de 3 personnes, dont son ancienne équipière, Lucia Soto, qui l'informent qu'ils vont rouvrir une ancienne affaire, l'affaire Preston Borders, un tueur en série se trouvant dans le couloir de la mort, dont Bosch s'était occupé en 1988, il y a 30 ans. Une nouvelle preuve disculperait Borders au détriment de Bosch.
Dans le même temps, Harry est appelé par sa collègue Bella Lourdes pour l'accompagner dans une pharmacie où vient d'avoir lieu un double meurtre. La retraite n'est pas pour demain... Il ne manque pas de travail notre Harry Bosch. Il va à la fois enquêter sur ce double homicide et reprendre l'affaire d'il y a 30 ans pour laquelle il est mis en cause afin de se disculper de toute malversation.

C'est un polar en 3 parties, très classique dans le genre. On va d'une enquête à l'autre au gré des chapitres. C'est fluide, bien mené, efficace. Je ne me suis pas ennuyée une seconde. le tandem des demi-frères Bosch/Haller - policier/avocat, fonctionne à merveille. Et la fin s'ouvre sur la possibilité de la reprise d'une ancienne affaire non résolue... A suivre
Commenter  J’apprécie          174
Diantre, deux Connelly ont été traduits en français dans la même année, obligation pour suivre le rythme de l'auteur dont les deux derniers livres sortis en Amérique ne devraient pas tarder à sortir en nos contrées, d'autant qu'ils réunissent son personnage fétiche Harry Bosch et sa nouvelle héroïne, Renée Ballard, dont on a suivi les premières aventures dans En attendant le jour. Mais dans Une vérité à deux visages, c'est ce bon vieux Bosch qui est toujours sur la brèche avec plusieurs visages connus dans les rôles secondaires comme son demi-frère avocat aux pratiques limites, Mickey Haller. Deux intrigues se partagent la vedette dans le livre, une troisième faisant même son apparition dans la deuxième partie d'Une vérité à deux visages. Comme toujours, c'est mené d'une main de maître et surtout extrêmement documenté auprès de vrais policiers, ce qui donne un caractère d'authenticité et de crédibilité essentiels. Il est aussi à noter que cette fois Connelly, est-ce l'âge avancé de Bosch, donne une place grandissante aux sentiments de compassion de son héros, que l'on n'a jamais autant senti aussi humain et sensible, au-delà même de sa passion indéfectible pour la justice. L'une des deux intrigues concerne son passé de policier et les soupçons qui pèsent sur lui dans une enquête où il aurait fabriqué une preuve pour faire condamner un suspect. Evidemment, le sang de Bosch ne fait qu'un tour à cette accusation et celui du lecteur itou, qui n'a de cesse de voir la vérité enfin apparaître et confirmer l'incorruptibilité de ce cher Harry. Un peu plus que d'habitude, donc, Connelly joue sur la personnalité de son personnage récurrent et sur son intrinsèque probité. Ce n'est peut-être pas un élément de suspense supplémentaire mais c'est un apprécier sujet d'intérêt pour toux ceux qui estiment qu'un thriller ne doit pas simplement consister en une multitude de scènes d'action et de rebondissements mais aussi s'attacher à des caractères bien spécifiques et, pourquoi pas, proposer une certaine vision des relations sociales (on remarquera au passage les quelques piques lancées à l'actuel président américain).
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
Commenter  J’apprécie          160
Ce nouveau tome des enquêtes d'Harry Bosch est d'une facture honnête, plutôt plaisant à lire, par rapport aux précédents dans lesquels la misanthropie grandissante de Bosch et sa condescendance pour ses collègues finissaient par m'énerver un peu. L'auteur y a impulsé un rythme un peu plus soutenu que d'habitude et il a aussi beaucoup réduit la dimension d'analyse méticuleuse des dossiers papier à laquelle se livre d'ordinaire Bosch et qui devenait lassante.

Pour dynamiser l'intrigue, Michael Connelly a donc confronté son héros à deux enquêtes menées en parallèle : la première entraîne Bosch sur les traces de trafiquants d'un antalgique opiacé, l'oxycodone, "commercialisé" avec la complicité de médecins et pharmaciens. C'est une excellente idée d'avoir exploité ce thème d'une terrible actualité aux Etats-Unis qui a conduit (sur ordonnance !) 2 millions de personnes dans la dépendance aux opiacés, et a provoqué au moins 200 000 morts par overdose ces dernières années. Cette enquête est l'occasion pour Bosch de renouer avec Edgar, son ancien coéquipier de la division des Homicides d'Hollywood, et pour une fois, Bosch ne se montre pas aussi méprisant envers son collègue qu'il a pu l'être avec d'autres dans les précédents tomes de la série.

Tout en menant cette enquête, Bosch doit faire face au LAPD qui l'accuse d'avoir trafiqué une preuve, 30 ans plus tôt, pour amener dans le couloir de la mort le suspect d'une série de viols et de meurtres. Aidé de son demi-frère Michael Haller, Bosch doit défendre son honneur et découvrir comment et par qui il a été piégé.

Sans rien dévoiler de l'intrigue, j'ajouterai qu'il parait peu vraisemblable que l'on confie à Bosch - vieux flic à la retraite affecté aux affaires non résolues - le premier rôle dans l'enquête sur le trafic des médicaments opiacés, et encore moins plausible qu'il réussisse à résoudre cette affaire en quelques jours alors que ses collègues du Département de la lutte contre les drogues piétinaient depuis des années sans avancée majeure. Mais résignons-nous ou plutôt réjouissons-nous, Harry Bosch est toujours là, en héros incorruptible qui triomphe du Mal !

Challenge multi-défis 2020
Commenter  J’apprécie          132




Lecteurs (1108) Voir plus



Quiz Voir plus

Michael CONNELLY : les titres avec Harry Bosch

Quand Harry se souvient des tunnels du Vietnam...

LE DEGOUT DE L'OEUF EN GELEE
LES EGOUTS DE SAÏGON
LES EGOUTS DE LOS ANGELES
LOS ANGELES ECHO

11 questions
318 lecteurs ont répondu
Thème : Michael ConnellyCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..