AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Vacances anglaises (Embrassez qui vous voudrez) (26)

L'unique destination possible pour Norman aurait été l'enfer - et Katie, soyez tranquilles, aurait elle-même veillé à organiser le voyage.
Commenter  J’apprécie          70
Colin ouvrit brusquement les yeux. Il avait ressenti, avec une conscience aiguë, le froissement des vêtements, le lourd parfum de femme. Mon Dieu, pourquoi était-ce si long, de grandir? Comment était-ce possible, de savoir ce que l'on ressentait, mais sans savoir que faire de cela? Il soupira, leva les yeux vers l'obscurité au-dessus de lui. Une fois encore, sa main descendit comme machinalement le long de son ventre, et vint se nicher entre ses cuisses. Il se caressa, comme il eût caressé l'épaule d'un ami pris de panique et qui a besoin d'être rassuré, qu'il faut absolument calmer. Lorsque Elizabeth, ou Katie, ou Carol se couchent (seules) touchent-elles aussi leurs parties intimes, comme moi? Oui, peut-être; peut-être sommes-nous tous les prisonniers de cette chaleur de la nuit, caressant ces endroits dont rêvent les autres.
Commenter  J’apprécie          60
Sept jours à ne rien faire, mais ne rien branler - il restait encore plus d'une semaine à tirer. (...) La seule et unique façon de pouvoir rester deux semaines allongé, immobile sur un transat, allongé, immobile dans une cabine de sauna, allongé, immobile sur une table de massage, avant de se coucher tôt pour passer la soirée allongé, immobile sur un lit, c'était d'arriver déjà embaumé.
Commenter  J’apprécie          60
On finit toujours par faire des choses qu'on ne veut pas, en vacances. On se retrouve, par exemple, à cheval sur un âne bouffé par les mouches ou sur un chameau puant, ou en train de gravir les trois cent soixante marches qui mènent à Dieu sait quoi, à rien en général. On se crame les bras, on abuse des calamari, et on chope la courante. Et le dernier jour, on arpente les marchés en marchandant âprement, dans une monnaie inconnue, avec des gens profondément malhonnêtes, des saloperies trop affreuses pour être vraies, avant de déclarer solennellement au dîner, que le véritable paradis, c'était ici, et que la simple idée de devoir partir vous arrache le coeur.
Commenter  J’apprécie          30
"... tu as vraiment de belles mains, Colin."
Colin hocha la tête en la regardant disparaître. (...) De belles mains, ça te fait une belle jambe, se dit-il, si tu n'arrives jamais à les poser sur un truc un peu valable.
Commenter  J’apprécie          20
Cela ne s’était pas exactement passé ainsi, en fait : pas exactement. Dotty s’était donné un mal de chien pour extorquer à Elizabeth le lieu et la durée précis de ses vacances, et avait décidé de prendre les mêmes. De cette façon, Elizabeth ne pourrait pas, n’est-ce pas, prétendre après avoir passé, elle, de meilleures vacances qu’eux – impossible puisque ce seraient les mêmes : même endroit, même semaine (donc, même temps), de sorte que Dotty serait tranquille : cela évitait tout un potentiel de vexations à venir.
Commenter  J’apprécie          20
"_ Ce doit être affreux d'être un homme, affirma Dotty. Jamais je n'aurais voulu naître homme. Et toi Elisabeth ?
_ Je n'arrive pas à imaginer ça...non, je crois que je demanderais à changer - parce que j'adore être une femme, j'adore tout ce qui est féminin. Ce doit être d'un ennui mortel, d'être un homme. Et puis il faut travailler et tout ça.
_ La seule fois où je ressens le désir du pénis, déclara Lulu en souriant - ce qui mobilisa aussitôt, on s'en doute, l'attention des deux autres - c'est quand je fais la queue pour aller aux toilettes des dames..."
Commenter  J’apprécie          20
Cela ne s’était pas exactement passé ainsi, en fait : pas exactement. Dotty s’était donné un mal de chien pour extorquer à Elisabeth le lieu et la durée précis de ses vacances, et avait décidé de prendre les mêmes. De cette façon, Elisabeth ne pourrait pas, n’est-ce-pas, prétendre après avoir passé, elle, de meilleures vacances qu’eux - impossible, puisque ce seraient les mêmes : même endroit, même semaine de sorte que Dotty était tranquille : elle évitait tout un potentiel de vexations à venir.
Commenter  J’apprécie          20
..."Parce que c'étaient toujours - déjà, c'était pareil à l'école : Il y avait des choses qui ne changeraient jamais -, toujours les autres qui vous gâchaient la vie. Vous aviez beau préparer soigneusement tel ou tel projet (et vous donner un mal de chien pour celà), s'il impliquait ne fût-ce qu'un seul autre être humain (et ma fois, en réfléchissant, comment pouvait-on y échapper, dans la vie?), vous pouviez mettre votre main à couper que ce connard allait tout foutre en l'air."

Commenter  J’apprécie          20
- Je n’arrive pas à imaginer ça… non, je crois que je demanderais à changer – parce que j’adore être une femme, j’adore tout ce qui est féminin. Ce doit être d’un ennui mortel, d’être un homme. Et puis, il faut travailler et tout ça.
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (914) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Compléter les titres

    Orgueil et ..., de Jane Austen ?

    Modestie
    Vantardise
    Innocence
    Préjugé

    10 questions
    20332 lecteurs ont répondu
    Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

    {* *}