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Alain Defossé (Traducteur)
EAN : 9782020654050
432 pages
Seuil (02/04/2004)
3.36/5   49 notes
Résumé :


- Pourquoi Anne met-elle à la porte son mari, Jeremy, et Nan, la baby-sitter ? Parce qu'il a passé la nuit dehors.
Et qu'il a probablement eu aussi une aventure avec la baby-sitter.

- Pourquoi Marsha annonce-t-elle à Max que tout est fini entre eux ? Parce qu'elle vient - justement - de passer la nuit avec Jeremy.

- Pourquoi Susie fait-elle une scène à Jake ? Parce qu'elle l'a trouvé au lit avec Nan (oui, la bab... >Voir plus
Que lire après Ça ne peut plus durerVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Le ridicule ne tue plus, dit-on, et pourtant ces personnages ridicules sont bien souvent à mourir de rire. le fou rire n'est jamais loin, aux pages 50 et 255 en particulier.
L'amour est aveugle mais aussi particulièrement sourd. Chaque partenaire pense à la place de l'autre, lequel pense tout autre chose, la plupart du temps exactement le contraire. En parlant d'amour, on parle plutôt de sexe et d'argent, le tout baignant dans un océan d'alcool le plus souvent utilisé comme analgésique.
Les goujats le disputent aux imbéciles, les vieux se voient encore beaux, les mariages moisis finissent par exploser, puis, faute de mieux, se reconstituer même s'ils ont dépassé le stade de la décomposition avancée ; bref « ça ne peut plus durer ». Sauf que si… ça continue, encore et encore, comme dans la chanson. de fil en aiguille une catastrophe en appelle une autre puis une autre jusqu'à plus soif (pour certains des personnages jusqu'à la gueule de bois)…jusqu'à ce que la baby-sitter qui a été virée parce qu'elle aurait couché avec le mari, bien qu'elle s'en défende, finisse par être réembauchée et qu'elle…vous me comprenez !
C'est désopilant, cynique et, disons le, désespérant. C'est pour cela qu'il me semble nécessaire d'être en bonne santé morale avant de débuter cette lecture que je déconseillerais donc à tout lecteur étant en passe ou venant de divorcer, de perdre son emploi, de régler sa pension alimentaire devant une portion individuelle de surgelé, ou de tenter de séduire une personne beaucoup plus jeune que lui. Si vous avez échappé à ces catastrophes (ou si vous vous en êtes vraiment remis) alors foncez, vous allez rire !
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Ici les couples se font, se défont, et toujours chez des gens orinaires mais l,alcool, les partys y aident sûrement. Tout ce beau semble ne pas se connaître mais au bout du compte ils ont tous quelqu'un en commun. Drôle , cruel, on ne s'ennuie pas une seconde.
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On y retrouve l'humour de « Vacances Anglaises » et l'art de Joseph Connolly de passer la société anglaise au vitriol.

J'ai eu du mal à entrer dans ce roman et j'ai commencé à vraiment aimer que dans le dernier quart. Sans doute une trop grande galerie de personnages.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
_ J'ai vraiment essayé de rénover le concept de boîte. Tiens, regarde, là, tu vois ça ? Il y aura des centaines de petites corniches de verre trempé de vingt centimètres, à différentes hauteurs, légèrement courbées, un peu style Noguchi, et qui, au fur et à mesure des changements de température, prendront toutes ces teintes pastel. Ce sera complètement excitant parce que...
_ Faux, Jeremy, faux. C'est là que tu te plantes. Les gens, ça les excite pas du tout ce genre de truc. Les designers peut-être, mais pas les humains, du tout, crois-moi. Je ne connais personne, Jeremy, qui puisse aller prendre un verre quelque part et finir avec un orgasme grâce à un malheureux sofa ou des corniches de chez Gucci ou pas. Et c'est qui cette Mae West ? Parce que je peux te dire que si ce n'est pas une fille branchée ou une chanteuse, tu peux faire une croix dessus, parce qu'elle n'y mettra même pas les pieds, dans ton petit bar miteux. Et sans ces gens-là, tu es un homme mort, mon pote.
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_ C'est quoi un salaud ?
_ Ca vient de Shakespeare. Ca veut dire dégueulasse.
_ C'est un gros mot ça. C'est pas beau. C'est quoi shakesee ?
_ Spear. Un vieil écrivain de dans le temps. Prise de tête. Tu as de la chance Donna (elle a cinq ans, lui treize), tu n'as pas encore à te coltiner ces trucs-là.
_ Maman est tout le temps triste.
_ Ouais. Et en colère aussi. C'est la faute à papa.
_ Il aurait dû lui dire qu'il était désolé parce qu'il ne lui faisait jamais de bisous. Alors c'est un salaud, hein, Papa ? Il est dégueulasse ?
_ Je sais pas. Sans doute.
_ Et Hugo ? Hugo, il apporte toujours des bonbons.
_ Oh Hugo ! Hugo, il est simplement triste. Pas triste comme Maman, c'est pas ce que je veux dire, mais triste, tu vois ? Tragique.
_ Ca veut dire quoi ?
_ C'est dans Shakespeare, ça aussi. Hugo, c'est une tragédie. Ca veut dire qu'il n'a plus du tout d'espoir. Qu'il est complètement dans la merde.
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Et ça disait-elle, pointant avec dédain mon dernier projet, une nouvelle boîte de nuit, et ça c'est censé être quoi exactement ?
_ C'est une banquette sinueuse et interminable. Je pense que j'ai dû m'inspirer à la base du sofa de Dali, tu sais le rouge, celui qui fait la moue, en forme de lèvres de Mae West ? Mais là l'idée c'est de garder le côté sensuel, d'accord ? Mais de le rendre serpentin et comme enlaçant de sorte que quand les gens arrivent et descendent l'escalier, leur premier sentiment est une sorte de ...
_ Jeremy. Mais tu parles de quoi exactement, là ? Ce que les gens aiment pour s'asseoir, ce sont des chaises, non ? Pourquoi vous ne comprenez jamais ça, vous tous ? Quand je vais quelque part, en boîte, dans un bar, ce que je veux c'est une chaise hein, et une table tout con pour poser mon verre. Alors où sont les tables, dans ta boîte de cauchemar, là ?
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Vous l'avez déjà rencontrée, vous, la Créature de Rêve, la Perfection Incarnée ? Quand tu as un peu de kilométrage au compteur, tu as compris que jamais tu n'obtiendras tout et le reste. Donc Gladys (oui, elle claquait du pognon comme s'il en pleuvait, d'accord, et elle pouvait aussi se montrer carrément odieuse, orgueilleuse à mort quand ça la prenait)...Mais par contre, côté positif, c'était quelque chose : une femme qu'on avait envie d'avoir à son bras, réellement la grande classe. Et puis ses jambes, ses longues jambes que tu n'en finissais pas de remonter, dieux du ciel; en plus, toujours partante.
Et justement, elle est partie. Elle rencontre un mec et hop, plus personne.
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...j'ai cinquante-cinq ans ( et ça me fait toujours un choc d'y penser-- j'ai l'impression d,avoir égaré une vingtaine d,années en cours de route, je ne sais trop comment, comme si j'avais détourné les yeux une seconde , et hop, disparues: je n'arrive littéralement pas à croire que j,ai cet âge-là.) (p.234)
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Vidéo de Joseph Connolly
Joseph Connolly - England's lane .Joseph Connolly vous présente son ouvrage "England's lane" aux éditions Flammarion. Traduit de l'anglais par Alain Defossé. http://www.mollat.com/livres/joseph-connolly-england-lane-9782081290211.html Notes de Musique : "England Without Rain" by Talk Less, Say More (http://recordsonribs.com/artists/talklesssaymore/)
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