Karel, élève de terminale, veut séduire Lucas, un intellectuel un peu arrogant. Elle s'initie donc à la littérature classique, elle qui préfère d'habitude les séries à la mode...
Dans ce court roman, Karel est en pleine recherche d'elle-même, de sa personnalité, de son orientation professionnelle. Elle oscille sans arrêt entre un langage contrôlé pour séduire le beau Lucas et un langage plus ordinaire, voire familier avec ses amis, cherchant à se forger une identité qui lui serait propre.
Dans ce récit, j'ai apprécié suivre les doutes de l'héroïne, ses interrogations semblables à celles de nombreux adolescents mais j'ai malheureusement été gênée par le style de l'auteur.
Une lecture agréable mais sans plus, pour ma part... Dommage !
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Karel, jeune fille en Terminale peu interessée par les études et plus préoccupée de mode et de maquillage va avoit un "coup de Kif" pour un bel étudiant ambitieux et cultivé. Pour le séduire, elle va mettre au point avec son amie Miléna un plan d'attaque qui va la faire se plonger dans la lecture de grands auteurs et réfléchir à son avenir....
L'auteure livre une image drôle et un peu cruelle des relations entre ados à travers une réflexion intéressante sur les niveaux de langage et la difficulté d'être soi-même dans un monde où l'apparence prime.
Un coup de coeur pour ce "coup de kif" !!!
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Karel est en terminale littéraire par défaut. Elle ne sait pas encore ce qu'elle veut faire plus tard et s'en moque un peu pour l'instant. Mais la jeune fille tombe amoureuse de Lucas, un passionné de poésie qui aspire à faire des études dans ce domaine. Pour lui plaire, Karel va lui faire croire qu'elle a le même objectif. Mais est-ce une bonne idée de commencer une relation sur un mensonge?
Un court roman qui sonne juste au niveau de la psychologie des adolescents. Pourtant, il m'a manqué un zeste d'originalité pour transformer cette lecture en coup de coeur. D'autre part, même si le texte est bien écrit, les phrases (surtout au début) m'ont paru quelquefois trop longues et alambiquées, ce qui a nui à la fluidité du récit. Un bon roman, donc, mais sans plus.
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Karel, une lycéenne, tombe amoureuse du beau Lucas très cultivé et un peu arrogant. Pour l'approcher et lui plaire, elle se met à la lecture de "grands auteurs" et entre dans un monde qui lui est inconnu.
Une lecture sympathique sur le choc des cultures de deux adolescents de mondes différents. Karel ne sait pas s' il lui faut être "comme Lucas" ou rester elle-même, malgré tout.
L'écriture reflète cette ambivalence puisque Karel emploie tantôt un langage issu de ces lectures, tantôt un langage plus familier.
A partir de 14-15 ans
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ça n'a l'air de rien comme ça, mais je ne m'étais jamais retrouvée en panne de mots. Avec toutes ces manières de parler qu'on a, et même si, comme je l'ai déjà dit, j'avais une préférence pour le "courant", je croyais naïvement qu'on pouvait passer par tous les états et la ramener quoi qu'il arrive, surtout pas demeurer quoi qu'il arrive, surtout pas demeurer coi. Et là, j'en étais réduite à sucer des miettes de chocolat avec, sur le bout de la langue, un mot qui ne voulait pas venir, peut-être parce qu'il n'existait pas.
J'ai réalisé que depuis le début, c'était le mot que je cherchais. Parce que kiffe, c'est rapide, c'est agressif, et le désir c'est ça, une brûlure qui monte en deux secondes et perfore l'estomac, genre ulcère des sentiments. Tandis qu'aimer, c'est mou, c'est indolent, ça sent la guimauve et le chamallow, c'est un vieux chewing-gum entre les dents - kiffer, ça sonne comme un orage, branle-bas de combat !
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