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3,9

sur 308 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Kenneth Cook est de retour (posthumement) avec un autre recueil de nouvelles relatant ses aventures cocasses dans le bush australien. Plus même : je me suis presque roulé à terre pendant ma lecture tellement je me bidonnais. Quand le livre et la première nouvelle éponyme s'intitule La vengeance du wombat (une sorte de rongeur de moins d'un mètre qui vit dans des terriers, en apparence inoffensif), et que le premier qualificatif qu'il donne à cette bête est le mot redoutable, le lecteur s'attend à quelque chose d'inusité. Et il sera pleinement satisfait. C'est hilarant ! Chaque nouvelle, d'une dizaine de pages en moyenne, relate une expérience improbable mais tellement drôle. Heureusement, elles se terminent plutôt bien… dans la plupart des cas. Si on exempt l'honneur. La ligne entre l'auteur et le narrateur est assez mince, Cook raconte-t-il ses propres aventures ? Si oui, pauvre lui ! Il ne l'a pas eu facile. Sa vie fut palpitante mais ô combien stressante. Quoique, il y en a qui carburent à l'adrénaline.

Et pour le plus grand plaisir des lecteurs. Quand une nouvelle commence par « Je n'aime pas les requins » (p. 123), on peut être convaincu qu'il aura droit à une aventure rocambolesque impliquant un de ces énormes poissons. Bien sûr, il y a des animaux dangereux à la base, comme des serpents venimeux ou des crocodiles, desquels je ne m'approcherais pas. Toutefois, même le plus inoffensif des animaux peut se révéler un adversaire redoutable, voire mortel. le lecteur a droit à un kangourou qui force le narrateur à sauter dans le vide, pareillement avec un mignon petit quokka (un ces rongeurs au sourire contagieux) trouve le moyen d'en faire autant. Décidément, la vie est dangereuse en Australie. Et il n'y a pas que les animaux qui apportent le malheur ! Un adolescent aborigène veut envoyer un lézard dans le ciel grâce à une fusée improvisée, des gens se tuent à coup de tournevis. Pire encore : « Peu de situations sont aussi déconcertantes que se retrouver avec un homme qui dégoupille une grenade, puis reste planté à côté de vous cette saleté à la main. » (p. 103) On peut compter sur Cook pour les attirer.

Pourtant, depuis le temps, il devrait s'y attendre un peu. Quoiqu'il en soit, dès qu'un individu lui propose un marché, qu'il soit louche ou peu fiable, que l'entreprise ait toute les chances de mal tourner, Cook répond presque invariablement : « Naturellement, il pouvait compter sur moi. » (p. 126) Et cela malgré les doutes et les suspisions qui le titillent d'emblée. Il est un naturel confiant… pour notre plus grand plaisir.

Au-delà des aventures qui sont drôles en elles-mêmes, le style de l'auteur contribue grandement à les mettre en valeur. C'est que Cook a le don de nous mettre en appétit, de développer le suspense. Après tout, on sait dès le début que ça va mal se terminer pour le narrateur. le plus rigolo, c'est essayer d'imaginer comment le malheur arrivera. Et, pour cela, plusieurs pistes (et fausses pistes) sont proposées. Puis c'est de constater à quel point les situations n'en finissent plus d'empirer, à quel point le narrateur et ses acolytes s'enfoncent dans les mauvaises décisions, provoquant des situations encore plus catastrophiques que ce que le lecteur pouvait anticiper.

Bref, il est impossible de rester de marbre en lisant les nouvelles de Cook, comme La vengeance du wombat. Je ne peux que les recommander à quiconque veut passer du bon temps.
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Ce recueil de nouvelles désopilantes met en scène un écrivain (le narrateur) en proie à mille tourments pour peu qu'il ait le malheur de croiser sur son chemin un être vivant (humain ou animal) en plein coeur du bush.

Bien qu'il ait appris à décoder les principes de base de survie sociale dans ce milieu, en évitant certaines bévues comme de refuser un verre dans un bar, ou d'avouer son métier (au risque de subir des confidences interminables dans le but de se retrouver dans un écrit, moyennant finances !), il attire inévitablement sur lui la guigne et se retrouve dans des situations inextricables (un exemple : comment peut-on se retrouver coincé dans un conduit de cheminée parce qu'un réparateur de cuisine a frappé à la porte.)

On fait de gros progrès en nomenclature animale australienne : savez-vous ce qu'est un wombat, un quokka, ou un boomer? En effet presque toute les nouvelles concernent des animaux, que le narrateur affronte soit en tête à tête, soit via le concours d'un autochtone ayant le goût du risque et une grande confiance en son étoile (certains animaux sont de grosses bêtes brutes, et il fait se méfier de ceux qui semblent inoffensifs sous leurs allures de gentilles peluches!)

Usant profusément de l'auto dérision, le narrateur donne un ton très humoristique à ses aventures et l'on comprend sa méfiance vis à vis de toute requête de la part des indigènes qu'il croise. Malgré son instinct de conservation et ses pressentiments, son destin le traque pour lui faire vivre d'incroyables péripéties pour le plus grand bonheur du lecteur.

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En plus des koalas qui tuent, il y a les wombats qui se vengent. Il est terrible l'univers de Kenneth Cook.
C'est tordant, c'est mordant, ce sont des histoires complètement dingues mais auxquelles tu croirais sans peine, si Kenneth (ouais je me permets de l'appeler Kenneth, je pense qu'il me connais bien maintenant) te les contait de vive voix, accoudé au comptoir devant une pinte de Foster's.
Tu y crois au type qui s'endort ivre mort dans son vivarium, tu crois sans hésiter qu'un koala pue l'essence d'eucalyptus à 10 miles à la ronde et que s'il rote à proximité d'une flamme de briquet les tours jumelles s'effondrent. Tu crois à tout. Et en plus tu te marres.
Que demander de plus?
Lien : http://ausautdulivre.blogspo..
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Difficile de faire un résumé car il s'avère que c'est un recueil de nouvelles complètement désopilantes!
Je peux vous révéler néanmoins que dans chacune de ses nouvelles, l'auteur se met lui-même en scène avec soit un animal (wombat, kangourou, koala, serpent...) soit avec un autochtone du bush.
Jusque là, rien de bien transcendant mais je vous assure que si vous avez de l'humour, vous vous surprendrez à éclater de rire ou si vous en avez moins, je vous mets au défit de ne pas sourire.
Il faut savoir aussi deux ou trois choses : le narrateur a toujours le don de se mettre dans des situations inextricables, les animaux ont toujours un comportement anormal, les autochtones rencontrés ont la gâchette facile et ne lésinent pas avec l'alcool (normal, il fait chaud dans le bush!).

J'ai a-do-ré. J'ai ri et il y avait longtemps que je n'avais pas lu un livre drôle.
Ma nouvelle préférée reste et restera je pense « N'essayez jamais d'aider un kangourou », je l'ai relu et le rire était toujours là.
Alors, faites vous plaisir.
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Quelque part sur cette planète doit exister une croisée des chemins où un panneau indique deux directions opposées, avec des distances mirobolantes derrière.
La première direction pointe vers le sud : Australie - Kenneth Cook.
La deuxième pointe vers le nord : Groenland - Jørn Riel.

Car Jørn Riel et Kenneth Cook partagent la même verve pour vous faire découvrir leurs expériences de vie extra-ordinaires et pour croquer les lascars croisés sur leur route. Dans les deux cas, l'isolement révèle les hommes et leur profonde humanité. Alors qu'ils sont exposés à un climat et une nature hostile, ces gars ne perdent jamais le nord (oui oui, même en Australie) et font preuve d'un pragmatisme à toute épreuve. Que ce soit face à un ours polaire ou un woombat (on a les némésis qu'on peut hein), ils perdent parfois leur calme mais leur flegme n'est jamais bien loin. Enfin... à condition bien sûr que le vertigo nordiste ne leur ait pas tourneboulé entièrement la tête, ou bien qu'ils ne soient encore poursuivis par quelque énorme bestiole australienne extrêmement têtue.

Ces hurluberlus me font penser aux branquignoles de Kaamelott d'Alexandre Astier, ce sont les mêmes gars complètement à la ramasse mais néanmoins attachants, dans des situations ubuesques requérant une bonne dose d'humour et de logique.
Si vous aimez le style Kaamelott et que le froid c'est votre dada, courez faire la découverte de Valfred, du Lieutenant, d'Emma, de Bjorken et des autres. Attention aux ours polaire et aux engelures, et aux chiens aussi. Ils sont parfois un tantinet ensauvagés. Ah et les corbeaux peuvent aussi être envahissants. Vous voudrez probablement aussi prendre avec vous de la vitamine d'pour 6 mois, le soleil n'était pas très présent durant la moitié de l'année (ça n'aide pas avec le vertigo). Mais ne vous en faites pas, il très très envahissant les 6 autres mois (ça aide encore moins). Par contre pas de souci pour l'hygiène, les gars du nord-est du Groenland ne vous en voudront pas du tout si vous sentez la charogne.
Si vous préférez l'exotisme en climat brûlant, allez plutôt au sud avec Kenneth Cook. Mais n'oubliez pas de prendre une batterie de crème anti-moustique et de crème solaire, de l'eau, un couteau de survie, des lunettes de soleil et un chapeau. La nature y est vraiment très peu accueillante. Et vérifiez que vos bottes ne sont pas colonisées par une veuve noire, ça serait dommage de finir si vite dans d'affreuses souffrances alors qu'il existe tellement d'autres bestioles qui veulent votre mort encore plus loin dans le pays !

En un mot comme en cent : j'ai adoré les racontars arctiques de Jørn Riel et les récits du bush de Kenneth Cook. Et je regrette que leurs éditeurs respectifs ne fassent pas paraître leur intégrale. Cela serait un réel délice ! :-)
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Kenneth a décidé de m'embarquer à nouveau dans ses voyages à travers l'outback.
– Tu viendrais avec moi à Jindabyne par la route de Tumut ?
– Pourquoi pas !
– Après nous irons à l'ouest de Darling et à Innamincka et…
– Kenneth, cet après-midi, je m'ennuie un peu, alors je te suivrai là où tu veux !
– Quelle femme !!!


Un wombat ; mignon, mais…

Notre première virée nous mène dans un cimetière chinois. Kenneth a pour mission de ramener un wombat mâle à son ami, gérant d'un parc animalier près de Sydney. Il paraît que la capture est facile. Il suffit d'un filet et d'une seringue hypodermique….
« - Alan, ce cimetière est un endroit unique. Les wombats s'y sont installés il y a près d'un siècle et ils se l'ont approprié. Je me vois mal en enlever un de force pour qu'il se reproduise, sans un brin de romantisme, entre les grilles austères de ton zoo.
- le wombat est un chaud lapin qui adore vivre en captivité objecta Alan. (Je trouvai étrange de l'entendre comparer un wombat à un lapin). Il n'est pas encore né le mâle wombat qui te reprochera de l'enfermer avec un groupe de femelles en chaleur et de la graille à volonté. Il te sera reconnaissant jusqu'à la fin de ses jours. »
Avec George, un berger allemand qui se prend pour un humain, nous voilà parmi les stèles et les terriers béants qui sont comme des corridors miniers. Nous attendons… c'est le soir, les marsupiaux commencent à sortir. Ces adorables peluches herbivores me font penser à des zombies nounours ; ils sont en quête de racines et d'écorces.
- Kenneth… la gent masculine a un air féroce ! Crois-tu vraiment que nous allons y arriver ? de plus, j'ai lu que lorsqu'un wombat en colère plante ses dents dans du charnu, il ne lâche plus. Misèèèèère !!! Un mauvais pressentiment pointe son nez…
- Chut ! Il y en a un qui arrive… Oh ! il est costaud ! Ooooh !!!!
- Kenneth… Keeeeenettttttth !!!! Nooon ! Geoooorge !!!

… Suspens intolérable…


Deuxième voyage… Nous sommes toujours vivants… Faut des tripes pour toucher des opales.
A Whites Cliffs, du « mauvais côté » du fleuve Darling, nous rencontrons un prospecteur d'opales. Kenneth voulait trouver des fossiles et c'est dans un pub qu'il atterrit. Au comptoir, un cow-boy armé balance sur le zinc un sachet. Des cailloux s'en échappent, se sont des opales ; grosses, colorées, irisées, fabuleuses et si nombreuses ! A la stupeur générale, il avoue que ce butin est le travail d'un mois de fouille et cela fait cinq ans qu'il grattouille, qu'il « les renifle », jusqu'à Coober Pedy.
Un rouquin avec des oreilles aussi grosses que des feuilles de choux, reste dubitatif… Sauf, lorsque le cow-boy lui propose un défi… S'il le laisse tirer une balle dans son oreille, à une distance de dix pas, les opales sont à lui.
Kenneth est abasourdi. Il crie à la cantonade d'appeler la police, mais ici, il y a des mots à ne pas prononcer…

Troisième aventure… L'astronaute en collerette.
Nous faisons la connaissance du Vieux Bill et du Jeune Bill, des aborigènes myall, près d'Innamincka, en Australie Méridionale. Jeune Bill demande à Kenneth de l'assister pour faire partir une fusée. Un feu d'artifice ? Non, une vraie fusée faite maison, d'après les instructions de l'émission scientifique de l'ABC. le marché de l'animal domestique au Japon est florissant. Jeune Bill a un lézard à collerette, très prisé aux pays du soleil levant, qu'il voudrait mettre en semi-orbite. Si l'opération fonctionne, il pense expédier ce petit dragon et ses congénères au dessus du Japon et… faire fortune.
Ne dit-on pas que l'espoir fait vivre ?

Quatrième histoire… N'essayez jamais d'aider un kangourou…
On apprend comment ne pas finir éviscéré par un kangourou. Il faut danser un slow très langoureux.

Cinquième fabulation… du Mauvais Côté.
Toujours dans l'ouest de la Nouvelle-Galles du Sud, nous sommes témoins d'une extraction. Mick se questionne… Comment peut-on couper les coui..es de son cochon sauvage (un monstre). Les se propose et pour cent dollars, il le fera sans fusil, ni chien, sans l'aide de personne. Avec les dents ? ricane l'auditoire.
« Mick mesurait près de deux mètres, portait une barbe épaisse et pesait sans doute dans les deux cent cinquante kilos.
– Je voulais lui couper les coui..es, mais pas moyen de m'approcher de ce salaud, expliqua-t-il.
– A quoi bon ? demanda un autre. T'as qu'à lui mettre une balle dans la tête.
– Mon cul, ouais ! Ca me ferait mal, répondit Mick. Je peux tirer deux cents dollars de ce salopard si j'arrive à en faire du bacon.
– Ca m'étonnerait que t'en tires deux cents dollars, douta un autre. Faudrait qu'il soit gros comme un éléphant.
– Il l'est, se défendit Mick. Je jure qu'il pèse six cents livres et que j'ai jamais vu un gros bâtard dégueulasse aussi féroce. Je peux même pas entrer dans l'enclos, sans parler de les lui couper. »

Sixième mésaventure… le quokka tueur.
Le quokka est un wallaby de petite taille appelé « assassin solitaire ». Sur l'Ile de Rottnest, où il fait bon vivre, Kenneth sympathise avec ce charmant marsupial et lui offre de quoi se sustenter, du fromage et un morceau de pomme… Quand soudain, le petit animal tombe raide. Kenneth, va-til lui faire du bouche à bouche ????

Septième péripétie… Chasseurs de buffle.
Si vous rencontrez Andy dans un bar de Darwin, si le cher homme vous propose une chasse au buffle, surtout REFUSEZ ! Bon… Kenneth, lui a accepté !

Huitième épisode… Des serpents très, très perturbés.
Vic, montreur de serpents. Attention, Mesdames et Messieurs… Taïpans, serpents-tigres, king brown à couronne… J'arrête là mon énumération, j'ai les entrailles qui se nouent. Quant à Kenneth, il a noyé sa peur dans le cognac.

Neuvième anecdote… Mort-Blanche.
Savez-vous que dans l'Outback, on assassine des gens à coups de tournevis dans les mines d'opales ? Alors, si vous croisez une personne avec un tournevis à la main, il faut aussitôt se mettre à courir dans la direction contraire ? Mais, Kenneth ? Et si c'est le réparateur de la cuisinière ?

Dixième équipée… Qui veut acheter une grenade ?
Une grenade de la Seconde Guerre Mondiale ? Ca marche toujours ce truc ? et puis… BOUM !!!
« - Vingt dollars qu'elle explose pas.
– Je parie cinq contre un qu'elle explose.
– Cinquante dollars de mieux (…).
– Espèce de taré, hurla Rick. Je te dis qu'elle est chargée.
Il était manifestement convaincu. Son visage, que l'on aurait difficilement pu qualifier de pâle, fut soudain moins basané. Sa prise inconsciente sur moi n'avait pas changé. J'avais envie de m'évanouir.
– Chargé mon oeil, répondit le serveur avec un sourire dévoilant une dent unique en plein milieu de sa mâchoire supérieure.
– Mon oeil, mon cul ! beugla Rick (…). »

Onzième complication… Espèce dangereuse.
Kenneth est fatigué. Il en arrive à suspecter un Charles qui s'appelle Charles. Il faut dire que ses rencontres sont remarquablement originales ! Tous des névrosés, des paranoïaques, des fous furieux… Donc, lorsqu'il se retrouve face à Charles, il a la subite envie de le saluer et de décamper. Pourquoi ? Charles est un gentil universitaire (Kenneth me dit que c'est « une espèce redoutable ») qui veut analyser les moeurs des… QUOI ?… cro-co-di-les ? Bon, ben OK, je comprends ! Seulement, Charles a besoin de Kenneth. Et c'est reparti !
C'est usant !

Douzième récit… le vieux fou de la mer.
Port Augusta, Australie du Sud, c'est une entrevue dans un pub, avec un de ses lecteurs qui lui dit que ses histoires sont à dormir debout. Il lui propose d'affronter la vie, la vraie, avec de l'action, de la vraie. Trinquons ! Tiens de l'Or bleu… une boisson très apaisante, voire même anesthésiante !… et allons faire une partie de pêche sur son bateau. Qu'allez-vous ramener ? Des sardines ? Tu plaisantes ! le vieux pêcheur ne prend que du requin et au plus il est grand, au mieux c'est !
Mon pauvre Kenneth, reprends donc de l'Or bleu !

Treizième abracadabrante vicissitude… Comment ne pas payer ses impôts.
L'idée est illégale mais aussi curieuse et atypique. Très sonnante aussi !

Quatorzième et dernière narration… Attention : koalas explosifs.
Nous terminons notre vadrouille par le koala. Billianggarakoola est un Aborigène très vieux qui a connu la bataille de Bijin Creek. Pour un étudiant en anthropologie, il raconte comment un kulua a permis de remporter la bataille. Alors, il était une fois… un koala explosif qui pète et qui rote.

J'espère que je vous ai incité à noter ce livre. J'ai vécu un après-midi très divertissant. Kenneth nous parle avec son langage folklorique de son pays qu'il parcourt dans ses moindres recoins. Il ne craint pas de paraître ridicule, car ce sont ses situations grotesques, tragico-comiques, déraisonnables, insensées, extraordinaires qui font de ces nouvelles des petits joyaux. Il nous dessine le portrait d'une Australie rude, pauvre et grossière mais aussi une Australie chaleureuse, malicieuse et riche de sa nature et de ses personnalités.
Second tome de ses aventures, il est un livre de contes écrit pour les grands et les petits.
Il me semble avoir lu que Kenneth est parti un jour sous d'autres cieux, en bordure d'une rivière. Il campait, effectuait un énième voyage avec son épouse et il a fermé les yeux. Je souhaite que, là où il est, il retrace ses chroniques avec sa fougue gouailleuse et qu'il amuse son assistance. Je présume aussi, qu'il continue ses voyages armé d'un cahier et d'un stylo. Merci Kenneth !
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Kenneth Cook est sans conteste l'auteur à qui je dois le plus mes fines ridules au coin des yeux. Lorsque je referme l'un des recueils de la trilogie l'ivresse du kangourou/le koala tueur/ la vengeance du wombat, lus et relus sans altérer d'un pouce mon plaisir, je ne peux m'empêcher de penser à cette phrase célèbre de la marquise De Maintenon "Mesdames, souriez afin que plus tard vos rides soient bien placées". Merci Mr Cook, grâce à vous, les miennes sont définitivement bien placées !
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Très très drôle.

On y réfléchira à deux fois avant de s'aventurer dans l'arrière pays australien.
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Vous vous posez surement la question ; mais qu'est ce que c'est un wombat ? Keneth cook vous fera découvrir cet animal qu'il est allé capturer dans le bush autralien non sans mal. Car bizarrement il se retrouve systématiquement dans des missions impossibles avec des personnages atypiques. L'auteur à l'art de nous faire découvrir l'Australie comme personne. Au travers de cours récits anecdotiques et hilarants, il nous entraine dans ces aventures incroyables et nous fait voyager dans une Australie que même un grand nombre d'australiens ne connait surement pas. Ces histoires sont elles vraies ou pas, peu importe. Je me régale à chaque fois que je me plonge dans ces histoires. On en redemande. J'adore.
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J'avais lu du même auteur "Le koala tueur" que j'avais adoré la plupart des nouvelles / récits. Mais là, je dois dire que c'est encore plus fort que le précédent. L'auteur l'écrira plusieurs fois d'ailleurs dans ce nouveau receuil que beaucoup doute que se soient de vraies histoires et que pourtant elles sont vraies ! Pour certains animaux d'Australie, je veux bien le croire...mais comment dire, des fois il parait impossible que se soit la stricte vérité. D'ailleurs, il n'y a pas que des histoires d'animaux, mais aussi des peronnes - des hommes - du bush racontré avec qui l'auteur aurait, semble-t-il, eu des mésaventures.
Si vous recherchez un livre avec qui passez un bon moment, voir rire : lisez-le !! Anti-coup de cafard guarantie :D
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