Les Annales de la Compagnie Noire, Tome 7 : Saisons funestes

Pour moi ce tome est le moins passionnant des 7 premiers même si l'histoire est toujours aussi prenante. En même temps Cook a mit la barre tellement haute dès le début de la saga que c'est assez normale.
Cette fois-ci le conteur est " Murgen" le porte-étendard de la Compagnie.
Ici nous allons vivre le siège de Dejagore du point de vue des membres de la compagnie noire assiégés par Tisse-Ombre. le roman va aussi nous décrire comment Mogaba a littéralement pété les plombs pour finir par rejoindre l'ennemi.

Murgen victime d'un sortilège temporel va écrire ces annale de tel façon que le lecteur sera perdu assez souvent mais le tout devient très limpide à la fin.

Bon je m'en vais commencer le tome 8.

Pour ma part, même si j'ai été complètement paumée pendant les 200 première pages, j'ai beaucoup aimé ce tome. Il décrit l'histoire déjà vue dans le tome 5 sous un autre point de vue.
L'humour a été perdu en cours de route (malheureusement), et là nous entrons vraiment de plein pied dans le "Dark" de la dark fantasy. L'intérêt reste cependant à son apogée, et l'on finit sur plus d'interrogations que de réponses. Et on n'a qu'une envie, sauter sur le tome 8 ! ^^

On reprend la même séquence que dans « rêves d'acier » mais avec un nouveau narrateur :Madame racontait ce qui se passait à l'extérieur de Déjagore , Murgen lui va dévoiler ce qui se passe à l'intérieur de la ville encerclée . Les assiégeants sont loin d'être unis : Mogaba et ses Nars s'opposent plus ou moins sournoisement au noyau dur restant de la Compagnie noire . Entre les deux le groupe énigmatique des N'Guyen Bao ,des sortes de ninjas, joue son propre jeu. La situation est on ne peu plus embrouillée , d'autant que son esprit à certains moment erre entre présent et passé. Une intrigue très complexe donc qui demande un peu d'attention mais continue à surprendre et attacher le lecteur. Et l'humour reste présent (grâce principalement à Qu'un oeil).