Les Annales de la Compagnie Noire, Tome 7 : Saisons funestes

Après une fin de sixième tome passionnante, je n'avais qu'une hâte: découvrir la suite. Et c'est une déception. Ce septième tome est sans doute l'un des plus mauvais de la saga. La faute à d'incessants voyages dans le temps qui m'ont complètement perdu dans la temporalité. Je ne savais plus si l'on était dans le passé, le présent et le futur. Je me trouvais dans le même état que le nouveau narrateur de l'histoire, qui lui, apporte un nouveau souffle et un nouveau style au roman. J'ai apprécié cet aspect des choses, mais pour la trame narrative c'est non. Heureusement que je commence à être familière de l'univers car sinon j'aurais lâché le livre depuis longtemps. Espérons que la suite soit meilleure.

Saison funeste est le septième des annales de la compagnie noire, série de roman de dark fantasy écrite par Glen.

Dans ce tome on délaisse à nouveaux la rose blanche et ses compagnons, pour rejoindre la compagnie noire, toujours parti en quête de leurs origines à Kathovar. On découvre ici les événement qui précède l'arrivé de Madame et de Toubib, suite à leur échauffourée avec les adeptes de Kina qui ont enlevé leur fille, y voyant une réincarnation de leur déesse maléfique. Nous suivons donc ainsi la guerre civile, éclatant entre les anciens de la compagnie ( Murgen, Gobelin etc... ) et les Nars sous le commandement de Mogaba.

Et ce fut pour moi un tome décevant, qui je trouve est en dessous des précédents. Pour commencer l'intrigue avance à peine. Et ensuite le choix de Glen Cook, d'avoir une narration complexe m'a un peu rebuté. En effet Murgen, le nouvel annaliste de la compagnie est touché d'un sortilège qui peut lui faire vivre des moments de son passé ou de son futur. Bien entendu, ça on ne le sait pas dès le début, si bien qu'on est vite perdu. Et ensuite il faut toujours se démener pour savoir à quel époque ce passe l'action, qui peut changer d'un chapitre à l'autre, ou non.
Une lecture un peu laborieuse pour moi. En espérant que le prochain tome soit de meilleur qualité.

Compliqué ce livre. On passe du présent, au passé, au futur. On s'y perd un tout petit peu. Il faut également s'habituer à la prose du nouvel annaliste.
Toubib n'est plus que le "vieux capitaine", Murgen a pris la relève en tant qu'annaliste.
Ce tome nous permet cependant de faire le lien avec le tome 5 que j'appelerai le livre de la Dame et nous permet de combler les "trous". A lire très vite pour passer au tome 7.

En ce qui me concerne, beaucoup de mal à rentrer dans le récit pour plusieurs raisons : le (nouveau) changement de narrateur, le retour au sud sur une période déjà écoulée et le parti pris des sauts temporels. Je suis un peu déçue par ce tome qui est celui qui m'a assurément le moins plu de la série jusqu'à présent. le sortilège dont est victime le nouvel annaliste Murgen rend l'ensemble décousu et je n'ai pas du tout été satisfaite par la façon dont cela s'est résolu. Peut être est-ce volontaire de la part de l'auteur qui compte revenir sur cet épisode en lui apportant plus d'éclaircissements dans un tome ultérieur, mais en attendant, cela donne l'impression d'un artifice d'écriture alambiqué et un peu gratuit.
Vivement le prochain tome pour voir où l'auteur veut en venir et surtout faire progresser un peu le récit qui stagne depuis 2 épisodes.

Le premier livre de Murgen, je l'ai trouvé très embrouillé du fait des sauts dans le temps qui retracent le siège de Dejagore et finalement sans évolution dans l'histoire qui pourtant à avancé de plusieurs années. Dommage