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Asphodèle tome 1 sur 4

Djillali Defali (Illustrateur)
EAN : 9782840558651
47 pages
Delcourt (17/03/2003)
3.14/5   11 notes
Résumé :
Entre épouvante intangible et psycho-gore, voici donc de quoi infuser la peur chez le quiet lecteur, dont on supposera qu'il est adepte de ces sensations extrêmes.

Trois hommes richissimes demandent de l'aide à une sorcière moderne, Asphodèle, car ils font l'objet depuis quelques semaines d'attaques répétées contre lesquelles ils ne parviennent pas à se prémunir : pendaison de chien féroce, saignements convulsifs sans raison ni blessures, strangulati... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
j'ai découvert cette série en fouillant dans la bibliographie d'Éric Corbeyran, auteur que j'apprécie particulièrement et duquel j'essaie de me procurer les travaux.
Ce premier tome nous conte les aventures surnaturelles, paranormales d'une jeune médium prénommée Asphodèle ( pour les néophytes, sachez que l'asphodèle est une fleur sombre présente au royaume d'Hadès dans la mythologie grecque!), dont on devine dans les premières pages qu'elle traîne un lourd passé et une longue expérience du paranormal derrière elle. Il pose avant toutes choses les enjeux de ce récit, qui tiendra seulement sur les deux premiers tomes, en nous présentant les différents protagonistes, au nombre de 5. Chacun sera présenté dans une expérience traumatisante très personnelle qui les poussera chacun à se retrouver. Car nous apprendrons bientôt que les 3 personnages masculins, fil conducteur de l'histoire, se connaissent et partagent également un passé lourd. Ce passé, nous le découvrirons au fil des pages, et nous apprendrons qu'il est lié à une rencontre étrange durant leur jeunesse. Puis vient la présentation d'Asphodèle, dont on ne sait pas grand chose mis à part le fait qu'elle est présentée comme une sorcière. Mais loin de nous l'image de la vieille édentée se promenant avec ses gri gri rocambolesques et marmonnant à tout va un dialecte incompréhensible. Asphodèle est une jeune femme tout ce qu'il y a de plus ordinaire, d'autant plus ordinaire qu'elle a décidé de raccrocher et de ne plus intervenir dans le surnaturelle que d'une manière théorique en présentant des conférences et en vendant des bouquins sur le sujet. On devine alors assez facilement qu'un événement choquant l'aura marqué au point qu'elle ne veuille plus retremper dans le paranormal. On devine aussi aisément que le scénariste ne s'est pas échiné à lui inventer ce passé là pour ne pas s'en servir plus tard, pour ne pas qu'il devienne le centre du récit et la base psychologique du personnage, principal rappelons le. Alors tout cela paraît un peu convenu, un peu prévisible et ça l'est sans aucune moindre mesure. Et pourtant ça fonctionne plutôt bien, on se laisse happer par la lecture et l'intrigue.
Ce tome 1 construit donc une intrigue sur un fond d'enquête paranormale dans laquelle Asphodèle, d'abord réticente, finit par accepter de replonger dans les méandres du monde astral afin de découvrir l'identité de cet esprit qui torture nos 3 ploutocrates. Oui car j'ai oublié de préciser que les trois personnages masculins qui embauchent la belle sont d'anciens étudiants à qui tout a réussit, l'argent, le pouvoir, la notoriété, la drogue, les fêtes.... Ce qui instaure un parallèle intéressant entre eux et Asphodèle, d'abord au point de vue des genres ( Asphodèle fait d'abord appel à une amie à elle afin de traiter l'affaire), puis d'un point de vue des situations ( les 3 hommes sont riches, elle tente de vendre quelques bouquins de son crû pour vivre).
Corbeyran fait osciller son récit vers le spiritisme, le paranormal, le surnaturelle ou le fantastique. Il évoque même la possibilité d'une entité démoniaque et d'une secte, mais sans jamais fournir de conclusion, ce qui laisse tout le loisir au lecteur de faire sa propre conclusion, ou d'être perdu. On navigue sans cesse sans trop savoir où on va, ni où l'auteur veut nous emmener ( le sait il lui même?) mais le tout reste cohérent et finalement, c'est presque sans surprises que les dernières pages de ce tome arrivent et nous laissent sur une impression de déjà vu. Néanmoins le personnage d'Asphodèle reste très attachant. En effet, en quelques lignes, Corbeyran a créer une réelle attirance pour le passé de son personnage, et cela tient surtout à son refus répété de replonger dans l'abîme, abîme dont on ne sait encore rien à ce stade. le secret qu'elle garde nous interpelle et ce désir de savoir est renforcé par le tangage volontaire de genre instillé par Corbeyran dans le traitement de son récit.
Donc rien de bien extraordinaire mais un petit quelque chose d'indéfinissable qui vous attrape quand même, cette envie primaire de savoir ce qui va suivre...
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Un premier dyptique assez agréable dans sa lecture mais un second qui est en dessous. J'ai toutefois beaucoup apprécié le dessin réaliste de Defali que j'avais déjà pu admirer dans sa série Garous. Les effets que cela procure sont visuellement très convaincants.

Corbeyran est toujours aussi fidèle à son talent de raconteur d'histoire. On voit qu'il y a des liens avec l'univers des Stryges mais sans pour autant tomber totalement dedans à l'exception du dernier tome qui multiplie les références. La trame reste malheureusement trop classique. Curieusement, le charme n'agit pas vraiment avec une héroïne bien trop fade.

Il manque manifestement quelque chose pour relever cette série qui s'est arrêtée au 4ème tome.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
La divination est une science naturelle... mais contrairement à l'opinion communément admise, elle s'applique plus souvent à l'investigation du passé et du présent qu'à celle de l'avenir...
Soumise à la volonté des dieux, la divination est en cela une véritable religion, mais elle peut également être considérée comme une philosophie de par son acceptation de l'inéluctable destin...
La divination est une spéculation, car elle a ce désir d'agir par intuition et par révélation spontanée.
En dehors de toutes considérations scientifiques, elle est ce qu'on pourrait appeler une "magie contemplative", contrairement à la magie qui pourrait - par opposition- être qualifiée de "science active". Car la magie est agissante et peut même se révéler violente! Tournée vers l'avenir, elle cherche toujours à atteindre un but, à contraindre les dieux, à forcer les lois de la nature, tantôt pour éviter les malheurs, et l'on parle alors de magie blanche, tantôt pour les précipiter, et l'on parle alors de magie noire!
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- Attendez... laissez moi deviner... Vous n'êtes pas grand chose, mais vous rêvez de le devenir...
- C'est un compliment?
- C'est en tout cas moins grossier que cette manière d'étaler vos charmes, comme un boucher expose sa bidoche pour appâter sa clientèle de carnassiers...
- Le moins qu'on puisse dire, c'est que vous savez parler aux femmes...
- En fait il s'agit moins d'une conversation que d'un test... Une fois franchi avec succès le cap de ces propos sybillins, il n'y a aucune raison qu'une femme ne finisse pas pieds et poings liés dans mon lit... C'est une question d'état d'esprit...
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L'insomnie est la seule forme d'héroïsme au lit.
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Videos de Éric Corbeyran (42) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Éric Corbeyran
À l'aube du 2e siècle de notre ère, en Calédonia, les tribus scots sont confrontées à une invasion romaine. Elles s'allient pour l'occasion aux géants Fomôrés, derniers survivants d'un vaisseau échoué jadis près de leurs côtes. Lucius, centurion romain et commandant en chef de la lXe légion, retient en otage Leta, fille du puissant chef de clan scot Galam . Entre haine et passion, leur relation toxique va conduire Leta à trahir celui qui avait fini par lui accorder sa confiance, précipitant les légions romaines vers une défaite cuisante face aux tribus scots et leurs alliés mythologiques, les géants Fomôrés.
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