Orcs et Gobelins, tome 2 : Myth le voleur

Dans ce tome 2 de la série "Orcs & Gobelins", Myth le voleur de Scarande reprend le rôle jadis dévolu à Aladin le voleur de Samarcande. Sauf qu'il a la tronche et la mentalité du Bouffon Vert de Marvel, et la gouaille et l'agilité du Spiderman de Marvel. Et là où il devrait être particulièrement discret il est extrêmement vantard, ce qui lui attire moult ennemis vindicatifs tant parmi ses victimes que parmi ses commanditaires. Il se retrouve une fois de plus pris entre le marteau et l'enclume quand un mystérieux employeur masqué l'engage contraint et forcé pour cambrioler le dénommé Raal'yn de Slurce, qui lui livre toutes les informations nécessaires pour réussir sa mission. Pour Myth, l'affaire est faisable à condition de recourir à l'aide de trois complices : Sobaat, Dustt et Greezin... Contrairement aux autres habitants d'Aran, les compères peaux vertes savent très bien que les Elfes Noirs sont tous sauf des enfants de choeur, mais ils ne savent pas encore à quel point ces derniers sont mortellement dangereux ^^
A première vue on pourrait être déçu car le travail de l'italien Giovanni Lorusso pour les mésaventures de Myth est de moins bonne qualité que celui du brésilien Diogo Saïto pour les mésaventures de Turuk, mais il est loin de démériter et on se retrouve avec du mainstream fantasy satisfaisant voire plaisant. le récit du cambriolage est un classique de la « fantasy à capuche », mais l'ensemble respire la bonne volonté et la bonne humeur grâce au bon travail de Sylvain Cordurié qui reprend la formule du tome 1 : l'histoire est racontée par Myth lui-même qui nous fait partager ses pensées, ses émotions, ses traits d'humour et ses coups fourrés divers et variés ^^
Bref, un personnage très sympathique pour un tome très sympathique, et sachez qu'il y a crossover possible dans l'avenir avec Gaw'yn de la série "Elfes" car Myth possède désormais ce que ce dernier désir le plus au monde : un moyen de se libérer définitivement de la malédiction des elfes noirs !

Les Gobelins sont moches, vils et perfides.
Voilà pour les qualités.
Myth y ajoute la vantardise histoire de bien se démarquer de ses disgracieux semblables.
Un penchant naturel qui pourrait bien lui valoir de passer de vie à trépas en moins de temps qu'il n'en faut pour chantonner "les chaussettes de l'arssi, de l'archiduchesse sont-elles chessent... ", bref, vous voyez le tableau.
S'il se la raconte méchamment, il est cependant un détrousseur hors pair.
Une prédisposition naturelle qui lui vaudra de croiser la route d'un bien sinistre personnage à la proposition tout aussi redoutable.

Le graphisme ne révèle plus de réelle surprise, on se retrouve en terrain archi balisé.
Par contre, le canevas est séduisant, le ton alerte et le personnage principal joliment troussé.
Ça tue, vole, trahit à tout va.
Pas moral pour un rond mais franchement délassant.
Myth, c'est bath !

Myth, le gobelin, se la raconte dans les tavernes.
"Un peu mytho, le poto ?" pourrait dire de lui le premier qui passe.
Qui se tromperait lourdement.

Myth est un affreux gobelin, retors et hâbleur mais lorsqu'il vante ses mérites, c'est pas de l'esbroufe. Il faut le voir à l'oeuvre !
Il vole à merveille. Dans les deux sens du terme, hein !
Il grimpe.
Il tue.
Bref, le gars idéal à embaucher quand on a dans l'idée de récupérer l'un de ces petits bibelots scintillants si chers à nos amis les Elfes noirs.
Myth est un gobelin. Par définition, un gobelin c'est cupide. Mais par dessus tout, il tient à sa vie et il sent bien qu'avec ce recruteur là, il va falloir jouer la partie très serrée.
Il a tôt fait de rameuter trois copains aussi rapaces que lui et hop, direction Slurce, la citadelle imprenable et hautement dangereuse !

Encore un album de haute volée ! J'ai bon espoir de retrouver la suite des aventures de Myth dans un prochain album !

Les mauvaises langues vous diront que, moi, Myth, je suis laid ! Ils n'ont rien compris à la beauté intrinsèque d'un gobelin… Indigne de confiance ! En fait, j'ai juste envie de continuer à vivre en donnant un petit coup de main au destin… Et surtout très vantard… Et là, je m'offusque ! Comme si je me glorifiais avec excès de mes faits et gestes ! Tout ce que je raconte haut et fort dans les tavernes n'est pourtant que la stricte vérité. Et je le prouve. Je viens d'accomplir un exploit dont je ne suis pas peu fier. Je viens de couper la zigounette du très respectable et très bedonnant patriarche Attan Sullemis. Rassurez-vous, il n'en avait pas l'usage. Grâce à mes qualités de grimpeur, je suis un diable bondissant insaisissable. J'ai horreur de faire dans la discrétion. J'assume mes actes contrairement aux autres voleurs qui estiment qu'au plus ils sont discrets, au mieux ils préservent leur avenir.

Ma réputation est telle qu'un drôle de client tient absolument à m'engager. Il ne m'inspire aucune confiance d'autant qu'il veut m'envoyer dans l'endroit le mieux gardé des Terres d'Arran… Il veut m'expédier dans la citadelle de Slurce, chez les Elfes Noirs…

Critique :

Il semblerait que Sylvain Cordurié se soit inspiré du personnage d'un jeu vidéo qui porte d'ailleurs le nom du gobelin, un certain Styx. En allant jeter un coup d'oeil, j'avoue que la ressemblance de trait avec Myth est saisissante, d'autant qu'il grimpe aux parois avec la même démarche et la même facilité. le comportement des deux en fait des « copier-coller ». Bon, les comparaisons s'arrêtent là. le scénario de Cordurié est différent de celui du jeu vidéo. D'aucuns trouveront que c'est déjà beaucoup trop. Si je n'avais pas lu une critique d'un connaisseur, je n'aurais jamais établi de lien et j'aurais attribué 5 étoiles à cet album car j'ai passé un très agréable moment en compagnie de ce gobelin qui ne manque pas d'humour et manie allègrement le verbe. Les dessins de Giovanni Lorusso sont d'excellente facture, très bondissants avec des décors bkuffants, et Digikore Studios a fait ce qu'il fallait pour aboutir à une mise en couleur digne des meilleurs standards actuels.

Alors, attention, soyez tout ouïe : si vous avez lu le premier album « Turuk » et que vous lisez « Myth », vous aurez sans doute l'impression que, pas plus qu'un semi-orc, un gobelin ne mérite la moindre confiance. Je ne voudrais pas avoir quelques soucis avec le syndicat des « culs-verts », mais il faut bien reconnaître qu'avec des alliés pareils, c'est à se demander si on ne ferait pas mieux de faire davantage confiance à ses ennemis…

Myth est un voleur agile et réputé, mais pas d'une discrétion à toute épreuve. Il aime beugler ses exploits dans les tavernes, ce qui lui vaut quelques ennuis. Se faire pourchasser à travers les toits de la ville par exemple, où se faire recruter pour une mission en plein coeur de Slurce, la citadelle des elfes noirs.

Un second tome qui reprend les codes du premiers. C'est donc Myth, notre gobelin, qui raconte son histoire. Avec sa gouaille et son franc parlé! Cela apporte beaucoup de voix-off mais c'est assez savoureux.
On passe en tout cas un bon moment où Myth va déployer tous ses talents pour s'introduire dans Slurce et dérober un cristal à un redoutable elfe noir. Peut être que, tout comme La Poisse, on retrouvera notre roublard de gobelin dans un tome de Elfes... En tout cas on aimerait bien le croiser de nouveau car la fin nous laisse, un peu comme le tome 1 d'Orcs et Gobelins d'ailleurs, un goût d'inachevé!

Les dessins sont de très bonne qualité, ils remplissent bien le cahier des charges de cette série aux nombreux cross-over des Elfes-Nains-Orcs.

Vous vous souvenez du bel Arsène ? Mais si, Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur, le gars aux doigts de fées (les dames s'en souviennent, parait-il) à qui aucune serrure ne résistait, avec qui aucun bijou n'était à l'abri…

Et bien Myth, c'est la version gobelin du Lupin : ça est tout vert, balafré, puant, mais au niveau de la cambriole, il n'a rien à lui envier, il le dépasse, même, puisque notre ami de couleur sait se battre et grimper aux murs, tel une mouche.

Avant de découvrir la saga des Orcs & Gobelins, je vous aurais juré, la main sur le coeur, que je détestais ces créatures qui étaient réputées puantes, perfides, stupides, bagarreuses, envahissantes, vils,… Enfin, d'après ce qu'en disaient les Elfes et les Nains.

Maintenant que j'ai fait la connaissance de quelques uns de ses meilleurs représentants, je n'en suis plus aussi sûre…

Comme quoi, faut jamais écouter ce que disent les autres sur les gens différents de nous car c'est souvent trompeur : la preuve ! Ouvrons notre esprit et allons à leur rencontre, de ces Orcs et Gobelins (qui sentent mauvais, ça c'est véridique… et tout le reste aussi, d'ailleurs ! mdr).

Conseil d'ami, si vous croisez la route de Myth, planquez vos richesses et si vous l'engagez pour aller voler/tuer un ennemi/rival (biffez les mentions inutiles) ne jouez pas avec ses burnes.

Avec des dessins qui donnent envie de plonger la tête dans l'histoire et un scénario, certes classique, mais bien amené, voilà une bédé qui a du peps, de l'action et qui a pour héros un gobelin peu recommandable, vantard mais, ô combien attachant.

En plus, son prénom – Myth – me fait penser à la blague du gérant d'hôtel dépité qui avait derrière lui, une énorme mite dans une cage. Faudra que je vous la raconte un jour, tiens…

Devant un commanditaire mystérieux qui ne lui laisse pas le choix (tout en cachant son identité) et une mission qui a tout d'impossible, notre gobelin va développer des ruses de renard, aidé par trois compères tout aussi vert que lui et donner au lecteur une tension qui va aller crescendo, avec quelques scènes de bagarres bien détaillées.

Myth n'en est pas un (de mythe) et, s'il est un horrible vantard, il ne se vante jamais que de ce qu'il a réussi, contrairement à d'autres. En plus, il a un cerveau et il sait s'en servir pour découvrir l'identité du mystérieux commanditaire.

Un héros moche, puant et immoral à découvrir car il le mérite, ce Myth !

Comme quoi, tout est possible, dans la fantasy.

Lien : https://thecanniballecteur.w..

Myth est un gobelin, Myth est un voleur et même parfois un assassin, Myth est un incorrigible vantard mais, malgré tout, Myth m'est finalement apparu comme plutôt sympathique. Bon, il ne fait pas trop bon lui tourner le dos et je pense que sa devise tient plus du "Charité bien ordonnée commence par sois même" que du "un pour tous, tous pour un" mais c'est un vrai régal que de suivre ses aventures qui sont bien scénarisées, bien rythmée et même plutôt trépidantes.
Comme pour le tome précédent dédiées à l'arc Turuk, c'est le personnage titre qui se charge de la narration et c'est franchement sympa à lire, le personnage ayant un bagou et un franc parlé plutôt jouissif.
Coté dessin, c'est plaisant à regarder, c'est efficace quoique assez inégal par moment.
Une chouette lecture qui me donne, à nouveau, l'envie de découvrir la série mère, Elfes, dont je reporte la lecture depuis trop longtemps.

Après un bon démarrage avec le premier tome, nous retrouvons Myth pour un deuxième tome.
L'histoire de base est très sympathique et distrayante quoique classique. Un mystérieux client demande à un gobelin doué dans ce qu'il fait de voler une citadelle imprenable. de quoi nous donner de l'action, des rebondissements, un petit côté dramatique, un cadre sombre et fantastique.
Mais le plus grand intérêt du récit tient dans la narration. Faite par notre gobelin. Sans scrupule. Avec un humour noir. Assez direct, pas de faux semblant. Un pourri assumé. C'est rafraichissant.
Surtout que malgré cette nature profonde, il reste attachant. Unique dans son genre. On aime le suivre. Et j'espère le retrouver dans un prochain tome, que soit Elfes, Orcs & Gobelins ou pourquoi pas Nains. J'aimerai aussi qu'il y ait une suite avec ce diamant.
Les dessins sont toujours à la hauteur des trois séries. C'est lumineux. Avec une magnifique couverture.

Et bien je dois avouer que ce tome 2 ne m'a pas déçu et ce, pour plusieurs raisons. La principale réside dans son personnage principal et son traitement. La caractérisation de Myth est tout bonnement excellente. Sylvain Cordurié nous dresse là le portrait d'un Gobelin pas comme les autres, situé entre roublardise et vantardise et c'est loin de me déplaire. Mais Myth est avant tout un voleur qui pense à sa survie, et qui dit survie dit intelligence et prévoyance. Berf ce personnage respire la sympathie et on s'attache immédiatement et irrémédiablement à ses mésaventures, car il faut avouer qu'il n'a pas son pareil pour s'attirer les ennuis au point de se demander si ce n'est pas cela finalement qui le motive et qui le fait se sentir vivant.
Autre raison, celle de la présence de Sylvain Cordurié aux commandes du scénar qu'il nous livre tout aussi sympathiquement. Cela respire la bonne humeur, l'aventure, à l'image de son personnage principal prénommé... Myth. Et si un patronyme pareil n'était pas dû hasard.. En effet, le récit entier concourre à nous dresser le portrait de Myth, à nous conter son histoire, ses exploits ( d'ailleurs il le fait très bien lui même à la fois dans son rapport au lecteur, puisqu'il est son propre narrateur, mais également dans l'histoire puisqu'il se complait à se pavaner en public à conter ses aventures devant un public charmé). Un personnage qui commencerait à se forger sa propre légende, à devenir son propre Myth..e. Ok je vais peut être un peu loin mais les événements de ce tome abondent dans ce sens. En effet Myth a sans cesse une longueur d'avance sur tout le monde, il prévoit toujours une échappatoire, il déjoue tous les pièges et se sort de situations plus que périlleuses ( il affronte les Elfes noirs, c'est pourtant loin d'être des enfants de choeur, et pousse le bouchon jusqu'à leur dérober un bien hyper précieux) et sa personnalité même le définit comme un personnage en train de s'inscrire dans l'histoire des terres d'Arran de manière durable.
Bref en ce qui me concerne, c'est du tout bon pour ce personnage et son auteur. Seul point faible à mon goût, les graphismes que je trouve bien en deçà du tome précédent, encore qu'on finisse par se faire au style de Giovanni Lorusso.

Myth est un voleur, qui profite de son talent et de son agilité pour chaparder tout ce qu'il peut. Appaté par une récompense, il recrute une équipe pour voler une pierre d'âme au sein de la forteresse des elfes noirs autrement dit mission impossible. Mais comme les films du même nom, cette intrigue reprend la préparation, la mise en place et le vol lui même. S'il est voleur, Myth est aussi fourbe et peu recomandable alors qu'elle est vraiment son but dans cette histoire?
Pleine d'action et d'humour, très premier degré, avec des renversements de situation, c'est efficace et divertissant. Que demander de plus?