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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Si on m'avait dit qu'un jour je m'ennuierais ou lèverais les yeux au ciel à la lecture d'un roman historique de Bernard Cornwell, je pense que je ne l'aurais pas cru et pourtant... malgré mon impatience et ma foi, la lecture d'"Azincourt" m'a paru bien fastidieuse.

Il s'agit pourtant ici d'une de mes périodes historiques de prédilection et c'est sans doute pour cette raison que ma déception est si forte. La sévérité de ma note s'explique donc en partie par elle. Cette notation n'a d'ailleurs pour but que de rendre hommage au travail de documentation et à l'érudition de l'auteur. Un auteur qui a su si bien m'enchanter en d'autres oeuvres...

Fait singulier, la valeur du roman fut pour moi croissante ; c'est seulement sa dernière partie - la narration de la bataille D Azincourt - qui m'a intéressée, j'y ai retrouvé la patte du maître incontesté du roman du genre. Chose encore plus curieuse, c'est l'épilogue qui m'aura le plus charmée, une fois que l'auteur eût abandonné ses protagonistes pour se recentrer sur son travail de recherches.

Il y a une chose qu'on ne pourra cependant jamais retirer à Bernard Cornwell, c'est sa maîtrise du récit de bataille. Je ne sais pas trop comment il fait mais rien n'est compliqué, on comprend tout, les positions, la stratégie, les enjeux politiques et individuels, les faiblesses et les avantages des forces en présence, la violence, etc. Dans "Azincourt", l'auteur relate la campagne du roi Henri V, prétendant à la couronne de France, qui place ses pas dans ceux de ses prédécesseurs et continue de mener cette interminable Guerre de Cent Ans, cette boucherie humaine sans précédent. Les sièges de Soissons et d'Harfleur - qui précédèrent la bataille d'Azincourt du 25 octobre 1415 - sont décrits avec certes beaucoup de réalisme (bien que l'auteur confesse des libertés parfois énormes avec la réalité historique) mais ne suffisent pas à dynamiser une narration plombée par des personnages peu crédibles et peu attachants. Sans demander du romanesque et du sentimentalisme à chaque ligne, j'aurais apprécié un peu moins de raccourcis et quelques approfondissements psychologiques supplémentaires.

Enfin, ce n'est pas ce petit échec qui m'empêchera de lire d'autres romans de Bernard Cornwell et c'est encore là l'essentiel.


Challenge de lecture 2015
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Encore un autre roman signé Bernard Cornwell, maitre du roman historique anglais, également auteur de cycles tels que « La saga du roi Arthur » ou encore la célèbre série des « Sharpe ». Ici, ce n'est rien de moins que la bataille D Azincourt qu'il entend nous faire revivre avec le style et le sérieux qui lui est propre. Nous sommes en 1415, au coeur de la Guerre de Cent Ans, et la fine fleur des chevaliers français tentent de couper la route de Calais aux Anglais menés par Henri V. Ces derniers, en nette infériorité numérique, finiront grâce à leurs archers par asséner à leur ennemi une défaite écrasante dont certains estiment qu'elle marqua la fin de l'ère de la chevalerie au profit de celle des armes à longue portée. L'initiative de l'auteur est évidemment louable, pourtant ce tome ci se révèle un peu en dessous de ce à quoi on pouvait s'attendre.

B. Cornwell semble en effet nettement plus à l'aise dans les sagas historiques plus longues où il peut bien prendre le temps de poser le cadre et de donner à ses personnages une psychologie fouillée. Ici le récit se révèle au final peut-être un peu trop court pour que l'on puisse vraiment apprécier pleinement le travail de l'auteur. Attention, « Azincourt » demeure toutefois un roman de qualité écrit avec sérieux et s'appuyant sur des sources fiables et abondantes (comme toujours chez B. Cornwell, les scènes de batailles sont particulièrement bien documentées et surtout très prenantes). le roman se lit de plus assez rapidement tant grâce à la fluidité du style de l'auteur qu'à l'intérêt que l'on porte au protagoniste. Aussi ne boudons pas notre plaisir, il s'agit de B. Cornwell après tout...
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Nicholas Hook n'y croyait pas, pourtant il a survécu au terrible siège de Soissons.
Il y a même sauvé la vie de la jolie Mélisande, menacée de viol par des soldats avinés. Ensemble, l'archer anglais et la jeune Française tentent de fuir les atrocités de la guerre. C'est oublier le roi Henri V, prêt à tout pour conquérir le trône de France... (résumé éditeur)

La bataille D Azincourt, est celle d'une improbable victoire des Anglais en forte infériorité numérique, face au Bourguignon.
L'histoire réelle est passionnante et peut même donner une bonne base pour un roman.
Là je ne sais par quel prodige, ce livre m'a bien em...dé!
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Encore une bataille où les Français perdent par manque de rigueur et d'organisation. Comme Vercingétorix opposé à César. La bravoure contre les flèches ne fonctionne pas. Ceci étant, à cette époque les vilains ne se battaient pas trop, ce «privilège» était réservé à l'élite qui payait parfois de sa vie ou de graves blessures sa passion pour le combat. Il restait quand même les rançons à faire payer au bas peuple et autres commerçants. Ce récit est attractif, mais un peu convenu, avec un personnage central qui s'élève, grâce au conflit dans la hiérarchie par sa bravoure et sa clairvoyance, avec l'aide des Saints. La fin de la guerre de Cent Ans s'approche.
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