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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Fantastique plongée verte, poétique et féerique au sommet d'un chêne
qui va consoler et essuyer la colère et les peines
De l'auteur ...
Ancien berger, celui-ci a décidé de prendre de la hauteur
Sur sa vie professionnelle, ses échecs, sa famille...
Il a construit sa cabane, emménage avec le strict nécessaire
...commence alors un voyage ..immobile..
il va se laisser approcher dans cette verdure
Apprivoiser la nature, la solitude ...
Contempler, essayer d'éclaircir ses pensées,
de quelques bruits du monde qui chavire...
Tout simplement savourer, observer la vie..
retrouver les battements de son coeur
Apaisé, rassené par la nature protectrice...

Magnifique journal...on ne peut que se plaire en haut d'un arbre, tous les enfants le savent...ce récit simple, épuré et poétique m'est allé droit au coeur...et m'a ramené au creux de mon enfance en haut d'un chêne vert...
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Un projet noble et courageux (construire de ses mains une cabane en forêt et y vivre seul durant quatre mois)
+ une jolie couverture qui sent bon l'humus, la chlorophylle et les parfums sylvestres
+ un style soigné, de belles images
+ un propos inspirant
=> tous les éléments semblaient réunis pour que je passe un délicieux moment dans les arbres.
Oui MAIS.

Mais quelques longueurs et quelques redites, malgré la faible épaisseur de l'ouvrage.
Mais une écriture presque trop travaillée, un exercice stylistique tout en maîtrise qui m'a parfois donné l'impression d'être en décalage avec la teneur du message, celui d'un homme en quête de simplicité et d'authenticité.
Mais demi-déception, donc.

Il y a pourtant de jolies pages dans ce petit bouquin ! Derrière les phrases un peu trop savantes et sous les digressions un peu trop nombreuses se cache en fait une belle invitation à ralentir, à laisser pour un temps les Hommes à leur frénésie, à prendre de la hauteur.
Et quoi de mieux pour se faire qu'une petite cabane de 6m² nichée dans un chêne centenaire du Périgord Noir, comme "un avant-poste sur la beauté du monde", avec pour seule compagnie le vent, la lune et tous les animaux des bois ?

Dommage que maître Cortès, sur son arbre perché, nous tienne un langage parfois légèrement confus.
Son livre tient en effet à la fois du journal de bord, du manifeste philosophique sur la marche du monde et manuel de zoologie et de botanique mêlant séquences d'introspection ("j'ai beaucoup de doutes sur mes certitudes et peu de convictions sur mes illusions"), envolées poétiques en hommage à Dame Nature et retour sur les échecs qui ont plongé l'auteur dans les affres de la dépression (il s'est accroché longtemps à la vie de berger dont il rêvait et pour laquelle il a concédé d'énormes sacrifices, avant de se résoudre à abandonner son exploitation, criblé de dettes et acculé à la banqueroute).

On finit par s'y perdre un peu, et l'absence "d'ossature globale" m'a par moment déstabilisé ; il n'en demeure pas moins qu'Edouard Cortès, à la manière d'un Thoreau des temps modernes, livre là un témoignage original et intéressant.
La relation quasi-charnelle qu'il entretient avec "son arbre" a de quoi surprendre, mais la thérapie qu'il propose comme un remède aux excès en tous genres et aux dérives de notre temps semble aussi simple qu'efficace ("je me sentais fatigué du monde d'en bas et de moi-même, je suis donc monté là-haut").

Plutôt que de chercher à expliquer ce qui aura manqué à ce livre pour me séduire complètement, je tâcherai d'en retenir les principaux enseignements et d'apprendre à chercher moi aussi, pourquoi pas, "un confin favorable à l'intériorité".
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Éleveur ovin confronté à la crise, Édouard Cortès est contraint de liquider sa ferme et de vendre son troupeau. « Berger devenu brebis égarée », l'auteur décide alors de se ressourcer dans une forêt du Périgord où il vivra seul, pendant trois mois, dans une cabane nichée entre les rameaux d'un arbre.

Dans cet ouvrage autobiographique, Édouard Cortès nous raconte son périple immobile. Un voyage qui piquait ma curiosité mais qui m'aura finalement laissé de bois, hermétique que j'ai été à cette lecture.

« Ma cabane est une tentative maladroite de reconstruire ce qui est brisé en moi. Un pas en avant par un pas de côté » nous confie l'auteur dans les premières pages. Hélas, son témoignage est une entreprise à mon sens tout aussi maladroite dans la mesure où le voyage intérieur qu'entreprend Édouard Cortès est noyé sous des pages et des pages de contemplation, parfois béate, de la nature.

Car dans les faits, il n'y a pas de voyage intérieur. L'auteur ne s'interroge plus vraiment sur son appartenance à la société, sur sa place parmi les humains : son voyage est entrepris depuis longtemps et sa cabane dans les arbres n'est que la conclusion d'une longue réflexion. J'avoue que ce récit-là ne m'intéresse tout simplement pas et que mon intérêt pour le témoignage d'Édouard Cortès s'est éteint au moment même où il s'installait dans sa cabane.

Par la force des arbres s'adresse aux convaincus, aux amoureux de la nature, à celles et ceux qui partagent le regard d'Édouard Cortès sur le monde. L'auteur ne cherche nullement à nous convaincre, ni même à nous éduquer : il partage simplement son expérience. Elle inspirera qui voudra être inspiré.

Cependant, en tant que lecteur, j'ai regretté que le style très lyrique de l'auteur écrase la lecture sous les tentatives de belles phrases et, hélas, noie dans la masse certaines phrases qui méritaient d'être mises en valeur. J'ai ainsi le sentiment d'avoir été privé de moments de méditation et, à mon tour, de contemplation. J'aurai préféré la spontanéité d'un journal de bord : les notes personnelles que cite parfois Cortès m'ayant paru plus « réelles ».

Difficile donc d'apprécier un ouvrage qui, de toute évidence, ne s'adressait pas encore à moi.
Lien : https://www.dinoscope.photo/..
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Écrivain-voyageur adoubé devenu berger acculé par les dettes, Édouard décide de s'extraire du monde et de se percher dans un chêne séculaire au coeur d'une forêt du Périgord Noir. Une aventure immobile pour panser ses plaies, glaner du silence, contempler la nature et ainsi faire jaillir la sève de ses émotions.
Lien : http://www.embarquements.com/
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Pas du tout convaincue par ce livre. de prime abord il semble intéressant, un peu dans le style Tesson avec ses forêts de Sibérie, puis on se rend vite compte que :
- il s'installe dans une forêt qu'il connaît, dans laquelle il avait l'habitude de grimper étant jeune et adulte, donc pas vraiment de "challenge"/de nouveauté
- il se retire du monde... Mais sa famille vient le visiter tous les dimanches, il voit ses amis etc...

En fin de compte il s'est juste coupé des réseaux sociaux, sachant qu'à la base son souci n'avait rien à voir avec ça.

Ses journées ne sont que longues observations des champignons et des fourmis.

Quelques beaux passages, mais honnêtement trop courts pour que je retienne du positif de ce livre.

À choisir, je conseille Tesson où la démarche est bien plus aboutie.
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