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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Pas simple la vie pour Beauregard. Après avoir suivi les traces de son père dès son plus jeune age dans le banditisme, il s'est rangé, a acheté un garage. Mais la concurrence rend la situation très précaire. Acculé et malgré les avertissements de sa femme, il est sur le point de replonger.

Waouh, quel bon roman ! du suspens, des rebondissements, un héro, un peu trop Bruce Willis de la grande époque certes, attachant. On ajoute le choix cornélien qui s'offre à lui, l'héritage du père, quelques personnages complexes et on a un beau roman policier, même si ces derniers n'ont pas l'air bien "fut fut" et sont étrangement absents.
La toile de fond , c'est la Virginie, celle des mobil homes et des junkies, celle où le racisme est latent, nous amenant à penser à David Joy ou Robert Goolrick. L'ambiance est assez similaire.

Le personnage de Beauregard, complexe, tient à lui seul le roman avec 'Puis je échapper à mon destin ?" en fil rouge.

Alors, si l'on ferme les yeux sur quelques invraisemblances , en tous les cas avec ma vision des capacités humaines, c'est un très très bon moment de lecture avec des astuces de bandits assez incroyables .




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Beauregard a longtemps utilisé ses dons de pilote hors pair pour de criminelles activités avant de se poser avec femme et enfants à Red Hill (Virginie) et d'investir dans un garage un peu miteux.
Mais, confronté à la concurrence, il croule maintenant sous les dettes et se résigne à participer au braquage d'une petite bijouterie proposé par un malfrat local. le coup réussit parfaitement et Beauregard reçoit sa part comme prévu mais la bande de bras cassés ignore que l'officine appartient à un sinistre truand qui n'aura de cesse de récupérer ses billes.
Coincé entre sa famille qui compte plus que tout et les tueurs à ses trousses, Beauregard devra sortir le grand jeu pour ne pas tout perdre.
Pour son premier livre, l'américain S. A. Cosby nous livre un authentique et furieux roman de gangsters sublimé par une écriture très cinématographique et un héros englué dans une société raciste et inégale. Très impressionnant !
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Quelle course, quelle tension !
Beauregard ne veut plus faire de coups, il s'est rangé.
Il veut rester dans le droit chemin, s'occuper de sa femme et élever ses enfants mais bien sûr les dettes vont le faire replonger ; et il va aimer ça.
Dans un rythme effréné, les cavales s'enchainent, les morts s'accumulent, les coups pleuvent, les balles sifflent et le sang coule.
D'une écriture rythmée et élégante, on suit le personnage dans ce sauve-qui peut en retenant notre souffle.
Il est question de racisme, d'amour paternel, de misère, d'adrénaline et de courage.
C'est électrique mais émouvant.
Un sacré premier roman.
Merci à lecteur.com et aux éditions Pocket pour cette découverte
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Achète-le ou voles le mais envoies toi ce Remix de David Joy à la sauce Fast & Furious.

Prends un as du volant à la peau trop bronzée pour les ricains trop puritains, files-lui un de ces bons vieux V6 ronronnant comme un félin maousse au coin du feu. Et surveilles quel carburant verser dans le gosier du Zèbre et de la boite à roue.

Le carburant qui parait versé dans le réservoir de la première moitié du roman semble etre un bio carburant du genre full Colza, un peu moins craignos que Full bordel, mais l'genre de jus qui une fois qu'il a fait le tour du circuit, te fout une ambiance graillon dans tout l'habitacle.

Le moteur tourne, le moulin fait l'café mais t'as comme une odeur de déjà-vu, ca sent un peu le burger de fastfood réchauffé, mais qui te donne bien faim quand même, ca te laisse les crocs et envie de croquer dans le morceau, alors c'est ce que tu fais, puis après tu te rends compte que de l'huile végétale à haute vitesse comme ça, ca peut que faire monter la mayo.

Et en effet elle lève la mayonnaise. Et pas la bonne. J'vous parle pas du style qui est aussi racé et élancé qu'une bonne vieille Mustang de '76 mais plutôt du scénar ou tu te dis que ca part pas vraiment dans le bon sens pour le pauvre bougre à qui ça tombe sur l'paletot.

Mais en même temps c'est pour ça qu'on a payé le libraire n'est-ce pas ? Sinon on serait aller fureter du coté littérature douce. Sonatine quoi, quand c'est noir, tu sais ce que t'achètes frérot.
Bon ça c'est pour la première partie. le temps que tu te mettes en jambes, que tu sois bien étiré que l'arrogance des lectures semblables accumulées te disent que t'as affaire à un énième clone un peu remaquillé au pistolet à peinture.
Puis y a la deuxième part'. Connaissez-vous le coup de l'éther dans le réservoir ? Grosso modo ça l'emballe et le pousse dans ses retranchements pour un dernier baroud d'honneur, un peu comme cette eau de vie immémorable qu'il y a chez papy, le genre de jus qui te ferait décoller la navette Ariane en 3 fois moins de temps.

Eh bien là c'est un peu le cas, sursaut de testostérone, d'action punchy, de caoutchouc tatoué sur l'asphalte, y'a du fric-frac de la magouille entre freluquets et tout un tas de péripéties que le bon sens m'interdit de dévoiler ici.

Alors frelot, J't'l'avais pas dit qu'avait cet élixir de derrière les fagots frérot, cet élixir de premier choix allait faire hurler de plaisir le moteur et le lecteur ?! Ha !

Et si en plus la maison rajoute la cerise sur l'bateau en te disant que derrière ça le feuillu interroge sur l'hérédité de la poisse et d‘ la tendance à à la dérive, à glisser du mauvais coté de la ligne jaune, la précarité des régions rurales rendues exsangues par le néo-libéralisme, et de la responsabilité en temps de survie… Qu'est-ce que t'en dis ?

Bon j'en vois au fond de la salle qui s'endorment avant d'avoir sorti le chéquier. Pour ceux-là j'dirais juste qu'on a le droit a une fin de celles qui surprend et laisse pantois. Bien trop encrée dans le réel et dans le vécu pour baigner dans la sauce dans laquelle ton inconscient, impacté par ton passé d'avaleur de lectures noiraudes t'as déjà fait mariner ce bouquin.

Tentes le coup , pour moins de 20 billets, l'affaire est à toi.

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Nerveux, de l'adrénaline et de la course poursuite : pression maximum pour le palpitant!
La première intrigue ouvre la voie à des scènes d'actions ultra percutantes. le gars est tête brûlée, prêt à tout, doué et intelligent, et en plus, en plus ses ennemis sont retors avec des twist de scénarios haletants! de la bombe.
Très cinéma américain, un peu gangster au grand coeur, un peu too much dans la caricature des personnalités et parcours de vie des personnages mais je m'en fiche, l'écriture a la patate, j'ai envie de rap et de voilage délicat à mes fenêtres de campagne en même temps, Cosby c'est le duel entre le hors la loi des villes et l'homme tranquille du village.
Les routes oubliées est arrivé avec son frère La colère, que je vais ouvrir dès ce soir, prête pour le sang des innocents bientôt !
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Beauregard Montage est un mari fidèle, un père attentionné, un honnête garagiste. Mais il était autrefois un autre.
Il était connu dans le milieu comme le meilleur chauffeur de braquage de la côte Est, tout comme son père avant lui, disparu il y a de nombreuses années. Ses formidables compétences de conduite, sa fiabilité et sa discrétion lui ont valu une excellente réputation professionnelle et offert suffisamment d'argent pour ouvrir son propre garage. Déterminé à marcher droit, à quitter cette vie dangereuse et à se débarrasser de l'héritage de son père, Beauregard vit aujourd'hui tranquillement avec sa femme et ses enfants.
Mais le paiement de l'hypothèque de son magasin plus les frais de la maison de retraite de sa mère vont l'amener a replonger. Une seule et dernière fois, promis.

Un roman qui va vite, bourré d'adrénaline, mais qui conserve le précieux équilibre entre action et développement des personnages.
On découvre ce qui a façonné Beauregard, ce qu'il est et ce qu'il était, ses valeurs, ses regrets, son regard sur lui-même. Et c'est un personnage très attachant.
Le thème de la redemption impossible - ici en raison de la pression financière, des préjugés raciaux et de la filiation - est assez courante dans les romans noirs et pourtant sous la plume de Cosby ça semble presque nouveau.
On y entre par un premier chapitre au rythme effréné et on le quitte avec émotion.
Auteur à suivre.

Traduit par Pierre Szczeciner
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Beauregard Montage, Bug pour les intimes est le héros de ce roman noir. Après cinq années en prison, un mariage et deux fils qui ont suivi la naissance d'une première fille avec une femme qui l'avait rejeté, sa vie avec Kia semble s'être enfin stabilisée. Il dirige un garage dans lequel il travaille avec son cousin Kelvin.

Mais à Red Hill, petite ville de Virginie, la vie est dure pour les Afro-Americains, même s'ils ont décidé de rester dans le droit chemin. Lorsque les ennuis financiers s'accumulent, aucune solution honnête n'est possible.
La seule qui se présente est de rempiler et servir de chauffeur pour un casse sans histoire qui doit rapporter gros.
Organisée par deux frères ni très malins ni très honnêtes, l'aventure tourne au fiasco. Les petits poissons se sont attaqués à un trop gros gibier.

Pour Bug, plus possible de rester dans le droit chemin et d'être exemplaire pour ses fils. Lui qui rêve du meilleur pour ses trois enfants se voit embarqué dans les plans les plus sordides, les pièges les plus sanglants, acculé aux extrémités les plus violentes sans l'avoir décidé.
Mais il n'a qu'une raison d'être, vivre et sauver sa famille quel qu'en soit le prix.

Un roman qui se lit d'un souffle. Malgré la violence et les personnages aussi détestables les uns que les autres, l'intrigue est particulièrement bien menée. On s'attache à Bug, en ayant envie de comprendre le jeune garçon à l'enfance démolie par le départ du père et le manque d'amour de sa mère, mais aussi à sa famille et à ses proches. On déteste ce qu'il est contraint de faire mais on le comprend et on le soutien. le personnage est ambigu avec une grande justesse, balançant entre le mal et le bien, le côté sombre et celui qui souhaite le bonheur des siens.
Dans l'Amérique rurale, le racisme ordinaire est présent, la violence est aussi verbale que physique, les coups pleuvent et la mort de l'adversaire semble être la solution appréciée de tous.

https://domiclire.wordpress.com/2023/08/17/les-routes-oubliees-s-a-cosby/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Peut-on échapper à son destin ? C'est le sujet principal du premier roman de S.A. Cosby « les routes oubliées », avec l'histoire de Beauregard Montage, dit Beau, ou dit Bug, selon les personnes de son entourage.

Beauregard est le fils d'un truand, passionné de voitures anciennes qu'il aime bricoler et qui a abandonné sa femme et son fils après un énième coup foireux, lorsqu'il était encore jeune. Il s'est construit avec cette image du père sublimé, entre une mère rude et défaillante, et un parrain appartenant également au milieu de malfrats. Lui-même a fait des « coups » qui l'ont conduit en prison pour quelques années. Sorti, il s'est rangé et joue au mari et père modèle, en tenant un petit garage avec son cousin Kelvin. Mais l'ouverture d'un concurrent plus grand et moins cher, Precision Auto Repair, le mène à la faillitte. Beaucoup de gens comptent sur lui financièrement, Beauregard doit assumer les traites du garage, les études de sa fille ainée née d'un premier mariage, et de ses deux garçons qui nécessitent des soins dentaires et autres frais coûteux, et le paiement de l'Ehpad où il a mis sa mère. Les problèmes d'argent se font de plus en plus ressentir. Acculé, il reprend du service en tant que conducteur auprès de truands peu fiables pour un dernier coup qui devrait le remettre sur les rails : le braquage d'une bijouterie et le vol de diamants. L'affaire tourne mal, et Beauregard va se battre contre des tueurs à gages qui vont s'en prendre à sa famille. le tout dans une Amérique encore ségrégationniste et raciste.

Thriller, suspense, tout y est pour nous faire passer un bon moment. S.A. Cosby réussit à nous rendre le personnage de Beauregard attachant, un homme vivant empli de doutes, de questionnements sur qui il est vraiment. Cette dualité est bien transcrite, formidablement ambiguë, qui est-t-il ? quelle personnalité le définit le mieux ? Gangster ou homme bien en charge d'une famille ? Qu'est ce qui prime ? Peut-on changer et décider de devenir quelqu'un d'autre ? Est-on relégué à ce que notre enfance a fait de nous ? A nos origines ? Autant de questions qui restent en suspend. Un magnifique roman, aux multiples rebondissements, qui se lit d'une traite, car on a envie de savoir la fin qu'on espère heureuse……
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Bonsoir,
Je vous parle ce soir d'un des romans catégorie étrangères du prix des nouvelles voix du polar des éditions pocket.
J'ai adoré ce roman policier qui se lit d'une traite, qui vous entraine dans un rythme effréné. Un héros attachant, qui ancien délinquant a essayé de se ranger, un garage, une vie de famille avec une femme qu'il aime et deux enfants. Mais malheureusement le garage ne fonctionne pas aussi bien que cela et les dettes commencent à s'accumuler. Il va donc essayer de trouver des moyens de s'en sortir tout d'abord par des courses de voitures et des paris illégaux. Mais quand la poisse est là elle s'installe souvent. Une connaissance va lui proposer un braquage et malgré ses réticences, celles de sa femme, il va penser que c'est l'unique façon de s'en sortir. Mais c'est là que tout va commencer sur les chapeaux de roues et des engrenages qui se grippent à chaque instant.
Un roman noir sur l'Amérique, qui va vous faire décoller ! A lire !
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Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture.
Les routes oubliées un bon thriller que j'ai vraiment aime ,entre braquages,règlements de comptes,vengeance.
Un livre qui au fil de la lecture se transforme en vision cinématographique. le genre de titre qui peut se voir en film sans aucun problème.
Une lecture pleine d'action et qui se laisse lire.
Mais comme je dis toujours ceci n'est que mon avis personnel.
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