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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Aulus, c'est une petite station thermale de l'Ariège, nichée dans les Pyrénées et qui ne compte qu'une centaine d'habitants à l'année. Aulus, c'est aussi un récit écrit par Zoé Cosson et qui raconte cette ville d'eau en une petite centaine de pages.
Curieux portrait d'Aulus que nous livre cette jeune auteure qui venait y passer ses vacances dans l'hôtel désaffecté et décrépit de son père. Dans ce récit vous ne trouverez pas d'intrigue ni d'amour passionnel mais ce n'est pas pour autant un guide touristique. Alors c'est quoi ? me demanderez-vous
« Ce livre est le portrait rapiécé de ce lieu sans contour, un espace fait de calques, une sorte de cartographie qui n'élucide rien. Ce n'est ni une histoire, ni un bloc »
Il y a un côté patchwork dans ce récit qui rassemble bouts de vie, rencontres fugaces, déambulations et descriptions de cartes postales d'autrefois.
Aulus, on n'y va pas par hasard, on s'y rend car « c'est un terminus géographique ». Il y a deux rues principales, « le reste est un écheveau de ruelles sinueuses comme de l'eau » et que surmonte l'église où « l'on ne se rend que pour les enterrements ». La vie se concentre dans ses deux artères où se trouvent la boucherie et l'épicerie de Marie.
Aulus, c'est aussi la nature qui l'entoure, avec sa flore et sa faune sauvage et Zoé Cosson arpente les sentiers de montagne et apprend. Elle apprend « les chemins d'herbe écrasée », les couleurs qui changent selon les saisons, les arbres et les roches.
« J'apprends la lumière du matin qui peine, vacille, s'élève faiblement au-dessus des crêtes avant de peindre chaque brin d'herbe »
On croise aussi quelques-uns des habitants, toujours les mêmes. Il y a Paul qui veut devenir apiculteur, Nicole la dépressive et puis René, l'artiste du village. Et puis il y a le père de Zoé, homme méticuleux qui remplit les pièces de l'hôtel d'un bric-à-brac invraisemblable. Qui se protège du soleil depuis qu'une maladie de peau perfide le ronge.
Zoé Cosson dit aussi les blessures infligées à la montagne, comme la mine désaffectée, plaie ouverte qui vomit des déchets bourrés de métaux lourds, de PCB, qui vont polluer la rivière.
Dans une langue empreinte de poésie, l'auteure dit la rudesse de la vie, la beauté âpre de la nature, mais aussi la solitude et l'abandon. Dans ce village étroit, on cohabite et on se supporte dans un équilibre précaire.
C'est à travers ces histoires de rien, cette nature blessée, qu'on mesure la fragilité des choses et de la vie qui s'écoule. Et c'est émouvant.



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Petit roman (106 p.) au format très agréable dans lequel l'autrice évoque Aulus, village des Pyrénées, ancienne station thermale, où ne vivent plus aujourd'hui qu'une centaine d'âmes.
Entre souvenirs d'enfance, descriptions de lieux par touches légères, exploration des montagnes alentours, Zoé Cosson nous offre en 22 chapitres de contempler, goûter, sentir, la vie présente et passée d'Aulus, à travers sa nature et ses figures marquantes.
Elle nous brosse le portrait de son père avec délicatesse et pudeur et accompagne celui-ci avec une tendresse filiale touchante, malgré parfois ses agacements ou ses incompréhensions.
Un beau texte pour toucher du doigt l'attachement que peuvent mystérieusement éprouver certains pour un lieu perdu, loin de toute civilisation.
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Zoé Cosson nous invite à l'accompagner dans une escapade en montagne ariégeoise et nous mène à Aulus-les-Bains (mais ici on dit Aulus, tout court) à la rencontre des celles et ceux qui peuplent ce village à l'effervescence disparue. Son père y a un jour acquis un ancien hôtel délabré - vestige de l'ancienne activité thermale - et la narratrice y a passé une partie de son enfance. En grandissant, ce sont les Pyrénées qu'elle arpente en de longues marches qui éprouvent le corps.
Avec ce premier roman, à la plume sensible, Zoé Cosson dresse le portrait, empreint de tendresse, d'hommes et de femmes qui, à l'instar de la montagne qui les abrite, cachent derrière d'abrupts versants quelques douceurs.
Aulus est un très beau texte qui dit ces villages en peine d'âmes, où les coeurs sont profondément attachés à la terre, affrontant avec philosophie les rudesses du climat, tonnant, grondant parfois, s'accommodant aussi de contradictions. Un bel hommage à ceux qui ont entouré l'enfance de la narratrice et abrité les fantaisies paternelles, à ce pays qu'elle porte forcément un peu en elle.
Lien : https://31rstfloor.wordpress..
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La narratrice a huit ans quand elle arrive pour la première fois dans ce petit village des Pyrénées. Et puis elle en repart, quelques années après. Entre temps, elle a découvert le village et ses habitants, elle a parcouru les sentes et gravi des pentes, elle a vu passer l'hiver, fondre la neige et refleurir les jonquilles. Elle raconte, par petites touches, ce qu'elle apprend d'Aulus : sa splendeur passée d'ancienne station thermale et le Grand Hôtel de Paris acheté par son père, mangé par la pourriture et où il entasse une invraisemblable collection d'objets disparates ; ses habitants dont elle fait le portrait : Marie L épicière revêche, Nicole et ses chevaux, les manies de Perce-neige, Pierre le chanteur, les deux Paul, René l'artiste de la nature ; ses montagnes qui enserrent le village et le maintiennent l'hiver dans une pénombre quasi permanente. Petit-à-petit Aulus se dessine et s'affirme, avec un peu d'humour, un peu de gravité, se crée une place dans l'imaginaire du lecteur. En contrepoint, la description de photos de l'époque des bains vient ancrer le village dans son histoire. Des raisons pour lesquelles la narratrice et son père finissent par quitter le village, on n'en saura rien ou presque. Mais quand le camion s'éloigne, reste la trace tangible de ce séjour en montagne, comme une photo que l'on glissera dans les pages d'un livre, en fidèle marque-page de ses prochaines lectures.

Lu dans le cadre des "68 premières fois".
Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
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Texte épuré, poétique, à la langue parfois (rarement) familière. Un style qui épouse magnifiquement le propos de l'auteure.

« Ce matin encore, je songe aux prochains départs. Aux corps qui construisent des espaces, aux espaces construits par des corps. Je regarde cette carte punaisée dans l'abri du jardin. C'est une carte peinte à vue, à l'encre de Chine. »
Simplicité des gens, de la montagne, de ce minuscule village, rendue par ce récit court, direct, sans fioritures.

« En dehors de ses fausses notes boiteuses qui la rendent touchante, l'église du village est sinistre : seule et grise, abandonnée derrière des barreaux de prison depuis que les curés manquent. On ne s'y rend que pour les enterrements. On n'y repense qu'en fredonnant l'air enfantin qui sonne à son clocher toutes les heures. Son seul plaisir, sadique en hiver, est de jouir de la lumière plus que n'importe quelle maison du village. »
Des phrases plutôt courtes. Une ponctuation parfois oubliée, comme si l'auteure ne pouvait pas prendre le temps de l'ajouter, dans une sorte de transe.

En bref, une très belle ode à un village, à un passé et à un mode de vie empreint de nostalgie où l'on cherche un avenir qui pourrait encore tout concilier. Emblématique de notre époque qui se cherche entre repères anciens et urgences...

« Encombrée par mon corps tombé d'ailleurs, je m'efface à leur présence. Je suis seulement les lignes que tracent les aulusiens dans la grande pièce du rez-de-chaussée, j'écoute le chant de leurs voix chaudes, épaisses. du miel sort de leurs bouches et enrobe toute chose d'une substance gourmande. Ils ne ressemblent pas aux gens de la ville. Ils ne fixent pas le sol à côté de leurs chaussures, ne soupirent pas. Ils ont des dizaines de poches greffées au pantalon, à la silhouette, des semelles crantées, une voix qui s'affirme sans détour et roule, et quand ils rient, tout leur corps vibre avec eux. Ce sont des corps du dehors, habitués à négocier avec la solitude, le temps qui ne meurt pas. Des corps tenaces qui ne tressaillent pas à l'intérieur. »
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❝Le roman est ennemi de la vitesse, la lecture doit être lente et le lecteur doit rester sous le charme d'une page, d'un paragraphe, d'une phrase même.❞
Milan Kundera

Les mots de Kundera semblent avoir été écrits pour Aulus, premier roman de Zoé Cosson, quoique « roman » ne soit pas le terme le plus convenable pour décrire ce qui est ❝le portrait rapiécé de ce lieu sans contour, un espace fait de calques, une sorte de cartographie qui n'élucide rien. Ce n'est ni une histoire, ni un bloc.❞

Aulus. Guère plus d'une centaine de pages pour autant d'habitants. Des phrases courtes avec des mots aussi lents que possible pour dire les rapports personnels et intérieurs — et par là non représentables — que la narratrice a avec ce lieu depuis son enfance. Une écriture du minuscule, propice à la contemplation qui dilate le temps. Pas d'intrigue ni de récit savamment élaboré, mais des vignettes qu'elle confie au papier pour qu'il en garde la mémoire, un peu comme Wim Wenders ou Andreï Tarkovski prenaient des Polaroïds sur leurs tournages pour en fixer l'esprit sur la pellicule, impression de la sensibilité de chacun.

❝L'image n'est pas une quelconque idée exprimée par le réalisateur, mais tout un monde miroité dans une goutte d'eau, une simple goutte.❞
Andreï Tarkovski, Lumière instantanée

Dans le monde miroité d'Aulus, ❝réel et fiction s'entremêlent❞.
Aulus. Station thermale du Haut-Couserans dans les Pyrénées ariégeoises, nichée à 700 mètres d'altitude, à l'écart de tout, au bout de tout : ❝terminus géographique❞ que surplombent des pics culminant à plus de 2 600 mètres. Si la Belle-Époque l'a connue florissante, aujourd'hui seule une centaine d'habitants reste à fréquenter ses rares commerces et à arpenter ses deux rues principales qui inscrivent leur trait dans le paysage et les autres, ❝écheveau de ruelles sinueuses comme de l'eau❞. Où que l'oeil se pose, la pierre règne en son royaume. Elle a construit les maisons, érigé les murets, accueilli les arbres équilibristes, ❝les plus coriaces [prenant] racine dans des quartiers de roche❞, fait tintinnabuler les ricochets des cascades, s'est nichée jusque dans ❝les mots [qui] gigotent comme du gravier entre [les] lèvres de ces gens-là❞. Elle est ces montagnes désespérément fixes qui inventent leurs couleurs et barrent l'horizon, et dont ❝les aiguilles de pierre piquent le ciel comme des fleurets❞, ce ciel de montagne aux nuages toujours mobiles. Elle fige un décor à la majesté immuable, ❝stagnant❞, qui, croit-on, ne peut être bousculé.

En vingt-deux courts chapitres, Zoé Cosson rend sensible la présence du paysage,

❝Les jours sans nuages, je pars cueillir des fleurs poilues. Des chardons bleus, des crocus à peau de soie. J'allonge les végétaux sur des feuilles blanches, j'écrase de livres, je prépare l'itinéraire pour mes marches d'été. J'explore, j'apprends.
J'apprends la lumière du matin qui peine, vacille, s'élève faiblement au-dessus des crêtes avant de peindre chaque brin d'herbe. J'attends qu'elle glisse et révèle la soulane, la pente de lumière. Ensuite, le grand rond jaune domine tout-puissant le temps de tracer son bout d'arc trop court et de retomber de l'autre côté de la vallée, le mauvais, pas le nôtre. J'apprends les chemins d'herbe écrasée, tapis, les routes de ruban gris, les cirques où se marient l'eau, la pierre, le gispet. J'apprends le mot gispet. L'herbe glissante, gelée, mouillée, trop grasse. J'apprends les arbres solitaires qui poussent droit malgré le dévers, les passages délicats, les échelles en fer à béton vissées sur la roche, le corps serré contre la montagne, pendu dans le vide.❞

ainsi qu'une atmosphère surannée, grâce notamment à quelques cartes postales rescapées d'un passé sépia, décrites en début de chapitre, qui trouvent leur place naturelle dans le patchwork de fragments épars en train de s'écrire. Elles font revivre les fantômes de jadis et renvoient au temps où Aulus était encore Aulus-les-Bains, villégiature en vogue. Elles font prendre la mesure du temps qui s'est écoulé et des changements, perceptibles à force de petits riens, qui ont eu lieu.

L'hôtel délustré, racheté aux enchères par le père, est le cadre parfait pour la rêverie. La bâtisse centenaire, à la gloire passée, percluse d'humidité, geint, se détraque comme le corps de son propriétaire. Ses couloirs interminables ouvrent sur des chambres prises d'un fouillis d'objets disparates que le père, fantaisiste, collectionne à l'envi. Dans le Grand-Hôtel de Paris, la foule des objets a remplacé celle des curistes.

❝Je sens bien qu'à sa manière l'hôtel garde à l'ombre ces histoires que l'on tait.❞

L'hôtel, refermé sur ses secrets, est à l'image de cet homme habité par ❝des mots enfuis qu'il ne croit pas avoir l'urgence de dire❞, la relation forte, parfois chaotique, entre la fille et le père allant pudiquement à l'essentiel.

Les habitants sont croqués avec chaleur et une pointe d'humour. Aulusiens de naissance ou d'adoption, le lieu a façonné Fafa, Pince-cul, Paul n°1 et Paul n°2, Nicole, René, Marldingue, Pierre…

❝[Ils] sont des corps du dehors, habitués à négocier avec la solitude, le temps qui ne meurt pas. Des corps tenaces qui ne tressaillent pas à l'intérieur. Qui commencent par les pieds la plante les orteils, qui se tiennent par les cuisses et se terminent par des mains carrées. Ces corps-là ne plieront pas. Ils ne ressemblent pas à ceux de la ville. Frêles, élancés, gras, voûtés. Ils auraient pu partir, presque tous. Faire leur vie ailleurs, à la campagne, sur un terrain plus plat, avec un climat plus doux, mais ils ne se sont pas résolus à quitter cet endroit où chaque centimètre est connu, vécu, chéri. Ils n'ont pas voulu se séparer du lieu où le corps a ses marques, sous l'église, dans le creux. Les autres, ceux qui ne sont pas nés là, ont suivi un ami. Ils ont retrouvé un ancêtre, découvert une tombe à leur nom, ils ont fait leur premier vol en parapente ici. le village s'est présenté par hasard. Ils se sont installés.❞

L'oeil se meut et ce qu'il a à raconter dénote d'un sens de l'observation pointu.

Aussi hors du temps soit-il, ce microcosme esseulé, oublié des grandes voies de circulation, n'échappe pas à l'actualité et aux sujets du moment : compteurs Linky, bataille pour l'eau, problématique réouverture des mines de tungstène de Salau, ❝tombe sans fleur, sans croix, sans corps❞ qui balafre le paysage et déverse dans le sol de belles saloperies, querelles de clocher et de mairie au moment des élections sont autant d'occasions d'ancrer malgré tout le village dans le monde contemporain et le tirer de sa léthargie.

❝Nous pouvons exprimer nos sentiments vis-à-vis du monde qui nous entoure, soit par des moyens poétiques, soit par des moyens descriptifs.❞
Andreï Tarkovski

De toute évidence, Zoé Cosson a fait le premier choix. Son écriture douce, simple et poétique, épouse le rythme flottant des saisons selon lequel Aulus vit et les histoires éclatées, que chaque lecteur est libre de rapiécer à sa guise, brossent le portrait sensible d'un village, fragile mosaïque insaisissable d'un seul coup d'oeil.

❝On ne peut pas saisir Aulus d'un seul regard, on le découvre dans l'effort de la marche, à l'échelle du corps, par bribes, et il faut ensuite recoller mentalement ces morceaux pour s'en fabriquer une image.❞

Aulus est un livre du grand air qui, avec bonheur, ne s'enferme dans le carcan d'aucun genre.

❝Le poète est un homme qui a l'imagination et la psychologie d'un enfant. Sa perception du monde est immédiate, quelles que soient les idées qu'il peut en avoir. Autrement dit, il ne "décrit" pas le monde, il le découvre.❞
Andreï Tarkovski, le Temps scellé

Il fait bon découvrir ce village avant qu'il ne s'efface ; la balade est agréable pour qui sait prendre le temps de s'imprégner de l'atmosphère du lieu que l'on quitte à regret, jetant un dernier coup d'oeil dans le rétroviseur, pour s'assurer d'en garder la trace.

Je suis restée ❝sous le charme d'une page, d'un paragraphe, d'une phrase même❞ de ce très beau premier roman dont je salue le mérite d'aborder la déprise rurale et autres sujets préoccupants sans les habituels tambour et trompette.

Lu pour la sélection 2022 des #68premieresfois

Lien : https://www.calliope-petrich..
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Aulus-les-bains ou Aulus, pour les intimes, est un village encerclé de montagnes d'une centaine d'habitants. Ses hôtels décatis témoignent de son passé de station thermale florissante.

La couverture sobre, avec les reliefs en arrière plan, évoque l'isolement et la nature, parfois rude. Ce qui semble être une masure paraît une coquille de noix à la merci des éléments.

Quant au roman en lui-même, cette suite de paragraphes, dont les sujets ne semblent ne pas avoir de lien avéré, est amenée à la façon dont les nouvelles du village parviennent aux oreilles de l'autrice. Ce flot d'informations (très) locales transitent tantôt par son père, tantôt par un voisin, un conseiller municipal, etc.

En tant que lecteur, l'autrice nous immerge dans la vie d'une petite commune rurale, avec son isolement géographique, son manque de commerces, ses personnages singuliers et le fait que tout le monde se connaîsse. Sans oublier les élections municipales et ses stratégies, ainsi que la difficulté de s'intégrer en tant que nouvel habitant.

La nature et la roche, leur rudesse et leur beauté au rythme des saisons apportent un espace, une échappatoire à l'autrice, en dehors du village et de sa relation avec son père, qu'on ne pourrait pas qualifier de bienveillante.

Le roman est court, se lit vite et bien et concentre les ingrédients de la vie rurale avec une nature bien présente.

Pour ma part, c'était vraiment une belle lecture et à mon humble avis un beau premier roman pour Zoé Cosson. J'ai beaucoup aimé et est retrouvé la vie dans un petit village.
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Aulus-les-Bains est d'abord une commune touristique et thermale. Sur le site qui lui est dédié, on peut lire cette introduction qui insiste sur son caractère pittoresque : « Niché à 750 mètres d'altitude, au fond de la vallée du Garbet, Aulus-les-Bains est un authentique site du Haut Couserans, dans les Pyrénées Ariégeoises. »

Aulus est aussi le titre d'un roman, celui de Zoé Cosson.

Sa manière de le nommer ainsi prend la liberté d'une familière et chaleureuse ellipse : «Personne ne dit «Aulus-les-Bains» en entier. On dit juste Aulus».

(Lire la suite)
Lien : https://lettrescapitales.com..
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Une écriture singulière, entre journal post adolescent et nature writing à la française. Un instant suspendu aux côtés de Zoé Cosson, perchée comme un oiseau sur un fil électrique à observer un village ariégeois. Et on regarde avec elle, on découvre le charme du bizarre, du pas vraiment joli. La langue est belle, le livre tourne autant autour du père que du village que de l'enfance enfuie. Et si comme moi, vous passez souvent par Aulus, vous apprécierez la délicatesse de cette peinture, Aulus, c'est un village comme tant d'autres, unique. Sortez votre chaise et posez-vous, là, il ne se passe rien. Rien que la vie.
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