Quand on passe complètement à côté d'un livre, on ne sait pas toujours clairement et objectivement si c'est la faute de l'un (le livre) ou de l'autre (le lecteur), voire même si c'est une faute partagée.
Quoiqu'il en soit, Snow Queen et moi-même n'étions pas fait pour nous entendre, c'est clair !
Pourtant, les prémisses étaient plutôt prometteurs : une magnifique couverture de Central Park sous la neige, un joli titre, une quatrième de couverture avec une critique de presse dithyrambique... et puis l'auteur,
Michael Cunningham, qui m'avait enchanté - comme des millions de lecteurs de part le monde - avec son premier roman,
Les heures. Roman subtil, d'une infinie délicatesse; un excellent souvenir littéraire.
Malheureusement, Snow Queen, le dernier roman de l'auteur, vingt ans plus tard, ne m'a pas marqué. Il m'a même laissé complètement sur le bord du chemin à mi parcourt, lorsque j'ai lâché la rampe, pétrifié d'ennui.
Un problème de fond ? Sans doute, puisque ces destins croisés ne m'ont à aucun moment intéressés, touchés.
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