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EAN : 9782213668499
320 pages
Fayard (16/05/2012)
3.12/5   13 notes
Résumé :
Génération CV raconte les tribulations d'un bac + 5 à la recherche d'un emploi. D'entretiens d'embauche en entretiens d'embauche, on le voit perdre confiance en soi et succomber au spleen du jeune diplômé quittant le système scolaire pour entrer dans le marché du travail. "Motivation" ? "Projet professionnel” ? Voilà les questions existentielles de cette génération des jeunes actifs mobilisée dans une impitoyable guerre des CV. A travers son personnage aux prises av... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Tout d'abord, je dois avouer ne pas être allée jusqu'au bout du livre. D'autres choses plus intéressantes m'attendaient et j'ai trouvé le propos assez redondant. le narrateur est un jeune homme tout juste sorti du système scolaire avec un bac+5 et est à la recherche de son premier emploi. J'avais entendu dire que c'était un livre sur les galères de la recherche d'emploi pour les hauts diplômés. Et oui, on retrouve la difficulté de se faire embauché par ces patrons qui veulent à la fois le diplôme et l'expérience, qui cherchent ce candidat parfait dont j'ai des doutes sur l'existence, mais aussi l'avantage des pistons, les centaines de CV envoyés pour quelques réponses négatives, la déprime, la déconnexion avec la société, le regard qu'on porte sur le jeune chômeur, etc. Seulement, j'ai trouvé tout le propos complètement desservi par la personnalité du narrateur. Peut-être que si on le prend aussi comme une critique de cette "génération CV", cela passe mieux. Quoiqu'il en soit, ce jeune homme ne sait pas vraiment ce qui veut mais surtout c'est ce qu'il ne veut pas. Et il ne veut pas beaucoup de choses. Il prend alors de hauts pas mal d'offres d'emploi. En plus, il est paresseux car à la recherche d'un job qui ne lui demande pas trop d'efforts, qui lui donne des responsabilités mais trop, un bon salaire, pas mal de vacances, pas trop de paperasses. Bref, il semble complètement à côté de la plaque et j'ai fini par avoir envie de rentrer dans le livre pour lui expliquer que la vie, ce n'est pas ça, qu'il n'a pas à choisir mais à prendre le premier job. Peut-être que par la suite, il a eu une prise de conscience, qui sait ? En tout cas, j'ai arrêté avant car d'autres livres m'attendaient. C'est assez dommage.
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Clément Vialla, bac+5 est de retour en France après deux ans passés aux siège des Nations Unies, USA. Il se lance alors, guilleret et motivé, dans sa recherche d'un poste satisfaisant à Paris. Confiant, il se rend visible sur les réseaux professionnels (Linkedin, Viadeo et Cie), envoie une foule de CV, passe des entretiens-compétitions ou des entrevues aux questions absurdes, n'hésite pas à rencontrer des contacts de contacts, des relations plus ou moins stratégiques. Il fait tout bien mais les mois passent et le CDI ne se décroche pas. Alors, contraint de quitter son appartement pour retourner vivre chez ses parents, son moral baisse, ses espoirs laissent place à une légère amertume, le temps s'étire anormalement...

Il a visé juste. Ce livre parlera forcément à ceux qui sont passé par là, par la galère de la recherche d'emploi, par l'isolement, par la démotivation, par la baisse de confiance en soi, par l'incompréhension de l'entourage. Malgré son haut niveau d'étude - il a certes un niveau d'exigence relativement élevé que lui permet son expérience, il ne veut pas de petit job - il ne convient à aucun poste, il n'est pas logique dans son parcours sachant qu'il a de l'expérience dans les deux secteurs incompatibles : le public et le privé. Et on ne se prive pas de le lui rappeler.

(.......)
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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Génération CV raconte les tribulations d'un trentenaire parisien bac + 5 à la recherche d'un emploi. Envoi de CV, bien sûr, suivant petites annonces ou pas, réseau, ex de son école, amis d'amis, il a tout essayé et les chapitres voient se succéder ses entretiens avec 'La RH illuminée, le fonctionnaire rigide, le consultant endoctriné", et j'en passe. Avec le risque au bout de quelques mois de devoir jouer les Tanguy chez ses parents.

On peut considérer ce roman comme un catalogue de toutes les rencontres, tous les interlocuteurs et toutes les méthodes possibles et à première vue vous vous dites que ce sera désespéré et plombant. Mais l'auteur a choisi l'humour parfois décalé et vachard, et ce voyage absolument éloigné de ma zone habituelle m'a fort plu. C'est criant de vérité et ça sent le vécu. Clément Vialla, le héros, est lucide sur son CV, justement, et ses chances de trouver le job de rêve (ses rêves sont loin de devoir bosser comme un malade H24, avouons-le, humour assumé).

Le CV 'destroy' proposé page 123 vaut son pesant de cacahuètes.
'une scolarité en école de commerce qui m'a donné les clés nécessaires pour enrayer le bon fonctionnement d'une entreprise'
'vivement intéressé par votre boîte mal gérée'
'convaincu de pouvoir répondre à vos besoins, tout en posant un maximum de RTT et en multipliant les arrêts maladie sans motif'
ceci noyé dans un vrai CV bien ronronnant, et on peut se demander si ça ne passerait pas, car ces CV formatés sont-ils vraiment lus attentivement?
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Témoignage et donc analyse subjective des déboires d'un bac+5 de la génération Y cherchant son 1er job. ça se lit vite.
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Essai télérélaité. Passionnant, après le livre On vous Rappellra ce livre est une satire des entretiens d'embauche mais en mieux. Avec de l'autodérision.. Une critique, mais il faut le lire, je n'aime pas trop les critiques des physiques des gens qui émaillent les descriptions.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Elle me propose 8h30 pour notre rendez-vous. Que puis-je dire quand on me propose des rendez-vous à l'aube ? On m'oblige à me réveiller à 7 heures du matin alors qu'une fois sorti de l'entretien je n'ai strictement plus rien à faire de la journée. Je me retrouve en costard-cravate à 9 heures, totalement désoeuvré, livré à moi-même. Et coup de grâce : le retour en métro dans le sens inverse de la population active. Moi, seul sur un quai, et le reste de la population active sur l'autre, en direction de la Défense et du 8e arrondissement. Matérialisation pathétique de mon inactivité : le quai des actifs et le quai des inactifs.
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J'ai beaucoup affaire avec les "ressources humaines" ces derniers temps. Les réponses automatiques à mes candidatures ne cessent d'affluer dans ma boîte mail. Toujours les mêmes phrases, les mêmes formules sans âme, totalement désincarnées, quel que soit le contenu de ma lettre de motivation et les postes auxquels je postule. Et jamais de signature. Comme si personne ne voulait porter le chapeau et assumer le mauvais rôle.
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J'aime bien le côté déstabilisant du bonhomme, ses emballements, ses coups de colère. Plus partagé en revanche sur sa tirade sans nuance sur les générations X, Y, Z et les attardés hyperconnectés. On peut être jeune sans faire un malaise vagal quand le prochain iPhone ou iPad sort en boutique. On peut être jeune et ne pas avoir envie de travailler dans l'Internet, dans un open space avec une table de ping-pong au milieu, un canapé rouge acheté aux puces et des bobos barbus en T-shirt. On peut être jeune sans signaler comme un demeuré sur Twitter ou Facebook ses moindres faits et gestes. J'ai bien plus l'impression, malheureusement, d'appartenir à la génération CV, pour qui le CDI départage les individus entre eux. Des conneries, ces histoires de Y et Z. Foutaises pour sociologues inoccupés et publicitaires en manque de concepts novateurs.
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"Génération CV" ou "génération sushis" : prépondérance de la vie professionnelle ; importance accordée à la ligne et au bien-être ; envie feinte d'international; d'exotisme et d'ouverture au monde ; fausse sensation de satiété à l'image de la plénitude affichée des vies des jeunes actifs.
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"Avant de remplir ma grille de loto sportif pendant une bonne heure, je vais passer à la pharmacie m'acheter des médicaments contre les maux de ventre, ils me resserviront sûrement. Même si le meilleur antidouleur ne se vend pas en pharmacie, il s'appelle CDI."
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