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4,18

sur 1304 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cette bande dessinée retrace le parcours d'ouvrières américaines employées dans l'industrie horlogère dans les années 1920. Elles sont empoisonnés à leur insu par la peinture au radium, ce qui les incite à poursuivre en justice leur employeur.
L'histoire m'a énormément plus et touchée. Je ne connaissais pas ce passage de l'histoire où ces femmes luttent... Cette lutte aura-t-elle servi d'exemple pour d'autres luttes ?
Je n'ai pas été emballée par le graphisme mais je trouve que les détails sont très importants et la transmission de messages se fait grâce aux couleurs.
Lien : https://www.instagram.com/a...
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Radium Girl raconte l'histoire de ces femmes qui seront contaminées par les produits chimiques au nom du plus grand bien. Les personnages qui nous sont présentés sont peut-être fictif mais le fond de l'histoire est réel. L'utilisation de produits hautement toxiques pour créer des objets du quotidien et de n'engager que des femmes pour faire ce travail dangereux est un pan de l'histoire qui existe mais auquel ont ne pense pas souvent. Cette bande dessinée n'est pas trop cru, pas trop difficile. Elle peut donc être lu par un large public même par les jeunes lecteurs qui veulent connaître différents destins des femmes qui les ont précédés. D'autant plus que dans le noir, elle illumine. Très beau, j'ai beaucoup aimée.
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Témoignage édifiant de l'engouement que peuvent susciter les découvertes, le radium en l'occurrence, sans connaissance des risques encourus, ou même en les connaissant et les niant, comme l'a fait l'USRC !
Les plus exposées étant les ouvrières de l'horlogerie, qui aux États-Unis, suivaient le protocole 'Lip, Dip, Paint', technique du marquage aux lèvres, et se contaminaient irrévocablement.
Marie Curie l'a elle aussi payé de sa vie...

Mais cette BD est également un zoom sur cette génération de jeunes femmes d'après guerre,qui gagnent en autonomie : 'droit' au travail (en même temps leurs salaires étaient moindres, donc plus économiques pour les entreprises), droit de vote, en 1919 (1944 en France), prohibition... C'est aussi une véritable histoire d'amitié et de solidarité !

Il n'y a pas que les USA qui ont été impactés :
"Les radiumineuses, petites mains oubliées et radioactives de l'horlogerie suisse - le Temps" https://www.letemps.ch/suisse/radiumineuses-petites-mains-oubliees-radioactives-lhorlogerie-suisse
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Dans les années 20, Edna, Grace, Katherine, Mollie et bien d'autres travaillent chez USRC. Elles peignent les chiffres phosphorescents sur des milliers de montres. La technique est simple, les gestes précis : lip, dip, paint (mouiller le pinceau avec les lèvres, le tremper dans la peinture et peindre). Une routine qui leur sera fatale car cette peinture si spéciale est au radium.

Cette nouvelle collection ainsi que cette BD est une superbe idée ! J'adore découvrir des inconnus qui ont bouleversé les codes, fait bouger les droits et acquis, c'est avec ces personnes que notre société avance.

Je ne connaissais pas l'histoire de ces jeunes femmes, elle est bouleversante. Dans les années 20 le radium est un nouvel élément dont on ne sait rien mais plutôt sympa car phosphorescent ! Malheureusement les effets sur le corps humains sont dévastateurs et les employées de l'USRC vont en payer le prix fort... Elles sont ballottées entre manipulation et ignorance, personne n'ose parler clairement des conséquences, ne sait vraiment... Une chose est sûre elles vont faire payer l'entreprise et son silence !

Ce jeu des formes, des couleurs rendent son style si particulier, identifiable et original ! Les illustrations en pleine page sont impressionnantes, elles représentent bien la lourdeur de la situation. le dessin colle parfaitement à cette histoire ! Cette BD est top top top !!
Lien : https://lesmotschocolat.word..
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Le sujet de cette BD est très intéressant et il est important d'en parler pour ne pas oublier ce que ces femmes ont vécu.
Les dessins sont originaux mais ils m'ont plu, même s'il est vrai qu'on peut confondre les personnages entre eux.
Ce qui m'a dérangé, c'est cette impression d'avoir survolé le sujet et de rester sur quelque chose de non fini.
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Une BD à la fois joyeuse, humaine (les amitiés au sein de l'usine sont très touchantes, ainsi que leur solidarité), et glaçante sur le traitement réservé à ces femmes oubliées. Les illustrations sont magnifiques et douces (au crayon de couleur), contrastant avec le propos de plus en plus dur. Après l'avoie lue, je me suis jetée sur la page Wikipedia des Radium girls pour avoir plus d'informations : signe que le but est atteint. La fin est certes "rapide", mais l'interview de l'autrice m'a beaucoup plu et apporté. J'avoue, comme certain.e.s : j'ai parfois eu du mal à reconnaître les personnages les unes des autres !
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Je ne lis pas beaucoup de BD mais celle-ci m'a beaucoup plu. C'est un BD très interessante et instructive. Grâce à elle, j'ai découvert l'existence de ces femmes peignant des cadrans avec du radium. L'autrice a décidé de ne travailler qu'avec du vert et un camaïeu de violets et cela rend bien. La couverture est phosphorescente, ce qui est original.
J'aurais voulu que ce livre soit un peu plus long, j'aurais voulu en savoir un peu plus sur le procès et d'autres choses.
Faustine
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Cy. raconte l'histoire des « radium girls » ces femmes qui ont laissé leur santé et leur vie dans la peinture au radium, très à la mode dans les années 20.

Encore une histoire – elles sont nombreuses – d'usage de substances avant de s'assurer qu'elles ne sont pas toxiques. La dissimulation des employeurs avides de pognon finit le job. Les infos de cette bd sont très importantes et passionnantes.

Le combat de ses femmes pour se faire dédommager pour le préjudice qu'elles ont subi a permis des avancées majeures dans les droits des travailleurs américains, en particulier celui de poursuivre leur employeur en justice quand il fait de la merde avec leur santé.

J'ai beaucoup aimé le dessin au crayon et le traitement des couleurs, vraiment exceptionnels, mais j'ai parfois trouvé les cases confuses quand elles contiennent beaucoup de personnages, ne parvenant pas vraiment à savoir qui est qui. Egalement, le récit passe très très vite. J'ai eu l'impression de rester en surface du sujet, d'avoir un goût de trop peu.

A tester : les parties en relief sur la couverture brillent dans le noir. Un phénomène qui fait écho au fait que ses femmes à force de travailler avec de la peinture luminescente le devenait elles mêmes.
Lien : https://dragongalactique.com..
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Années 20, Etats Unis. L'arrivée du radium fait sensation, un groupe de femmes travaille devant le établis d'USRC pour peindre des cadrans de montre avec la nouvelle peinture phosphorescente qui permet de lire l'heure dans le noir.
Lip, Dip, Paint : pincer le pinceau avec ses lèvres, le tremper dans la peinture et peindre. Simple. Trois mots, trois actions.
On peut lire l'heure dans le noir, mais ces femmes là, elles aussi on peut les voir dans le noir.
Lip, Dip, Paint. Trois gestes qui, dès la première fois, ont causé leur perte.

L'histoire de ces femmes pleines de vies, collègues et amies, qui découvrent avec horreur l'effet du radium sur leur corps est vraiment prenante. On brille dans le noir, c'est rigolo. Puis... On a mal aux dents, aux pieds, on perd nos dents, on perd nos bébés, on perd nos collègues. Un sujet dur mais adouci par les attentions qu'elles ont entre elles, une solidarité qui fait chaud au coeur et une histoire qui mérite d'être partagée.
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La couverture ne pouvait laisser supposer l'histoire tragique de ces femmes, exposées au radium, qui les tuera. Une histoire poignante et révoltante, mise en image à l'aide de crayons de couleur. Seulement 8 apprend-t-on à la fin, grâce à une interview de l'auteure en fin d'ouvrage, qui permet d'éclairer sa démarche créative, un vrai plus !
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