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Citations sur La tentation du bien est beaucoup plus dangereuse que.. (20)

Je reste plutôt disciple de Grossman, pour qui le Mal vient essentiellement de ceux qui veulent imposer le Bien aux autres (Tzvetan Todorov).
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D’un autre côté, si on s’ouvrait à une compassion universelle, on ne pourrait plus vivre, on devrait aider tous les sans-abri, tous les mendiants qu’on rencontre dans la rue, et partager avec eux ce qu’on a ; or on ne le fait pas et on ne peut le faire – sauf si on est un saint. Il y a une sorte d’équilibre qui doit s’établir entre la protection de soi et le mouvement vers autrui. Mais ignorer l’existence des autres, c’est cesser d’être pleinement humain.
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Fort de son expérience et de sa critique des systèmes totalitaires, Tzvetan Todorov met au jour les différences irréductibles, mais surtout les continuités entre totalitarisme et néolibéralisme. Car il y a dans l'uniformisation et le conformisme des sociétés occidentales des ressorts autoritaires, sans oublier ce messianisme politique dont témoigne la démesure interventionniste de l'Occident, mettant une partie du monde à feu et à sang.
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C’est au nom de la morale, c’est au nom de l’humanité qu’ont été commis les pires crimes contre l’humanité. C’est au nom de la morale qu’ont été commis les pires crimes immoraux. Morale perverse, donc : on est moraux avec ceux qui partagent notre monde de représentation et on est pervers avec les autres – parce que la définition de la perversion, c’est pour moi celle de Deleuze et de Lacan : est pervers celui qui vit dans un monde sans autre.
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Tzvetan Todorov. -- Pour quelqu'un qui a sillonné plusieurs pays, il y a en France un pessimisme, une déprime, une complaisance excessive à observer le déclin, que je m'explique par le fait qu'au XXe siècle la France est passée d'un statut de puissance mondiale à un statut de puissance de deuxième ordre. Cela conditionne en partie cette mauvaise humeur, constitutive aujourd'hui de l'esprit français.
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Comme le dit un personnage de ce livre, "là où se lève l'aube du Bien, les enfants et les vieillards périssent, le sang coule", c'est pourquoi on doit préférer au Bien la simple bonté, qui va d'une personne à l'autre.
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Aujourd’hui, sur environ huit mille quatre cents
fichés “S”, rappelle une enquête du CNRS, on dénonce près de cent psychopathes. La psychopathie, ce n’est pas une maladie mentale, mais une carence éducative et culturelle grave. Ce sont des enfants qui n’ont pas été structurés par leur famille, ni par la culture, ni par leur milieu. Quand il n’y a pas de structure autour d’un enfant, il devient atomique, et l’on voit réapparaître très rapidement des processus archaïque de socialisation, c’est-à-dire la loi du plus fort. Michelet le disait, quand l’ Etat est défaillant, les sorcières apparaissent. (p.28)
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Boris Cyrulnik. - Les conditions réelles d'existence d'un individu ont rarement à voir avec le sentiment de dépression. On peut avoir tous les signes du bien- être - emploi et famille stables - et déprimer. Et, à l'inverse, on peut vivre dans des conditions matérielles très difficiles et ne pas déprimer. Il n'y a pas de causalité directe de l'un à l'autre. On peut avoir un sentiment de tristesse et de dépression provoqué par une représentation coupée du réel.
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Tzvetan Todorov. - Très souvent, ces jeunes qui s'égarent dans le djihad cherchent un sens à donnerà leur vie, car ils ont l'impression que la vie autour d'eux n'a pas de finalité. S'ajoute à leurs échecs scolaires et professionnels le manque de cadre insitutionnel et spirituel.
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La psychopathie, ce n'est pas une maladie mentale, mais une carence éducative et culturelle grave, Ce sont des enfants qui n'ont pas été structurés par leur famille, ni par la culture, ni par leur milieu.
Quand il n'y a pas de structure autour d'un enfant, il devient anomique, et l'on voit réapparaitre très rapidement des processus archaiques de socialisation, c'est-à-dire la loi du plus fort.
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