AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4

sur 3286 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Bien que je n'ai pas adhéré à tout le bleu du ciel, j'ai voulu donner une chance à la doublure de Mélissa Da Costa. J'apprécie les romans durs, glauques mais là franchement, j'avais hâte d'en finir pour être débarrassée . Fric, drogue, sexe et alcool , c'est très tendance mais encore faut il avoir du talent pour accrocher le lecteur sans voyeurisme. L'histoire est incongrue et tirée par les cheveux, impossible de s'attacher aux personnages ni de ressentir la moindre empathie. La description des tableaux n'en finit pas de vous ennuyer, le style est imparfait comme dans tout le bleu du ciel. C'était osé ce changement de style, mais pour ma part c'est un flop. On ne s'improvise pas auteur de thrillers. #bookstagramfrance #bookstagrammer #bookstagram #lecturedecevante #instabook #livreinstagram #deception #ladoublure
Commenter  J’apprécie          258
Commencé puis abandonné en cours de route...Impossible d'accrocher, ça m'a même irritée ! En ce qui me concerne, je ne trouve aucun intérêt à lire ce genre de roman...Je pense que je vais arrêter là mes lectures de cette autrice...car à part Les lendemains que j'ai beaucoup aimé, les autres ne m'ont pas convaincue. Une déception de plus!
Commenter  J’apprécie          103
AMATEURS DE THRILLERS : CE LIVRE N'EST PAS POUR VOUS.

Voila, je crois que 90% de ce que j'ai retenu de ce long, si long bouquin peut se résumer à cela.
L'agressivité que porte l'usage des majuscules n'était peut-être pas nécessaire, mais c'est le conseil que j'aurais aimé avoir et que je ne retrouve que trop peu dans les autres critiques des babéliotes que j'ai survolé.

Revenons donc un mois et demi en arrière, car oui c'est le temps qu'il m'a fallu pour venir à bout de ce livre, malgré le fait que je l'ai abordé en livre audio.
De manière génerale, j'aime de temps à autre, me lancer dans un roman ultra-populaire, de ceux qu'on croise en tête de gondoles des librairies et même des épiceries ou des supermarchés. Ce type même de romans qui donnent aux littéraires des plaques de boutons et aux éditeurs des plaques d'or.
Et c'est d'ailleurs sans aucune gêne que j'admet avoir passé des bons moments que ce soit avec Harlan Coben, Philippon ou même Virginie Grimaldi, pourtant bien loin de mes gouts.
Cette Mélissa Da Costa figurait donc naturellement dans une liste non officielle des auteurs qu'il "me faudra bien découvrir un jour, quand même". Et quoi de mieux que La doublure pour ça? Un ton un peu plus sombre qu'a son habitude parait il, une situation initiale on ne peut plus alléchante : yeah let's go!

Mon dieu quelle deception...Je m'en remet mal. Si l'idée de départ est à mon gout très sympa, sa réalisation est tout simplement catastrophique :

Les personnages déja, sont quasiment inexistants. Passées les 10 premières pages ils n'évolueront plus. Ils sont 3 et peuvent chacun être entierement résumés en une phrase. Ils n'ont tout simplement aucune personnalité et il est impossible de ressentir la moindre identification à l'un d'eux :

Pierre est un beau gosse de 40 ans cadre d'une multinationale, équipé des déviances officielles des caricatures de ce profil : cocainomane et polyamoureux.
Clara est une artiste héritière incomprise, égoiste et capricieuse.
Enfin, Evie l'heroine est une jeune femme qui semble avoir le cerveau et les capacités cognitives d'une enfant de 6 ans. Elle jouera le rôle de la fille pure, naive et manipulable évidemment.

Voila, vous savez autant sur ces personnages qu'une personne ayant lu l'intégralité du bouquin. Dommage, en dehors de les voir évoluer il ne se passera absolument rien d'autre.
L'intrigue pourrait effectivement se résumer en quelques pages également, et n'a d'égal que l'écriture qui est d'une niaiserie inégalée.
"Elle regarda par le hublot, ivre de bleu et de nuages", non mais serieusement?
Le style est celui d'une bonne elève et l'absence de fautes d'orthographe est l'aspect le plus réussi de ces mots sans âmes qui s'enchainent sans aucune magie, nous laissant systématiquement connaitre la fin de la phrase avant de l'avoir lue. Seules surprises, l'invraissemblable et réccurente stupidité d'Evy dont 50% des dialogues doit être "- Oh vraiment?" suite à des phrases on ne peut plus banales de ses interlocuteurs.

Le suspens et l'aspect thriller sont évidemment inexistants, j'ai cru jusqu'a la fin que ça allait "enfin partir", mais non.

Il n'y a rien de "sombre", rien de malsain au sens interessant du terme, rien de surprenant ou de machiavélique. L'ambiance globale de la doublure tient bien plus de celle de Emily In Paris que de celle d'un récit tendu.
Alors peut etre que la chose la plus violente et dure qu'il soit arrivé dans les romans de Mélissa Da costa est un bouquet de fleurs qui a fané, j'en doute pas, mais cela ne fait pas pour autant de cet espece de navet de gare érotico-bien pensant un thriller.

L'ajout de la notion d'art et de mythe permet d'atteindre des niveaux de ridicules inimaginables. Notre écervelée de narratrice voit l'intégralité de son système de pensée supprimé et reconstruit à chaque nouvelle interpretation de... la bible (oh vraiment?) qu'elle découvre, et l'auteure nous demande de plonger dans l'intense et énigmatique grand mystère du livre : Evy qui vient d'apprendre l'existence d'Adam et Eve, arrivera t elle a surmonter cette émotion? Encore plus "dark" : est elle métaphoriquement Eve??
Allez c'est bon, basta, gros gros foutage de gueule la, come on!.

Si vous aimez les livres à suspens, prenez n'importe lequel dans l'étagère idoine d'une librairie plutot que celui ci, vous serez gagnants.
Les livres érotiques? idem.
Les romans au suspens psychologique sur la déperdition d'une personne dans ses sentiments de plus en plus troublés par un environnement particulier, ne lisez pas ça vous allez vous faire du mal.
Les histoires sur les effets et les impacts de la drogue dans la haute société : vous n'apprendrez rien que vous n'ayiez déja lu 10x et n'entrerez jamais dans une quelconque profondeur sur ce sujet aussi central que négligé. Non une addiction à la cocaine ne se raconte pas en s'inspirant du comportement d'un enfant, face à un bonbon, non.

La seule trace que ce roman laissera derrière lui sera les 2 ou 3 millions que Mélissa da costa en tirera. Bravo à elle j'imagine, aucun éditeur n'aurait accepté de publier ce manuscrit s'il était arrivé sur son bureau sans être accompagné d'un nom d'auteur "ultra-bankable".

Le pire livre que j'ai lu depuis que je suis inscrit sur Babélio, dont le contenu tiendrait entièrement et sans aucune perte dans une nouvelle bien plus courte, voire même dans une paire de copies double d'un élève moyen de lycée un peu inspiré pour sa rédaction. 5/20
Commenter  J’apprécie          94
Le changement radical de style n'a pas fonctionné pour moi.
J'ai essayé, je suis allée jusqu'à la fin mais à aucun moment je n'a eu de l'empathie pour les personnages. Rien n'a matché : ni l'univers artistique, ni le milieu si aisé que l'argent n'est pas un paramètre, ni la décadence des moeurs, ni la passivité d'Evie... La fin est prévisible, l'histoire peu crédible, même la couverture n'est pas moderne, me rappellant les livres des années 80. Il ne reste qu'un sentiment de malaise, mais peut-être est-ce le but recherché ?
Commenter  J’apprécie          90
Je ne résumerai pas ici l'intrigue de ce roman, ce que d'autres avant moi ont déjà très bien fait.
Je m'attarderai davantage sur ce qui fait que je l'ai abandonné à la presque moitié:
- les personnages, sans profondeur et caricaturaux. On y côtoie un couple fortuné où le mari ( forcément beau) travaille et amasse beaucoup d'argent ce qui permet à la femme (forcément fatale mais également héritière), de passer son temps à peindre ses toiles dans leur maison (forcément magnifique) de Saint Paul de Vence. Ce couple caricaturalement perverti accueille sous couvert de "doublure" une jeune fille, sans famille et abandonnée par son petit ami, qui découvre l'univers trouble de la drogue et du libertinage.
- l'écriture, plate et ennuyeuse, au présent de l'indicatif tout du long.
- Ajoutez à cela, les descriptions, façon étalage de connaissances, sur le romantisme noir et les oeuvres qui appartiennent à ce mouvement artistique. A chaque oeuvre citée, chaque tableau, chaque poème, une explication (sans en être une analyse) comme si le lecteur était à la place de la jeune fille à qui la femme fatale fait leçon... comme si nous avions entre les mains "Le romantisme noir pour les Nuls".

Bref, c'en fut trop pour moi. J'abandonnai là le livre en cours. Et piochai, au hasard de ma bibliothèque, un bon vieux Zola avec du passé simple, de l'imparfait, des descriptions et des personnages ayant une véritable épaisseur!

Commenter  J’apprécie          81
Inconditionnelle des livres de Mélissa Da Costa, le choc a été très rude avec La Doublure. J'ai calé à la 127 ème page, trop noir, trop glauque, trop pervers pour moi, j'en faisais des cauchemars.
C'est bien écrit, bien ficelé même si je n'ai pu arriver au bout, cela peut plaire à celles et ceux qui apprécient le genre noir très très noir.
L'humanité que l'on nous montre est déjà bien noire, je préfère laisser couler les bleus à l'âme pour mettre dans le coeur tout le bleu de ciel.
Commenter  J’apprécie          80
Premier roman de Mélissa da Costa pour ce qui me concerne. Parce que la surexposition systématique de ses livres aussi bien en tête de gondoles qu'en vitrines de librairies, parce que sa médiatisation intensive me laissent dubitative, voire sceptique.
Parce qu'aussi la littérature estampillée "feel good" ne m'interpelle pas.
Mais, faisant fi de tout ce qui est "pré" genre préjugés et idées préconçues, histoire aussi de ne pas me conforter dans la méconnaissance d'un genre, je jetai mon dévolu sur le roman de Mélissa da Costa qui me semblait un peu différents des autres selon les critiques, à savoir : la doublure".
Où une jeune oie blanche, en rupture familiale et amoureuse entre au service d'un jeune couple branché et libre, pour y jouer le rôle de doublure de la maîtresse de maison, artiste peintre, et la représenter dans les galeries d'art et cocktails mondains.
Et c'est là, dès le début, que ça se gâte pour moi, n'ayant adhéré à aucun moment à ces 3 personnages, leurs petits jeux érotiques, manipulation, perversité, échangisme etc...
Il y a de la la noirceur , du transgressif à gogo, paradis artificiels etc...
quelque chose qui doit ressembler aux "nuances de gris", soumission sexuelle et fantasmes...Mais où est l'intérêt littéraire dans tout ça ?
Bref, je ne suis pas cliente de cette littérature, mais mon avis ne saurait impacter ceux, dithyrambiques, des groupies de madame da Costa, tous romans confondus.
Reste que les références artistiques présentes dans ce roman m'ont intéressée. Approfondissement de mes connaissances sur le courant "noir romantique", littéraire avec Baudelaire et sa Lilith, pictural avec Goya, Füssli Frantz von Stück etc... Analyse de certains tableaux à l'ambiguité dérangeante, macabre, satanique...sensualité et sexualité mêlées à du spectral et du surnaturel, ébauche du fantastique !
Eros et Thanatos artistiques tellement plus intéressants que les expériences sado-maso sentimentalo-tourmentées de nos 3 protagonistes.
Mais des goûts et des couleurs on ne discute pas...et donc à chacun ses choix et ses préférences... n'est-il pas ?
Commenter  J’apprécie          70
Chronique d'un abandon programmé. (200/400p)

C'était sûr. C'était même certain. Beaucoup en MP furent étonnés de mon choix de lecture. Je voulais voir par moi-même. J'aurais souhaité m'appeler Gilbert Montagné sur ce coup là… 😎

Evie jeune fille venant de se faire larguer par Jean, son gugus marin. 2 neurones qui ont du mal à se connecter, chouchou chéri de Môman ne rentrant sur la terre ferme qu'après 8 mois de navigation, la largue comme une vieille chaussette.
Avec son CV sous le bras la demoiselle arpente le vieux port De Marseille pour espérer avoir un boulot sur un yacht. 🛥️🛥️

Au deuxième coup, Philippe Manan (les 5 premières pages si tu ne sais pas qu'il s'appelle comme ça, c'est que t'es vraiment idiot) lui propose de devenir l'assistant de sa femme Clara alias Calypso Montant une artiste peintre au style assez déviant.Meurtres, chaînes, viols, enfin bref artiste torturé. 🖼️🖌️🎨

Mais des choses étranges se passent dans cette maison. Qui sont vraiment Pierre et Clara ? 😏😏

Bah je n'ai pas envie de le savoir, moi !

Non, mais clairement, c'est digne d'un bouquin pour mémères de plus d'un certain âge en mal de sensations, ce bouquin. 😕😕

La Clara qui se tape un toy boy , le mari qui dit Oui à tout. La drogue, l'échangisme. Enfin, rien ne colle. Ça sonne creux. C'est malaisant. 😞😞

Les personnages ne sont pas du tout attachant. Ils sont comme posés au milieu de ce livre.

Tu as juste l'impression que ces situations et ces mots vulgaires ( oh mon dieu le mot érection !) sont écrits avec pudeur , que l'auteure n'ose pas les écrire. Franchement il faut taper dans le fond là, quitte à casser son image d'auteur de bluettes. C'est ça que j'aurais aimé dans ce livre. 💥

Mais c'est trop téléphoné, simpliste, trop à la surface. Trop tue le trop sauf l'âne Trotro (l'âne Trotro,l'âne Trotro, trop ,trop rigolo 🎶) N'en déplaise aux fans.
Commenter  J’apprécie          52
Il faut absolument souligner l'audace de l'auteure: elle s'éloigne du style qui a fait sa réputation, style qu'elle maîtrise parfaitement.
Malheureusement, pour moi, ça n'a pas fonctionné du tout. J'ai détesté à-peu-près tout: les personnages ne sont pas sympathiques, à la limite plutôt insupportables, l'histoire est invraisemblable et le sujet n'est pas accrocheur.
Je ne recommande pas du tout cette lecture. L'auteure se reprend formidablement avec Les femmes du bout du monde. Sinon, il y a tant de bons romans à lire!
Commenter  J’apprécie          40
Je suis hyper déçue, je savais que ça sortait du style habituel de Melissa Da Costa. Mais je ne m'attendais pas à un roman si sombre, qui nous entraine dans l'échangisme, la perversion, le démoniaque, la drogue. Et avec tant de détails que c'est vraiment dérangeant.
Je suis si déçue, pour moi ça change mon regard sur l'auteure et ça m'attriste.
Commenter  J’apprécie          42




Lecteurs (7318) Voir plus



Quiz Voir plus

Le quizz où tout le monde a sa chance ….

Par quel mot commence le premier chapitre ?

Je
Il
Sujet
Verbe
Complément

10 questions
16 lecteurs ont répondu
Thème : Tout le bleu du ciel de Mélissa Da CostaCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..