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4

sur 3286 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quelle note donner à un roman dont j'entrevois toutes les qualités, mais qui ne m'a pas plu au point d'hésiter à le terminer ? C'est la question du jour, à laquelle je vais essayer de répondre au fil de ce retour moins positif qu'espéré… et que mérité… car comme dirait Confucius : « Lorsque l'on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ce n'est pas forcément le pot qui est vide » !

La « doublure » dont il est question se nomme Evie Perraud, une jeune femme de vingt-trois ans à la recherche d'un nouvel emploi et d'une nouvelle vie, lorsqu'elle croise le chemin de Pierre Manan, un riche homme d'affaires qui cherche justement une assistante pour sa femme Clara, alias Calypso Montant, une artiste peintre en pleine ascension. Un job qui ne se limite pas à organiser des expositions et à répondre aux mails de l'artiste, mais qui consiste également à se faire passer pour Calypso Montant lors d'événements publics, en tant que doublure de cette patronne qui désire uniquement se consacrer à ses tableaux…

Bon certes, je ne suis pas particulièrement fan de peinture, mais la vue de « L'empire des lumières » au musée Magritte m'ayant laissé sans voix, je ne suis pas non plus réfractaire à cette plongée dans le monde de l'art proposée par Mélissa Da Costa. Sauf qu'ici, on baigne dans le romantisme noir, dans un univers sombre, malsain, pervers, morbide et glauque, parsemé de références à Goya, Baudelaire ou le marquis de Sade, beaucoup trop éloigné de ma réalité et dans lequel j'ai été réfractaire à me projeter.

Cette incapacité à pouvoir entrer dans le roman n'était pas uniquement dû à ce fond artistique beaucoup trop sombre, mais également à ce trio de personnages qui n'est pas parvenu à me séduire. J'ai eu du mal à comprendre la plupart des décisions d'Evie et n'ai pas du tout adhéré à ce triangle relationnel particulièrement toxique et destructeur, parsemé de drogues, de sexe et de manipulations. du coup, j'ai beaucoup apprécié les quelques passages qu'Evie passait en compagnie de personnages secondaires, tels que Gaël et Irène, bien loin de l'emprise de ce couple diabolique.

Bref, ce virage entamé par Mélissa Da Costa (lisez « Tout le bleu du ciel »), loin du « feelgood » et de la normalité, propulsant le lecteur dans un thriller d'une noirceur et d'une violence psychologique extrêmes, m'a totalement laissé sur le bord de la route. Et c'est surtout dommage pour moi, car le talent d'écriture est là, la descente aux enfers finalement suffocante, le parallèle biblique entre Evie/Pierre/Clara et Eve/Adam/Lilith parfaitement exploité et le final particulièrement réussi.
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Quand tu commences à te poser la question à 1h du matin " il me reste 350 pages avant l'épilogue, est-ce jouable ?" alors que tu te lèves à 6h30 le lendemain pour travailler, tu sais que tu tiens entre les mains un bon roman.
Ce triangle amoureux évolue dans deux univers hermétiques très codifiés, la peinture et le monde du libertinage. Soumission, affranchissement des règles, transgression, paradis artificiels, ambition, faux-semblants, cruauté, dépendance affective, pulsions de mort, jeux pervers, emprise, séduction, amour, haine, trahisons changent constamment le rapport de force entre les personnages.
Même si l'acte ignoble perpétré par le mari-amant m'a semblé très invraisemblable (plus que l'épilogue), même si le personnage masculin ne me semble pas du tout mériter de cristalliser autant de passions, voilà un roman qui ne se lâche plus une fois ouvert !
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En empruntant ce roman à la médiathèque, je ne m'attendais pas du tout à lire ce genre d'histoire.
De Mélissa Da Costa, j'ai lu Tout le bleu du ciel et là, dans ce roman-ci, je vous assure que le ciel est loin d'être bleu. Il est d'une teinte sombre et inquiétante, encombré de gros nuages menaçants.

Si je devais résumer La doublure en peu de mots, je dirais que c'est purement et simplement une descente aux enfers.
Mélissa Da Costa y reprend le mythe de Lilith, première femme d'Adam dans la religion hébraïque puis épouse de Satan. Séductrice et vénéneuse, elle est à l'origine du mythe de la femme fatale. Lorsqu'une des côtes d'Adam, Dieu fabrique Eve, « la douce, la conciliante, la docile », Lilith en devient folle de rage et se transforme en serpent. « Vous connaissez la suite... »

Sous la plume de Mélissa Da Costa, ce mythe se renouvelle à travers trois personnages.
Eva, jeune fille innocente, employée par Pierre et Clara, couple riche et intrigant. La jeune fille est rapidement prise dans les filets de ce couple démoniaque qui l'entraîne dans une spirale destructrice : intrigues, jeu de dupes, alcool, sexe, drogues…

Je vous l'avoue, ce roman à l'ambiance malsaine m'a rendue accro. Plaisir coupable ? C'est plus que cela, je pense. Plaisir coupable jusqu'à la nausée.
Une atmosphère qui fascine autant qu'elle terrifie. Tout comme le romantisme noir , qui fait d'ailleurs figure de pierre angulaire dans ce roman. Clara, peintre encore méconnue, s'en inspire beaucoup et incite Eva à s'y intéresser également. Ce qui donne l'occasion aux lecteurs de s'imprégner de certaines oeuvres du romantisme noir : les tableaux de Goya, de Füssli ou encore les textes de Poe ou de Baudelaire, pour ne citer qu'eux.

Il y a à méditer sur cette citation de Goya qui se trouve en introduction de la doublure : « Je n'ai pas peur des sorcières, des lutins, des apparitions, des géants vantards, des esprits malins, des farfadets, etc., ni d'aucun autre genre de créature, hormis les êtres humains. »

J'y ajouterai cette phrase de Baudelaire qui illustre également bien la descente aux enfers d'Eva.

« Or, je veux faire un livre non pas de pure physiologie, mais surtout de morale. Je veux prouver que les chercheurs de paradis font leur enfer, le préparent, le creusent avec un succès dont la prévision les épouvanterait peut-être. »


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La doublure écrit : par Mélissa Da Costa
La grande descente en enfer
C'est le titre que j'aurais donné a ce bon roman noir. C'est une belle histoire additive, avec une fin assez surprenante, les personnages sont touchant et émouvant. Une histoire d'une extrême violence psychologique d'horreur a ne pas mettre dans toutes ls mains. Pour des lecteurs avertis.
Mais je n'est pas retrouvé la belle plume d'une de mes autrice préféré Mélissa Da Costa.
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Ma fille , cet Astre, m'a envoyé « La Doublure » de Mélissa da Costa, parce qu'elle l'a trouvé très malaisant, et voulait mon avis. Pour moi, Mélissa Da Costa écrivait des livres « feel good ». Pas du tout mon truc.

Mais une fois le livre ouvert et commencé, j'ai mieux compris son sentiment de malaise … parce que je l'ai ressenti : je me suis sentie comme projetée dans mes romans de Muriel Cerf quand j'avais 20-22 ans.
Un ami, Marc Hazzan, m'a offert « le diable vert » de Muriel Cerf. J'ai tellement adoré que j'ai acheté à l'époque chez un bouquiniste (je n'avais pas beaucoup d'argent, pendant ma période étudiante, et il y avait des bouquinistes partout, à Lille) donc j'ai acheté « Dramma Per Musica » et » Une pâle beauté », « l'Antivoyage » aussi…. pas les autres, qui ne m'ont pas plu. Je les ai lus et relus et rerelus, dans le début des années 80, absolument fascinée par cette écriture flamboyante, ciselée, exigeante, ces histoires complexes de passions et de manipulations… Ces quatre livres-là m'ont suivie partout, dans tous mes déménagements. Ils sont encore là dans ma bibliothèque, mais je sais que jamais je ne les relirai. Parce que je crois que je détesterais, quarante ans plus tard. Et je m'en voudrais de casser tous mes souvenirs que je garde de cette époque.
Mélissa da Costa a écrit là un livre tout aussi malaisant. Que j'ai eu envie de poser toutes les cinq minutes dès le début, pour m'en échapper….

L'histoire : Evie est quasiment seule au monde. Vingt-trois ans, juste quittée par son petit ami, une relation épisodique car Jean était marin, et là, il part à Sao Paulo. Elle ne parle plus à ses parents, qui vivent en Alsace, elle-même est à Marseille, et elle en a assez de Marseille et de ses petits jobs. Elle veut autre chose. Elle veut devenir hôtesse sur un yacht. Là voilà qui s'en va sur le port distribuer ses CV, sans succès, lorsqu'un homme la hèle, du pont de son yacht. La quarantaine, beau, à l'aise, il lui demande si elle cherche un travail.
Prête à tout, Evie, même si elle n'a jamais fait ce genre de travail, accepte de devenir l'assistante de sa femme, une peintre qui est incapable de gérer ses mails, sa correspondance, les réseaux sociaux nécessaires pour sa mise en lumière. Même si elle n'y connait rien en peinture, elle accepte.

Pierre et Clara, l'homme d'affaires qui l'a abordée et sa femme, accueillent Evie avec chaleur dans leur maison historique qu'ils habitent, à Saint Paul de Vence. Si elle le peut ou le veut, Evie sera logée dans la petite maison toute en hauteur. Elle mangera avec eux au moins matins et soirs. Evie est transportée d'admiration devant le luxe de l'habitation, et du couple lui-même, aussi bien dans leur façon de s'habiller que dans leur naturel. Et leur amour, qu'ils ne se gênent pas d'étaler devant leur invitée.

Clara lui montre ses toiles, très noires, et lui explique qu'elle est plutôt dans le genre » Romantisme noir ». Elle fera au fur et à mesure l'éducation d'Evie, avec de longues explications sur les thèmes chers aux peintres de ce genre particulier, elle parle de Goya, Füssli, Franz von Stük, et bien d'autres. Ce sont des cauchemars. Les références bibliques sont légion, mais en particulier Eve, Adam, Lilith.

Ce trio Eve/Adam/Lilith est très important, car dès son arrivée Evie se rend compte qu'elle ressemble incroyablement à Clara , et Pierre lui demande un soir de jouer le rôle de sa femme dans un vernissage de ses oeuvres : Clara déteste être en représentation, et d'ailleurs seules deux personnes l'ont vue. Clara la presse d'accepter, lui prépare ses tenues, celles qu'elle même porte habituellement, bijoux etc. « Pierre ne te quittera pas, ne t'en fait pas ». Et ça marche. Au fur et à mesure, Evie devient Clara, pour le public. Et non contents de l'impliquer physiquement de cette manière, dès le début ils invitent Evie sur leur yacht un soir, Clara insiste pour qu'Evie et son mari fassent l'amour, alors qu'elle sera avec un beau jeune homme, leur homme à tout faire.

Pendant tout le roman une espèce de tension sexuelle règne, en plus d'un combat entre les deux femmes pour gagner Pierre. C'est très glauque. L'amour, le libertinage, la drogue qui est proposée à Evie, les mascarades des apparitions publiques, les pièges que les deux femmes se tendent… J'ai eu du mal avec tout ça pendant plus de la moitié du livre. Puis, bizarrement, je me suis laissée emporter par ce qui devenait un combat à mort. Pour connaître la fin.

Je ne sais pas quoi dire de ce livre. C'est très particulier, très noir, glauque, plein de références sur les peintres du romantisme noir (que je ne connais pas), la musique, les repas, Baudelaire, le spleen, et en même temps une grande sensualité, du point de vue de tous les sens, par la peinture, la beauté, les parfums, le toucher, les repas exceptionnels… et au revers, la cocaïne. Je ne sais pas si j'ai aimé, mais quand même oui, je crois…

Ma note : je ne sais pas. Entre 3 et 4 sur 5, je dirais.
Lien : https://melieetleslivres.fr/..
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J ai longuement hésité pour mettre une note.
Melissa Da Costa nous offre un grand virage dans son écriture avec ce thriller psychologique ultra sombre. J y ai retrouvé la noirceur de Claire Favan par exemple. Peut être aussi de Karine Giebel. Mais contrairement à cette dernière, je n ai pas adhéré aux personnages. Avec Karine on s attache aux héros de sces histoires.
Ici je ' ai pas réussi à apprécié l héroïne Evie. Cette jeune femme après une déception amoureuse trouve un travail auprès d'une artiste dont elle va devenir la doublure lors des expositions et conférences de presse.
Melissa Da Costa a effectué un travail colossal de recherche sur le romantisme noir et le mythe d Adam et Ève et Lilith. J ai lu le livre avec le téléphone à la main pour chercher les oeuvres d art. C était très sympa.
Attirance haine répulsion manipulation drogue et sexe . Un trio infernal dans une spirale d autodestruction.
Oui pourquoi pas mais j ai trouvé le personnage principal Èvy inconsistante. Subissant tout depuis sa première relation avec un marin. Ne refusant rien. Mollassonne. Ne sachant pas ce qu elle veut. J ai eu envie de la secouer un paquet de fois. le couple est plus cohérent.
Il a manqué un personnage principal plus intéressant pour avoir le coup de coeur. l'histoire reste prenante même si le romantisme noir n est pas dans mes goûts j ai apprécié l effort de recherches. le roman est bien écrit et franchement les pages se tournent toutes seules.
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Evie, à la recherche d'un travail sur un yacht, est accostée par Pierre qui lui fait une proposition : être l'assistante de Clara, sa femme artiste peintre qui vit à Saint-Paul de Vence.
Elle accepte et sa vie va complètement changer. Un bon salaire, une vie luxueuse au côté du couple et des discussions enflammées sur la peinture que Clara lui enseigne. le romantisme noir est sa période de prédilection.
Mais le trio évolue, les relations deviennent troubles, toxiques.
Melissa da Costa change complètement de registre.
Ce n'est plus un monde doux et positif comme dans ses précédents romans.
On patauge dans le luxe, la mythologie, le sordide, la cocaïne, le sexe......
La passion toxique, la noirceur de l'âme humaine sont poussées à leur paroxysme.
Le morbide et le macabre imprègnent les pages.
Beaucoup de détails sur l'histoire de l'art, de références bibliques.
L'histoire est très bien menée, l'ambiance anxiogène, jusqu'au dénouement.
Evie/Piere/Clara sont-ils une réincarnation d'Eve/Adam/Lilith ?
C'est un pavé, 567 pages, mais l'attention ne tombe à aucun moment.
Un roman éprouvant !
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Suscitant la surprise et des débats passionnés, il fallait vite que je lise ce nouveau Melissa Da Costa pour me faire ma propre opinion. Avec ce roman, l'autrice nous prouve qu'il ne faut pas trop vite coller des étiquettes aux auteurs car, après avoir longtemps régné sur le Yin, elle explore ici avec brio le Yang !  Adieu la part belle au lumineux et bonjour au côté obscur de l'être humain. Ici, elle exploite la part sombre de ses personnages et cette noirceur est exprimée dans toute sa grandeur. La psychologie du trio est extrêmement bien travaillée et l'univers dans lequel ils évoluent parfaitement documenté. J'ai particulièrement apprécié découvrir le romantisme noir, tout au long de ma lecture, à travers les peintures de Clara. C'est une véritable immersion dans une descente aux enfers où il est question de passion, d'addiction, de jalousie et de perversité. En jouant à des jeux dangereux, les rôles se mélangent et se confondent... Passé la première partie où l'autrice prend le temps d'installer le machiavélisme de ces relations toxiques, la deuxième partie se lit à un rythme effréné tant la tension monte au fil des pages, l'ambiance est oppressante et étouffante. Une fois terminée, cette histoire reste marquée au fer rouge dans nos mémoires! Terriblement addictif, une chose est sûre cette lecture ne vous laissera pas indifférent ! C'est un changement de cap réussi !
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Eh bien voilà une autrice qui m'a bien surprise. Mélissa Da Costa a pris un sacré virage avec ce roman, je ne m'attendais pas du tout à ce qu'elle s'oriente dans ce côté sombre et lourd.
J'ai terminé les romans précédents en larmes mais pour celui-ci j'ai plutôt été secouée. C'est un récit surprenant, qui met par moment le lecteur mal à l'aise du fait de son intrusion dans l'intimité de ce trio diabolique.
Cela étant dit, c'est parfaitement réussi, il y a toujours cette magique façon d'assembler les mots pour nous raconter une histoire qui captive le lecteur, le style Da Costa est toujours bien présent, les détails sont fournis et côté peinture c'est pas mal documenté.
Bravo pour cette belle prise de risque !!

Alors qu'elle vient de rompre avec son petit ami, un marin qui souhaite s'installer au Brésil, Evie décide elle aussi de changer de vie et souhaite s'embarquer sur un paquebot pour travailler.
Alors qu'elle aire sur le port de Marseille afin de se faire embaucher, elle est repérée par Pierre Manant, un riche homme d'affaire. Il souhaite engager Evie afin qu'elle devienne l'assistante de sa femme – une artiste peintre.
Lors d'un dîner de rencontre le courant passe bien entre les deux femmes et ce malgré qu'Evie se questionne beaucoup par le côté noir des peintures de Clara. le couple est sympa, il lui offre un salaire mirobolant, elle sera hébergée dans un cadre sympathique, bref une offre qui tombe du ciel et qu'elle ne peut refuser.
Evie, innocente et fragilisée par une récente rupture va vite tomber sous l'emprise de ce couple sulfureux qui ne recule devant aucun interdit. Elle sera vite happée dans une spirale infernale, un monde de plaisirs interdits qui très vite l'attire mais qui est terriblement destructeur.
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Ce roman se déroule de nos jours, en Provence.
Evie vivait à Marseille, et était en couple avec Jean, un marin peu présent, qui la laisse pour s'installer au Brésil. Sur le Vieux Port où elle cherche à se faire embaucher elle rencontre Pierre Manan, riche homme d'affaires, qui lui propose de travailler pour sa femme, Clara, artiste peintre à Saint-Paul de Vence. Elle sera logée et bien payée pour assister Clara, assurer son secrétariat. Clara, passionnée de romantisme noir, peint des toiles sombres et morbides, avec des scènes de viol, des morts, des charognes, des féminicides.
Evie va devenir la doublure de Clara pour la représenter dans des expositions, des vernissages, des interviews. ,Mais très vite elle va être entraînée dans une spirale dangereuse par le couple, manipulée par Clara qui l'initie au romantisme noir et se sert d'elle, et sous l'emprise de Pierre, charmeur qui l'initie à la drogue.
Ce roman est addictif et difficile à lâcher une fois ouvert. Je me suis demandée jusqu'où le trio irait dans la destruction et la violence.
L'ambiance générale est noire, malsaine, oppressante, perverse, morbide.
Les personnages sont bien brossés, mais aucun n'est attachant. Evie l'était, au début, mais elle sera contaminée par les deux autres et deviendra aussi perverse et diabolique qu'eux.
Lien : https://www.unebonnenouvelle..
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