C'est toujours un plaisir de participer à Masse Critique... Même si dans ce cas l'ouvrage reçu ne correspond pas aux attentes et est particulièrement décevant.
Au mieux, il aurait pu être publié dans une collection poche, genre littérature "quai de gare" à acheter avant de monter dans le train et à abandonner sans regret dans la corbeille à papier à l'arrivée.
Au mieux, c'est un synoptique inachevé.
Le lecteur assiste à une série de meurtres particulièrement sauvages, soigneusement mis en scène. Comme le policier en charge de l'enquête, il attend patiemment le suivant en espérant que le criminel daigne abandonner un indice. C'est tout ou à peu prêt tout.
Il y a bien le jargon de rigueur, mais le matériel n'est pas exploité de manière à donner un style « police scientifique »
Il y a bien le fourgon du tueur, bourré de quincaillerie informatique, mais on ne saura jamais comment il est possible de pirater un gps. Grosse lacune, le lecteur ne s'identifiera jamais au victimes.
Le tueur est particulièrement soigneux dans sa préparation, nous dit-on (on n'y assiste pas)... mais pas un mot sur ses motivations possibles, pas le moindre petit profilage raccrochant les scènes de crimes à la guerre de Crimée, aux accidents de Fukushima ou à n'importe quoi d'autre !
Bref, un roman vide, vide, vide.
Pour couronner le tout, il y a même un chapitre inutile : Quelques pages décrivent une interpellation pour un meurtre. le gros stéréotype : l'adjoint au superflic est d'origine issue de l'immigration et intervient dans un crime passionnel homosexuel.
Même là, l'auteur fait preuve d'une paresse évidente. le prénom de l'adjoint aurait pu être Baligh, ou encore, plus amusant, Chahid (témoin de la vérité – pour un flic ça aurait été sympa ...), mais non, il s'est contenté du prénom le plus courant, le plus banalisé qui soit.
Manque de traitement, manque de recherche sont les caractéristiques d'un livre déjà oublié.
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Un titre qui m'a tout de suite interpellé, un stratagème original pour piéger des victimes. J'ai alors débuté ce livre avec joie, d'autant plus, qu'on entre directement dans l'univers du tueur. le récit commence fort avec les premiers meurtres ! On cerne assez bien l'environnement du tueur, même si on ne connaît pas du tout son mobile. Hélas, le récit perd vite de sa valeur, avec les nombreuses et interminables descriptions, pour la plupart inutiles, du style "le pommeau de la douche est neuf", comme si l'auteur voulait combler les pages. Il y a donc beaucoup de longueurs. Heureusement, les meurtres entre guillemet, si on peut dire, pimentent l'intrigue. Mais je n'ai pas vraiment saisi le sens d'introduire des histoires parallèles, qui en plus n'apportent rien à l'enquête. Concernant les détails des meurtres, j'ai plutôt apprécié, même si certains s'avèrent véritablement gores !!! Attention âmes sensibles ! Il manque néanmoins le côté scientifique de l'enquête, des informations réelles intéressantes au déroulement de l'enquête. Quant au final, je reste septique, j'y avais plus ou moins pensé. Cela me paraît tiré par les cheveux, ou trop facile. C'est dommage, ce thème aurait pu être mieux exploité. La mise en page reste agréable, avec un récit relativement court. Je ressors donc de cette lecture mitigée !
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J'ai tout de suite été accrochée par le titre qui dès la première page vous plonge dans l'univers du tueur. le style de l'auteur est fluide, aucune longueur et des descriptions qui alimentent l'intrigue avec pour le moins un dénouement original!!
Des meurtres certes sordides mais cohérents dans le comportement assassin d'un psychopathe sanguinaire. A la lecture de ce thriller, les images prennent corps et défilent dans votre esprit. Enfin, l'idée d'un bonus en fin de roman m'a séduite et confirme à mon sens le talent de l'auteur..
Bref, un roman que je conseille vivement !!!!
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Certains parlent du "pommeau de la douche" comme si le roman se réduisait à cette banalité !!
Bien au contraire, une très jolie phrase de l'auteur parmi tant d'autres et oh combien réaliste, une de celles que je retiens : "Le temps qui passe est le seul train qui ne connaît jamais d'arrêt" . A chacun son analyse !
Interview de Philippe Dal Molin, candidat à l'Académie Balzac.
Il nous raconte sa passion pour la littérature et l'écriture.