Envie de partager ce livre parce que...
... Une fois commencé, impossible d'arrêter la lecture. Tout dans ce roman vous déstabilise. L'histoire, tout d'abord. Oubliez tout ce que vous avez pu lire en matière d'amour ou de romance. Ici, le décor est planté : on nage dans les eaux profondes et troubles de la passion interdite. Oui, je vous parle d'adultère. Âmes sensibles s'abstenir ! Ils se rencontrent, ont le coup de foudre et vivent une passion enflammée, dévorante... destructrice. Personne ne sera épargné.
... le réalisme avec lequel cette histoire est contée est saisissante.
Géraldine Dalban-Moreynas décrit une relation puissante entre deux êtres avec une justesse terrifiante. Oubliez l'idée d'une romance romancée, en lisant "
On ne meurt pas d'amour", vous aurez l'impression de lire la vie, la vraie. Toutes les phases d'une passion sont présentes, à tel point que je me demande s'il ne s'agit pas d'un témoignage. Brut. Sans concession. Objectif.
... L'écriture, enfin. Oubliez [également] tout contexte : l'auteure va à l'essentiel. Et là, j'avoue avoir pris une claque. Elle se concentre sur les deux amants, leurs besoins, leurs échanges, leurs sensations. Même les prénoms sont superflus ! Les phrases sont courtes, précises, nombreuses et toutes au présent. Cela participe à cet effet brutal. Plus j'avançais dans la lecture des 46 chapitres, plus je retenais mon souffle. On aime, on angoisse, on profite et on hait avec eux.
Une vraie expérience de lecture.
Une claque.