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3,3

sur 513 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Géraldine Dalban-Moreynas nous propose une variation sur l'un des plus vieux thèmes du monde.


Deux voisins se croisent et sont instantanément irrésistiblement attirés l'un par l'autre. Elle est journaliste et doit prochainement épouser un homme continuellement en déplacement. Il est avocat, marié à une Américaine et père d'une jeune enfant.


Ce conte moderne met en scène des bobos parisiens trentenaires. Mais d'amour ici, il n'en est pas vraiment question. Géraldine Dalban-Moreynas nous décrit une passion fulgurante, des épidermes qui se touchent. Des valses d'hésitations permanentes par deux adultes qui refusent de ne rien décider. Tout ceci étant bien souvent ramené à du sexe. Des situations très, trop, convenues, portées par un vocabulaire assez pauvre.

J'ai compris progressivement qu'il s'agit en fait d'une autofiction. Ceci explique probablement le fait que jamais les protagonistes ne sont nommés autrement que par Elle et Il, l'auteur étant tout à la fois acteur et témoin extérieur des événements. Un écrit peut-être nécessaire à son auteur pour mettre un point final à cette histoire qui se termine de façon assez sordide, mais méritait-il d'être publié ?
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Difficile d'écrire sur une histoire d'amour entre gens plutôt lambda sans virer dans le cliché et le roman de gare... il faut énormément de style, d'humour et d'acuité pour transcender ce matériau assez éculé...

Dommage pour Géraldine Dalban Moreynas sur qui nous n'avons aucune envie de nous acharner, mais ces éléments font défaut à son roman " on ne meurt pas d'amour", aussi attendu que son titre...

Une histoire d'amour extra conjugal passionnelle entre deux gens des beaux quartiers sous fond de futur mariage et de déménagements, et une écriture neutre, factuelle, qui rend la lecture pas déplaisante mais assez ennuyeuse... avec tout ce que la rentrée littéraire comporte de belles découvertes audacieuses et singulières on se dit que ce livre n'était pas pour nous, mais il pourra quand même sans doute trouver son lectorat...
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Dès les premières pages, j'ai compris que cette lecture ne me plairait pas beaucoup : le dénouement heureux est très vite annoncé comme impossible et la plume de Géraldine Dalban-Moreynas ne m'allait pas trop non plus.

L'auteur raconte une histoire d'amour, une de ces histoires terribles où l'amour bouleverse l'existence des amants, emporte tout et détruit beaucoup ; une histoire d'amour comme tant d'autres peut-être puisque les personnages ne sont pas nommés, comme pour souligner l'universalité de ce qui arrive à nos deux personnages ; une histoire d'amour condamnée à l'échec dès le départ et les dates données à la fin de chaque chapitre sonnent comme un compte à rebours vers cette implosion inévitable. Et cette histoire d'amour si forte, si évidente agonise longuement, de déception en déception jusqu'aux moments les plus sordides...

Je n'ai pas trop apprécié le style de l'auteur même si je dois reconnaître que la forme colle parfaitement avec ce qu'elle raconte. Elle commence son récit avec des phrases courtes, un rythme rapide, presque saccadé avec des répétitions, des échos… à l'image de l'énergie de cette passion naissante et de l'urgence du désir inassouvi. Puis le rythme ralentit, les phrases se rallongent légèrement tandis que la passion cède peu à peu la place à l'amertume de ne pouvoir vivre pleinement cet amour.

J'ai terminé le roman malgré tout, mais l'histoire est trop amère pour me plaire…
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Effectivement "On ne meurt pas d'amour" et on ne meurt pas non plus de lire un premier roman qui a peu d'intérêt. Je comprends bien l'intention de Géraldine Dalban-Moreynas qui raconte une passion entre une femme et un homme déjà en couple en essayant de jouer sur l'irrationnel de la situation. On sait avec le titre comment cet amour impossible va finir.

J'aime les histoires d'amour mais cette recherche de l'universel en ne donnant aucun nom est plutôt ratée. "Il" avec sa femme et "elle" avec son homme ne sont pas incarnés. Ce sont des trentenaires bobos, une journaliste et un avocat parisiens dont on n'apprend rien de ce qu'ils font en dehors de faire l'amour.
C'est elle la narratrice et elle rabâche que sa vie est insoutenable parce qu'ils se désirent sexuellement et qu'ils sont obligés de se cacher.
Durant l'année de leur liaison ils se quittent et se retrouvent un grand nombre de fois. Ce qui est affligeant, ce sont les répétitions pour montrer le côté désespéré de leur amour avec un vocabulaire particulièrement pauvre : Je suis triste à en mourir, Tu me manques à en mourir, Elle a cru qu'elle allait mourir, Elle a hurlé à en crever... Non, vraiment, ça en devient comique.

Bon, restons indulgente car c'est un premier roman et Géraldine Dalban-Moreynas tente de rythmer son texte en ponctuant le temps qui passe avec la date reprise à chaque fin de chapitre mais je suis quand même surprise du Prix qui lui a été attribué en 2019.


Challenge Riquiqui 2024
Challenge Coeur d'artichaut 2024
Challenge Plumes féminines 2024
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Elle est une future épouse qui vient d'emménager dans un grand loft parisien.
Lui est un jeu papa qui vit dans un appartement voisin du grand loft parisien.
Rencontre. Coup de foudre. Passion.
Voilà, voilà.
Pour qui apprécie les histoires d'amour un peu folle où la passion mène les protagonistes par le bout du nez, ce roman sera probablement un petit bijou dans lequel se reflète les mille-et-une questions existentielles que se posent des amants qui ne savent pas choisir entre le coeur (ou le cul) et la raison.
Pour les autres, les 180 pages du récit de cette passion folle entre deux personnages dont on ne connait pas les prénoms (c'est tellement chic et universel de ne pas prénommer ses personnages !) seront la litanie sentimentalo-sexuelle d'une autrice à l'écriture travaillée : les phrases brèves, sans fioritures, presque abruptes sont à l'image de la naissance fulgurante de cet amour fou et destructeur dont la passion ne paraît avoir comme finalité que la brutalité du couperet qui y mettra un point final.
J'aurais adoré adorer ce roman, offert par un ami très cher qui s'est trouvé littéralement emporté par le tourbillon littéraire de Géraldine Dalban-Moreynas. Mais j'ai dû tomber à côté du tourbillon, pas assez près pour être emporté par le courant. Je n'ai pas été séduit, j'ai même été parfois agacé par quelques clichés : de la sacro-sainte pénétration sans laquelle il n'y a pas d'amour, bien sûr (oui, Madame a beau avoir fait quelques gâteries à monsieur lors d'étreintes torrides et réciproquement, tant qu'elle n'a pas été pénétrée, tu comprends, elle n'a pas « fait l'amour ») à l'image pas du tout stéréotypée de la brave femme courageuse capable de tout plaquer et du pauvre pleutre qui promet qu'il quittera femme et enfant mais qui n'y arrive pas (on a vu ça mille fois), cette enfilade de poncifs où l'on se cache pour un zizi-panpan rapide, où les va-et-vient entre femme et maîtresse s'accumulent façon vaudeville mais en pas-drôle, et où l'on se concocte une petite fin en mode dramatique qui tirera la larmichette des lecteurs et lectrices les plus sensibles, tout cela donc, je suis passé un peu à côté.
Il y a, c'est indéniable, je le disais plus tôt, un vrai travail d'écriture dans la forme, mais le fond ne m'a pas touché, il manquait pour moi d'incarnation, je n'ai peut-être pas pu m'attacher à ces personnages parce qu'ils étaient anonymes, j'ai survolé leur passion sans être vraiment ému par les affres de la passion, par des scènes de sexe qui se voudraient torrides par la crudité des mots (mais finalement ça m'aura fait autant d'effet que les ébats d'une paire de cuculidés sur la branche du sapin voisin) ou par le climax qui enfonce encore un peu plus le clou du lieu commun dans les rôles respectifs d'Elle et Lui.
Certains ont adoré, d'autres pas. Je suis des autres.
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Autant commencer par dire qu'en règle générale, je ne suis pas une grande adepte des romances. Je suis allée jusqu'au bout d'« On ne meurt pas d'amour » de Geraldine Dalban-Moreynas mais malheureusement, je n'ai pas fini par y trouver de plaisir...

Elle vient d'acheter au rez-de-chaussée d'un immeuble avec son fiancé.
Il vient d'emménager au second étage avec sa femme et sa fille.
Dès le premier regard, ils vont s'aimer, à la folie.

STOP !
J'ai eu l'impression d'entrer dans un journal intime ! (On pourra remarquer les initiales « GDM » dans l'un des mails qui tendent à conforter cette idée.)
On a le droit à tous les regards, frôlements de mains ainsi qu'à des courriels et sms dégoulinants de mièvrerie. L'intrigue est centrée uniquement sur l'Amour. Il n'y a rien d'autre.
Nous sommes dans le réalisme pur et dur. Mais que peut donner un amour passionnel et exclusif face à la réalité et ce qu'elle comporte de contraintes et de responsabilités ? Geraldine Dalban-Moreynas analyse la construction et destruction et ce type de relations (surement inspirée par sa vie personnelle). On pourra reconnaitre une certaine sensibilité, notamment axée sur les émotions des personnages. Elle raconte une histoire qui pourrait très bien se dérouler à quelque mètres de chez vous, dans les appartements de votre voisin. Ou qui sait, à votre conjoint.

Pour ce qui est de l'écriture, là aussi, nous sommes dans le factuel et, si ce n'est pas transcendant, ce n'est pas désagréable non plus.

En conclusion, nous sommes loin de Duras ou de Pauline Delabroy-Allard (Ça raconte Sarah). Toutefois, si j'ai lu beaucoup mieux j'ai aussi lu bien pire. Ce n'est pas ce que j'aime et il y avait donc assez peu de chances que je l'apprécie.
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Ce roman ne fait pas parti de mes habitudes de lectures, loin de là, en temps normal je ne l'aurais pas spontanément choisi et c'est justement les Masse Critique Babelio qui sont parfois pour moi l'occasion de m'essayer à d'autres univers ou styles.
Je ne sais pas si j'ai fait le bon choix. J'ai terminé ce roman assez rapidement (une journée) et je dois dire qu'il m'a laissé un ressenti plutôt très mitigé.
C'est l'histoire d'une "elle" qui est bien installée dans sa petite vie bobo avec son "homme" et qui un jour croise un "il" dans leur nouvel immeuble. Lui même aussi installé dans une petite vie tranquille avec femme et enfant. Ils se rencontrent et puis...tout part en vrille. Leurs sentiments, leurs esprits, leurs vies, leurs familles.
Je trouvais la première moitié plutôt intéressante, du moins intrigante ; on a envie de savoir ce qu'il va se passer, comment vont-ils vivre cette nouvelle passion qui les étreint. S'apprêtent-ils à vivre une grande histoire d'amour ?
Et puis ce qui avait commencé comme une histoire relativement intéressante, se termine comme une banale relation adultérine sans saveur. Et le style n'aide pas, il est expéditif, rapide, bâclé, les événements s'enchainent, peu de descriptions, beaucoup de dialogues, peu de profondeur chez les personnages donc impossible de s'attacher à eux. Et cette utilisation du "elle" et "il" tout le long du récit est plutôt consternante et réduit drastiquement les chances de s'attacher à des personnages déjà creux.
Finalement je n'ai terminé le livre que parce que je pensais qu'à chaque page l'histoire décollerai peut-être... Ça n'est jamais arrivé. Dommage.
Merci toutefois à Babelio et aux éditions Plon !
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Ce roman n'a pas de personnage, il y a 2 protagonistes mais pas de personnage. Il y a "Il" et il y a "Elle".
Elle a son homme.
Il a sa femme et sa fille.
Pas de prénom, pas de formes, aucune description qui pourraient les rendre concrets.

Ici, un seul fait indéniable, et qui revient en boucle du début à la fin : ils sont dévorés par une attirance l'une envers l'autre, puis par leurs pulsions sexuelles.
Et nous entrons alors dans cette spirale du "je t'aime moi non plus" avec des effusions, des abandons, des fausses promesses.
Pour moi, ici pas d'amour mais que du sexe entre deux adultes qui ne savent pas décider de leur destin.

Ce roman est une autofiction, l'auteure avait sans doute besoin de se libérer d'une passion dévorante et destructrice, et malgré une fin bouleversante, je n'ai pas du tout adhéré à ce style de narration d'où ne ressort que du sexe et aucune véritable histoire.
Ces boucles qui s'enchainent du début à la fin pour toujours raconter la même chose m'ont lassée sans jamais m'interpeller.
Et même si la fin est dramatique, elle n'est que le reflet inévitable d'une telle liaison.
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Il faut bien un premier roman pour commencer mais une fois de plus je dis non. Heureusement c'était assez court. L'histoire ce répète sans fin. On aurait pu zapper quelques textos et avoir une description plus complète des deux protagonistes et savoir leur prénoms n'aurait pas été plus mal.
L'histoire en elle même, un classique de la vie quotidienne. L'homme qui promet monts et merveilles à sa maîtresse et qui au final ne quittera jamais sa femme. La maîtresse femme désabusée, manipulée, pleine d'espoir qui tombera de haut mais finira toujours par se relever.
La moralité de cette histoire pourrait être: pourquoi aller voir si l'herbe n'est pas plus verte ailleurs au risque de tout perdre quand on a déjà tout?
Bref je n'ai pas aimé et je ne suis pas sûre de poursuivre avec le second roman de l'auteure.
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On ne meurt pas d'amour est un roman sur la passion dévastatrice, celle où les moments de bonheur intense flirtent avec l'envie de crever, celle qui n'épargne ni ceux qui jouent, ni les pièces rapportées. Une banale histoire d'adultère me direz-vous… On a déjà lu ce genre de récit cent douze fois. Sauf que… Il faut un peu de talent pour que le lecteur adhère à cette histoire qui n'est finalement pas la sienne, encore plus pour qu'il consente à replonger un peu dans ses souvenirs, et autorise ainsi que la mémoire de ses entrailles se réveille…Un condensé de clichés ( le bon marché, Montorgueil, "les avocates inélégantes" , de scènes de films( quand Harry rencontre Sally, Sex in the city) et de fantasmes de classe sociale. J'ai entendu parler du second livre de l'auteure. J'ai trouvé les commentaires déplacés. Je me suis donc dit qu'il fallait découvrir le premier. Malheureusement ce livre est mauvais. Non pas que cela soit mal écrit, c'est plutôt toutes les allusions pour planter le décor et l'univers des protagonistes. Pour faire simple, l'histoire est bof, et transpire le déballage de la mythologie personnelle de l'auteure. C'est très égocentrique !
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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