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3,3

sur 513 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Elle vient de s'installer avec son homme dans un ancien entrepôt du rez-de-chaussée, qu'ils ont transformé en loft. Ils vont bientôt se marier. Il emménage avec son épouse et sa fille dans l'appartement du deuxième étage. Ils se croisent dans le hall de l'immeuble, et c'est le coup de foudre. Ils vont résister quelques mois avant de se laisser porter par une passion dévorante. Un amour fou, d'immenses joies au quotidien, mais un avenir plus qu'incertain. Une passion destructrice ?

Géraldine Dalban-Moreynas nous fait partager dix-huit mois de la vie de deux êtres que l'amour fait chavirer, de deux couples que cet amour va déchirer. A tout moment, on se dit que c'est possible, que quelque part des couples, sans doute plus de deux, vivent des événements similaires.

Sauf erreur, à aucun moment ils n'ont de nom. Elle est Elle ; il est Il. Elles sont sa femme et sa fille ; il est son homme. Pas de nom, mais o' combien vivants, presque réels. On aime ou on souffre avec eux, pour eux. L'auteure nous fait vivre avec eux, en eux, les joies et les drames d'un amour impossible.

L'écriture est courte, hachée, dépouillée, sans fioriture (on est très loin du romantisme). Elle donne une force extraordinaire au récit, tant aux scènes où l'amour l'emporte, qu'à celles de déchirement. Une écriture très originale.

Bref, vous l'avez compris, j'ai beaucoup aimé. Un livre qui se lit vite, comme un choc !

Merci à Plon et Babelio de m'avoir permis de découvrir ce livre en avant-première.
Lien : http://michelgiraud.fr/2019/..
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Enfin lu ! Si vite. Enchaînée aux personnages, à leur histoire, à leur désir, leurs tergiversations. Prise dans le cyclone de cette lecture, de leur histoire. A sa base, le cyclone est petit puis plus il avance et s'élève, plus il grossit. Plus il grossit, plus il fait des dégâts. Faut-il craindre la chute ou peut-on garder l'espoir de toucher le ciel loin des turpitudes ? Peut-on rester en apesanteur en vivant une passion contrariée ? On s'envole avec cet homme et cette femme dans ce cyclone qui n'oublie pas de charier les éléments environnants, lesquels viendront percuter l'ascension de leur amour. Mais qu'importe puisque la pulsion et le manque sont plus forts et tout ce qui est charié autour d'eux sera refoulé, éjecté. Eux, restent unis au coeur de ce tourbillon. Mais pour toujours ou pour un temps ? Une chose est sûre. le cyclone m'a sonnée, assommée, hébétée. ❤️
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Elle vient d'acheter un appartement au rez-de-chaussée d'un immeuble avec son compagnon. Elle est fiancée. Elle aimerait se marier, fonder une famille.

Il habite au deuxième étage de ce même immeuble avec sa femme et sa fille.

Ils se rencontrent lors d'un repas entre voisins. Ils ne le savent pas encore mais quand leurs regards vont se croiser, une histoire va débuter et une autre se finir...

On ne meurt pas d'amour est un roman axé sur les émotions, sur la naissance et le développement d'un désir sourd, intense et interdit. C'est aussi un roman sur la construction et la destruction d'une relation amoureuse.

Géraldine Dalban-Moreynas propose une oeuvre d'une sensibilité étonnante et réaliste. La description des émotions des personnages se retrouve au coeur de l'histoire. le lecteur est embarqué dans cette liaison, il s'attache tantôt à lui, tantôt à elle.

Et, comme tout roman d'amour, il nous touche, nous bouleverse... Pour ma part, les dernières pages m'ont troublée.

Premier coup de coeur de cette rentrée littéraire 2019
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Mon avis :

Dix-huit mois de tranche de vie. Dix-huit mois de voyeurisme.

Elle : 30 ans, sur le point de se marier, propriétaire d'un loft de 70m2 dans le 17è arrondissement de Paris. Son homme est constamment à l'autre bout de la planète pour son travail.

Lui : pas encore 30 ans, s'installe au second dans le même immeuble qu'Elle, avec sa femme et sa fille de un an.

Au premier regard, tout bascule, tout s'effondre, c'est le coup de foudre, l'amour avec un grand A, qui arrive sans prévenir, qui dévaste tout, contre lequel personne ne peut lutter.

Pas de prénom, laissant libre court à l'imagination du lecteur. Peut-être pour mieux s'identifier à eux ? D'ailleurs, avons-nous eu la chance de vivre un jour une telle passion fulgurante ? Combien de couples dans le monde vivent une histoire similaire ?

Un huis clos composé de deux couples et d'une petite fille. Un livre court, mais qui place la barre très haut sur l'échelle émotionnelle.

On va ressentir de l'intérieur la naissance de cet amour, leur tentative aussi vaine que désespérée de ne pas se laisser submerger par leurs sentiments. Lorsque la lutte s'arrête, ils vont vivre une histoire merveilleuse, profitant de chaque seconde qu'ils peuvent passer ensemble, ils surfent sur la vague du bonheur, malgré l'adultère, le mensonge et l'interdit. Ça donnerait presque envie (je dis bien presque).

Mais il faut absolument être conscient qu'une telle relation ne peut que devenir toxique à la longue. Et c'est ce qui va arriver. Je ne vous raconte rien, mais sachez qu'il y a deux parties dans ce roman, l'ascension magique, merveilleuse et hors du commun, qui va nous emmener dans les étoiles, et la dégringolade, immense, infinie, terrible, jusqu'au crash final que vous n'aurez pas vu venir et qui nous laisse les tripes à l'air et le coeur en vrac.

Car l'auteur va jusqu'au bout de son analyse. Avec des mots justes et une plume forte et sans artifices inutiles, elle creuse, elle dissèque ce sentiment à la fois grandissant mais également si dévastateur qu'est l'Amour. Comme le dit si bien le titre, « on ne meurt pas d'amour », oui, je le conçois, mais bon sang, qu'est-ce qu'il peut faire mal quelquefois. Par manque d'amour, je pense que l'on peut s'éteindre, éteindre l'étincelle de passion et de vie que l'on a tous en nous. Et sans passion ni Amour, que reste-t-il de la vie ??

Un roman qui se lit d'une traite, dans une bulle où vous ne serez pas dérangés, avec un thé et une tablette de chocolat pour vous réconforter, la boîte de mouchoirs à proximité.

« Parce que si je ne devais t'apprendre qu'une seule chose, ce serait que rien n'est plus beau que d'aimer ».

En bref :

Ce qui m'a poussé à ouvrir ce livre : le résumé. J'aime les histoires d'amour, j'aime plonger au coeur de ce sentiment si noble et à double face. « Cela pouvait-il finir autrement ? ». J'avais envie de découvrir cette fin imaginée par l'auteur.

Auteur connu : pas du tout. Géraldine est journaliste (ce qui se ressent dans son écriture, un brin trop factuelle), et c'est son premier roman.

Émotions ressenties lors de la lecture : j'ai été bouleversée par cette lecture, prise aux tripes, avec des sentiments de joie, d'espoir, de rêve, mais aussi de peur et d'angoisse. Je pense sincèrement avoir « vécu » ce roman, je suis entrée dedans totalement.

Ce que j'ai moins aimé : le manque de réalisme de la vie d'Elle et de Lui. Ils n'ont qu'à claquer des doigts pour trouver qui un logement, qui un travail. Un peu trop facile à l'époque actuelle.

Les plus : j'ai beaucoup apprécié le fait que chaque étape soit analysée, jusqu'à la fin, présentant également le point de vue des conjoints respectifs, leurs souffrances, leurs impossibilité à voir la vérité en face.
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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Un livre très court et l'intensité de la passion de "il" et "elle" fait qu'on le dévore vitesse grand V!
J'ai beaucoup aimé le style plein de modernité de l'autrice, l'usage de "il" et "elle" qui anonymise les personnages. Histoire universelle de l'adultère où personne n'est heureux . Heureuse d'avoir découvert ce court roman.
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On ne connait pas son nom. Mais l'on sait tout de la passion amoureuse qui va la dévorer.
Elle vient d'emménager avec son homme dans un superbe loft parisien. Elle est sur le point de se marier. Elle croise son voisin. Une rencontre qui va tout changer. Un seul regard pour la faire basculer dans une passion amoureuse. Plus rien de compte à part lui.


J'ai dévoré ce livre. J'ai adoré la plume de Géraldine Dalban-Moreynas. Les phrases sont courtes. L'écriture est très rythmée. Impossible de le lâcher.
J'ai aimé cette histoire. Il y a une expression qui dit « le coeur à ses raisons que la raison ignore », ce livre en est la parfaite illustration.
Deux personnes qui ne doivent pas s'aimer, se désirer mais qui ne peuvent lutter. Impossible de résister. Ce livre nous montre les beaux jours des passions amoureuses. L'excitation de jouer avec le feu sans se faire prendre. La passion c'est aussi des heures sombres. La jalousie, l'attente, les faux espoirs, les désillusions…
Bref, j'ai tout aimé dans ce livre que je vous recommande vivement !
Lien : https://orlaneandbooks.wordp..
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« On ne meurt pas d'amour « est un cri d'amour, une ode à l'amour, une déclaration d'amour, une véritable passion, une maladie d'amour. Dans son premier roman, Géraldine Dalban-Moreynas parle de la chose la plus universelle qui existe, parle de ce que chacun veut vivre, parle de l'amour, le vrai, le passionnel, le fusionnel, celui qui fait mal, celui qui enchante, celui qui nous tient à la vie, celui qui bouleverse, bouscule, fait trembler, pleurer, vivre! Bien sur, il est également question d'adultère mais l'amour frappe au hasard et ne connaît pas les règles. L'amour nous tombe dessus, quand on s'y attend, quand on s'y attend pas. Quand on est prêt, quand on est pas prêt. Quand on est célibataire, quand on est en couple. On ne sait jamais quand l'amour va arriver. L'amour est surprenant. L'amour est violent. L'amour est interdit. L'amour est puissant. L'amour est faible. L'amour est exigeant. L'amour est simple. L'amour est réciproque. L'amour est douceur.

L'histoire que vivent ses deux personnages est une belle histoire d'amour même si elle fait souffrir. Géraldine Dalban-Moreynas a trouvé les bons mots, les bonnes phrases pour décrire cet amour. Les difficultés de cet amour interdit ne sont pas oubliées bien au contraire. Les joies de cet amour sont puissantes. Pour décrire cela, l'auteure a eu une écriture percutante, poignante, pressée, essoufflée, amoureuse, tendre, sensible. Les mots sont jetés, explosent à la vue du lecteur. Les phrases sont courtes, cinglantes, dans un souffle, une respiration.

« On ne meurt pas d'amour » est un premier roman qui m'a percutée dans le bon sens du terme, où j'ai pu m'y retrouver à certains moments, où j'ai pu envier elle et lui, où la fin ne pouvait être que cette fin!

Lien : https://unbrindesyboulette.w..
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Ils habitent dans la même copropriété : elle, en bas, lui au deuxième étage. Elle vit en couple depuis quatre ans, projette de se marier. Il est marié, père d'une petite fille de 2 ans. Ils se croisent, ils se jaugent, ils se cherchent, ils s'attirent comme des aimants. Pourquoi ignorer l'évidence ? Faut-il céder à la tentation ? « Plus tard, ils se diront que c'est à ce moment-là que tout a commencé. Ils se diront qu'il était vain de lutter. Il y a des histoires contre lesquelles on ne lutte pas. »

On ne meurt pas d'amour est un roman sur la passion dévastatrice, celle où les moments de bonheur intense flirtent avec l'envie de crever, celle qui n'épargne ni ceux qui jouent, ni les pièces rapportées. Une banale histoire d'adultère me direz-vous… On a déjà lu ce genre de récit cent douze fois.

Sauf que… Il faut un peu de talent pour que le lecteur adhère à cette histoire qui n'est finalement pas la sienne, encore plus pour qu'il consente à replonger un peu dans ses souvenirs, et autorise ainsi que la mémoire de ses entrailles se réveille…

En faisant le choix narratif de ne donner aucun prénom, c'est il ou elle, Géraldine Dalban-Moreynas autorise l'identification de chacun, et favorise les réminiscences d'un passé peut-être enfoui.

J'ai aimé cette passion qui commence par l'écrit, des sms envoyés, des sms reçus, le pouvoir de choisir les mots qui vont faire naître une relation. C'est beau les mots quand ils sont bien choisis, ça réveille le corps endormi dans une vie engourdie.

Presque chaque fin de chapitre mentionne la date. Cette mélodie métronomique parfaite, qui permet d'estimer le temps où le coeur et le corps exultent, permet aussi la datation du moment où les choses commencent à s'enlaidir. Si l'amour dure 3 ans, la passion, combien de temps dure-t-elle ?

L'auteur décrit avec force émotions ces moments où les amants vivent hors du monde et hors de temps, où rien n'existe plus, où seuls les rendez-vous, clandestins, volés, soustraits comptent, où les instants les plus banals deviennent magiques, où l'amour, lentement, s'immisce sous les pores de la peau, quand dans les vies des autres « elle sent les tensions qui flinguent le quotidien émerger, les frustrations de l'un contre l'autre, de l'un envers l'autre, de l'un à cause de l'autre ? »

Parce que les amants sont d'abord humains, et qu'il est difficile de mettre son cerveau sur pause, d'autres émotions font rapidement leur apparition : le manque, l'absence, la dépendance, la peur. C'est le retour à la réalité. Et la réalité, c'est moche, ça tord le ventre, ça fait vomir, sans empêche de dormir. Dans cette histoire adultérine, il a « mon homme » et « ma femme et ma fille ». La réalité les fait passer de deux à cinq et même si « les histoires secrètes sont toujours romantiques », leurs histoires respectives changent la donne. « Ce n'est que le début de l'enfer ».

J'ai aimé l'écriture simple, sans fioritures qui laisse la part belle aux émotions, les positives, comme les négatives, la passion qui terrasse tout sur son passage, et vient s'écraser en se vidant de sa substance pour laisser place à la souffrance et au néant. Je pourrai écrire que l'auteur dénonce la lâcheté des hommes… « Il est prêt à tout, à tout piétiner, tout renier. Et il renie. Il donne le premier coup de poignard à celle qu'il disait aimer, pour sauver sa peau. » Je ne crois pas que ce soit de cela qu'il s'agisse. Il y a chez « il », plus d'égoïsme que de lâcheté. « Il » a une analyse différente de la situation, il prend les décisions avec sa tête, quand « elle » les prend avec ses tripes. Je ne suis pas parvenue à le détester…

Si la fin est attendue, elle clôt superbement cette histoire passionnelle. À s'en arracher les tripes… La justesse des mots, des procédures, le silence glacé et glaçant font tomber toutes les promesses faites, tous les mots écrits, tous les instants volés.

On ne meurt pas d'amour, non, mais on pourrait. Moi, je pourrais…

Cela pouvait-il finir autrement ? Non, bien sûr que non. C'est toute la beauté de leur histoire.



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J'ai adoré cette histoire, aussi dérangeante puisse-t-elle être.

J'ai lu des avis vraiment négatif alors je voulais partager le mien et vous dire que cette histoire m'a vraiment plu et qu'il serait dommage de passer à côté de ce livre ❤️

Il s'agit ici d'une histoire d'amour puissante, étouffante, irréelle. Il s'agit de ces histoires qu'on croit impossible à vivre tellement c'est fort, intense, maladif.

Page après page, on veut toujours en savoir plus, savoir comment cet amour va survivre et s'il va survivre.

L'écriture est addictive, l'histoire est poignante et nous plongeons tête la première dans cette passion dévorante.

Le final m'a chamboulé, toute cette histoire m'a chamboulé en réalité mais ce final je ne m'y attendais pas.

En bref, une histoire totalement envoûtante d'un amour impossible qui, envers et contre tout, vit et survit.
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J'ai dévoré ce roman,ainsi que ma soeur et 2 amies tant j'en ai parlé.
C'est une histoire passionnelle entre deux personnes déjà en couple. La passion la vraie est à l'honneur : du latin "passio", la passion signifie "souffrance".Et c'est en ça que cette lecture est irrésistible, un amour qui fait mal mais on ne peut s'en empêcher. Excellent.
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