Le dernier roman de l'écrivaine belge
Geneviève Damas,
Jacky, se passe en partie dans mon lieu de travail et avec une classe de l'école juive où ma fille a passé quelques années, c'est dire s'il a attiré mon attention!
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🌻Il est basé sur un fait réel, une rencontre bruxelloise animée notamment par
Geneviève Damas, entre des élèves musulmans d'une école de Schaerbeek, et d'autres d'une école juive d'Uccle. Rencontre entre deux mondes qui eut lieu au Centre communautaire laïc juif. le but de l'opération ? Permettre à des jeunes juifs et musulmans de travailler en duo, de se découvrir, de se rendre compte qu'au-delà de leurs préjugés réciproques, ils se ressemblent, et ensuite de faire chacun le récit de leur partenaire du jour.
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🌻A partir de là, l'auteur imagine une histoire de profonde amitié entre Ibrahim, fiché S, qui vit à Schaerbeek, et
Jacky qui vient, lui, des beaux quartiers d'Uccle. Comment est-ce possible? Parce que leur rencontre se fait sur ce qui les unit plus que sur ce qui les sépare, sur leurs révoltes de jeunes qui s'expriment parfois de façon positive, ici leur occupation de graffeurs dans laquelle ils se plongent tous les deux avec bonheur. Sur leurs faiblesses à chacun. Et cela fonctionne, ça touche au coeur même. Mais parce que
Geneviève Damas est généreuse mais pas magicienne, leur histoire ne finit pas de façon heureuse...
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🌻Le récit est court, bien écrit, sans clichés si l'on excepte le discours du grand-père de Jackie sur les Arabes. Ni Ibrahim, ni
Jacky ne sont des caricatures. C'est un roman à mettre entre toutes les mains et plus spécialement celles des jeunes. Pour au-delà du racisme, diminuer au moins l'ignorance qu'ils ont les uns des autres.
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