Je ne vais pas juger de la crédibilité du scénario et des personnages, parce que je ne lis pas un
San-Antonio pour ça. Alors voici un épisode bien mouvementé dans la lignée des affaires bien délirantes de la série.
Un quidam arrive au commissariat en compagnie de Pinuche, fraîchement recyclé dans le privé, et donc de Mr Fouassa vient signaler qu'il reçoit chaque semaine des millions par la poste, d'anciens francs, mais quand même, ça fait une sacré somme. Cette étrange affaire va mener
San Antonio et son équipe de Vaucresson à l'Allemagne de l'Est dans une débauche de rebondissements, de retournements de situation, et même de moments bien gore, je ne parle pas seulement des scènes de mitraillages, de torture, de violence en tout genre mais aussi de cette scène d'anthologie où Béru prend sa température !
Parfois, on se demande comment
San-Antonio fait pour se sortir de situations si catastrophiques, mais c'est
San-Antonio, alors tout finit bien, rassurez-vous, on retrouve le thermomètre.
Et toujours la verve sans limites de son auteur, des tergiversations hors sujets, ses calembours à trois tonnes, son irrespect légendaire de l'orthographe et des convenances, je me régale.