Votez Bérurier

« Votez Bérurier » : 1er trimestre 1964, cinquante-cinquième volume de la série…

San-Antonio est en vacances à Saint-Turluru-le-Haut avec Félicie, sa brave femme de mère. Ils sont descendus à l'Hôtel du Vieux Donjon et de la Nouvelle Mairie Réunis, à côté du « Trou du Cru »… Saint-Turluru-le-Haut, pas très loin de Bellecombe, la « grande ville » la plus proche. On est en campagne électorale pour les législatives. le candidat PCF est assassiné ! Peu après, c'est au tour de celui de l'UNR… Or lui, notre commissaire national, vous le connaissez, il va falloir qu'il s'y colle, plus ou moins officiellement, au grand plaisir du commissaire local Conrouge ; et tout à fait officiellement quand Béru lui apportera son ordre de mission signé du Boss…
Pour les besoins de l'enquête, un nouveau candidat viendra briguer les suffrages des bellecombais et des bellecombaises (je sais, c'est nul, mais moi ça me fait marrer…), Alexandre Benoit Bérurier soi-même.

Béru comme appât. C'est une technique déjà employée par Frédéric Dard, en lui faisant endosser la blouse grise de l'instit disparu dans « San-Antonio chez les Gones » et en le mettant en scène comme attraction du cirque Barnaby dans « En peignant la girafe ». Béru candidat à la députation, avec comme suppléant l'ex adjudant de gendarmerie à la retraite Paul Morbleut. Vous parlez d'un attelage !

Dans ce cinquante-cinquième volume, Frédéric Dard place San-Antonio hors de ses préoccupations d'agent des Services Spéciaux. Une veine qui donnera le meilleur. Ici, l'intrigue est un peu simpliste mais bien menée, Morbleut en faire valoir de Béru est très réussi. Malgré tout, il manque à ce « Votez Bérurier » quelques ingrédients à la recette pour figurer parmi les meilleurs. le suivant, « Bérurier au sérail » était, ado, un de mes préférés. A voir…

sans Antonio et sa mère passe des vacances,a Saint turluru le bas. le coin leur a été recommandé, par un cousin de leur voisin, qui se trouve être le beau frère du gargotier.tout irait bien,si brusquement les candidats aux élections,me venait à mourir les un après les autres,
sans Antonio va se voir confier l, enquête aidé de Bérurier.
une bonne aventure ou on rigole toujours, pour passer un bon moment 👍.

Un début bien -trop- tranquillou : SAN-A passe des vacances avec sa môman. Par la suite, nous avons une histoire qui ressemble à un policier bien policé : les circonstances d'un assassinat genre « le mystère de la chambre jaune »
Parfois, le style est soutenu : Dard se laisse aller à des énumérations comme lors de l'enterrement de Montféal ; à cela s'ajoute les jeux de mots ; Ainsi, l'enterrement qui se clôt par « le serrement du jeu de paumes »..
Un opus réussi : une histoire qui tient bien la route ; (il faut reconnaître que l'auteur parfois néglige cet aspect-là ) d'autre part, F. Dard laisse libre cours à son imagination. Mais ça, nous y sommes davantage habitués.

56ème roman de San-Antonio publié en 1964 (dépôt légal 1er trimestre 1964).

L'histoire se déroule en été 1963 à Saint-Turlurin-le-Haut et Bellecombe-sur-Moulx dans le département fictif de la Seine-et-Eure sur 4 jours.


Mission : En congé avec sa mère, San-Antonio apprend le meurtre de deux candidats aux élections législatives à 7 jours d'intervalle. Il décide d'enquêter officieusement mais il est rejoint par Bérurier mandaté par le Vieux pour s'occuper de l'affaire. Mais un troisième candidat est tué peu de temps après. Bérurier propose à San-Antonio de se présenter pour appréhender l'assassin en créant le PAF (Parti Amélioré Français).

Encore une nouvelle enquête avec Bérurier et une brève apparition de Pinaud à la fin du roman. Un très bon livre avec du suspense jusqu'à la fin. Un F. Dard très inspiré avec le programme politique d'Alexandre-Benoît Bérurier.

Bérurier candidat aux législatives dans ce 56ème de la génération, paru en 1964. Un peu tiré par les cheveux, mais on s'amuse toujours en lisant Dard.