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EAN : 9782824644554
306 pages
City Editions (07/09/2016)
3.94/5   69 notes
Résumé :
Paris connaît une vague de terreur. Une jeune secrétaire, un imam, un rappeur, un assassin, un voleur... Tous retrouvés égorgées. Aucun lien apparent, si ce n'est un mystérieux message reçu par chacune des victimes quelques jours avant leur mort. La psychose s'installe. En haut-lieu on panique, on trépigne, on menace. Au 36 Quai des Orfèvres, en plein mois d'août, il ne reste guère que le commissaire Giovanni Dell'Orso, qui ne batifole pas sur les plages. En pleine ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Les sept stigmates est le premier roman publié de Jean Dardi. Premier roman et hop, un polar!
Je remercie l'auteur pour sa confiance car mon avis n'était pas gagné d'avance, sachant que je suis davantage férue de thrillers que de polars!

Plusieurs meurtres sanglants qui n'ont, a priori, aucun lien… à l'exception du mode d'exécution: gorge tranchée.
Les médias se déchaînent, la hiérarchie trépigne et exerce une sacrée pression sur le 36 Quai des Orfèvres. Quel est donc ce psychopathe en puissance?
C'est l'été, l'époque des congés marquée par un manque d'effectifs mais la mort ne prend pas de vacances et il va bien falloir résoudre cette vague d'assassinats.
Gio est commissaire, peu scrupuleux avec la paperasse, cassé psychologiquement, juste ce qu'il faut pour être un bon professionnel obsédé par ses enquêtes et suivi quasiment aveuglément par son équipe. Il est en charge du dossier et bien décidé à faire tomber ce serial killer.

Les sept stigmates est un polar de facture classique: une enquête policière avec une équipe attachante, des meurtres mystérieux et un seul but: attraper le tueur en collectant un maximum d'indices.

Les amoureux des polars auront plaisir à retrouver les codes habituels du polar (perso, ça me fait un peu grincer des dents):
– un brin de vulgarité et de gouaille parisienne, un soupçon d'inculture chez les flics. le portrait de Maurice est un peu tiré par les cheveux avec son français quelque peu approximatif mais il a au moins le mérite de trouver le mobile du tueur, et toc!, et de glisser des pointes d'humour rafraîchissantes.
– le regard sur les femmes est davantage du genre salace. Fait dire que les personnages féminins du roman ont une fâcheuse tendance à ne se servir que de leurs attraits. Il n'y a guère que Rosa, la bonne portugaise de Gio, qui sort son épingle du jeu! Faut dire qu'elle symbolise le rôle maternel par excellence, aux petits soins pour notre commissaire!
– et un commissaire meurtri, présenté comme dépressif, que son métier blesse par l'accumulation des horreurs dont il est témoin.

Par contre, j'ai énormément apprécié le parcours du tueur, avec toute sa psychologie étudiée, même si celle-ci nous est offerte sur un plateau par un psy dans un passage trop court. Psychopathe, schizophrène, victime d'un grave trouble de stress post-traumatique, dédoublement de personnalité? Radicalisation religieuse, chocs traumatiques… plusieurs facteurs à ne pas sous-estimer dans la vie de l'homme qui, un jour, bascule dans la violence et la folie meurtrière.

La plume de l'auteur est agréable, fluide. Ce polar se lit facilement, avec une intrigue bien construite et bien menée. C'est un premier roman, avec quelques petites maladresses, mais techniquement bien abouti. Je suis confiante pour le prochain, si l'auteur s'affranchit un peu des codes stéréotypés du polar, approfondit la psyché de ses personnages récurrents et distille davantage de suspens en laissant plus de place au tueur tout au long du récit et pas seulement vers le dernier tiers. C'est mon humble avis de lectrice!

Si la première partie de ce polar très parisien est un peu lent à mon goût, les événements s'accélèrent dans la seconde et fait la part belle à la psychologie du tueur. le final laisse présager une suite pour un nouveau rendez-vous avec Gio et son équipe! Rendez-vous est donc pris!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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A Paris, depuis quelques mois, cinq meurtres ont été commis sans aucun lien apparent, mis à part que les victimes ont toutes reçu un mystérieux message plusieurs jours avant leur mort. La psychose s'installe face à cette série d'assassinats. le commissaire du 36, quai des Orfèvres Giovanni Dell'Orso est chargé de l'enquête.
Tout commence à Paris, au mois d'Août quand les parisiens sont en vacances et que les rues de Paris grouillent de touristes. Il fait chaud en cette fin d'été et la moiteur ramollit les corps et les esprit.
Au 36 tout est tranquille, le commissaire  Giovanni Dell'Orso garde les lieux. Toute son équipe est en vacances. Même le directeur à mis les voiles.
Pourtant même au mois d'août, alors que Paris vit au ralenti, le crime lui ne s'arrête pas. Et quand un imam est assassiné dans le 19e, la crim, elle se réveille et Dell Orso sort de sa torpeur.
Nous allons faire connaissance avec ce commissaire de 50 ans pas mal de sa personne, plutôt à l'ancienne, pas très féru des nouvelles technologies et pas très à cheval sur la procédure.
Voilà tout commence comme cela.
Jean Dardi nous propose ici une enquête policière classique et procédurale. Nous allons donc suivre pas à pas les avancées de l'enquête que le groupe Dell Orso va devoir mené tambour battant car mis sous pression par leur hiérarchie et par la presse.
On va découvrir un groupe d'homme et de femme, uni derrière leur chef. Une bande de flics bigarrée qui sous la houlette d'un meneur d'homme tel que Dell Orso arrive à des résultats surprenants.
On va parfois tiquer face aux réflexions de Maurice, le second du groupe. On va parfois sourire face à la bêtise humaine. On ne restera pas indifférent au propos des uns et des autres. Je me suis parfois poser des questions sur les intentions de l'auteur.
Mais ce qui est certain c'est que ce polar, ce premier polar, se lit facilement. L'écriture sobre, le style efficace de Jean Dardi nous entraîne à un rythme soutenu dans cette intrigue drôlement bien ficelée.
On va suivre à la trace un tueur en série pas banal. On va finir par comprendre ses motivations. On va se faire profileur et passé du roman d'enquête au thriller. Car c'est bien aussi un très bon thriller que nous propose l'auteur.
Bref, une lecture forte agréable au final qui n'a pas été sans me rappeler un certain Nicolas Lebel, la subtilité de l'humour en moins. C'est ce tout petit bémol qui fait que ce polar ne sera pas ma lecture préférée de la semaine. Mais Les sept stigmates a tout pour plaire  et plaira au plus grand nombre, foi de Collectif Polar.
Un très bon roman policier avec une galerie de protagonistes que l'on a envie de retrouver très vite.
Alors monsieur Dardi, à quand la deuxième enquête du groupe Dell Orso ?

Lien : https://collectifpolar.com/
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Bonjour à tous, aujourd'hui je viens vers vous pour vous parler d'un bouquin que certain(e)s connaissent déjà bien "Les sept stigmates" de Jean Dardi Auteur
Il y a longtemps qu'il était dans ma pal, avec sa suite, Pardon mais je voulais avoir la série complète pour suivre l'évolution des personnages.
Je dois dire que Jean fait partie de ces auteur(e)s époustouflant(e)s!!
Je m'explique, je suis toujours incroyablement (et agréablement) surprise par ces auteurs dont c'est le premier titre et qui offre à leur lecteurs, une telle qualité d'écriture, de finesse, sans ces longueurs désagréables, avec des personnages si bien travaillés qu'on peut s'identifier à eux et avec un final juste waouwww. J'admire cette capacité à réunir tous les ingrédients nécessaires à une excellent thriller, ce qui revient pour moi, forcément, à un excellent moment d'évasion. Et tout ça du premier coup.
Je me suis très vite attachée au groupe du commissaire Del'Orso et à certaines de ses répliques empreintes d'humour. J'ai beaucoup aimé le fait qu'il n'y ait pas de temps morts, pas de longueurs, pas de passages en trop pour meubler comme c'est parfois le cas. Non, ici, tous les critères, à mes yeux de lectrice, sont réunis pour un bouquin qui ne se lâche pas... Jusqu'au dénouement, à cette toute petite dernière phrase, qui m'a laissé sur le pepet comme on dit lol,... Non ce n'est pas possible, vite la suite que je sache !!
Vous l'aurez compris, j'invite toutes celles & ceux qui ne connaissent pas encore la plume de Jean Dardi, à remédier en vitesse à cette lacune.
Merci Jean pour ton travail de qualité grâce auquel j'ai pu passé une excellente lecture.
Hâte de me lancer dans le deuxième tome et de retrouver le groupe Del'Orso.
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J'avais déjà lu Clivage du même auteur, et que j'avais beaucoup aimer. Je me suis donc lancer dans son 1er opus.
Aimant bien le style polar, je dois dire que j'ai autant aimer que Clivage. de plus les mêmes protagonistes du 36, quai des orfèvres sont la, et ça j'aime bien.
Quand on retrouve les mêmes perso, on ne part pas dans l'inconnu. C'est un petit peu comme une réunion de famille en quelque sorte.

Une mention spéciale a Pochet qui me fait rire avec ses interventions linguistiques.
Gio qui a mon humble avis a tout du l'inspecteur Harry. Rieux qui est la femme fatale du petit groupe et qui est parfaitement décalé dans ce milieu masculin. Vidal en nerd-pirate de service car il faut bien un bidouilleur informatique.
Et enfin le boss Leroy, le grand manitou qui a l'air si dur avec ses ouailles mais qui en fait est le père protecteur. Je l'adore, dommage qu'on ne le voit pas sur le terrain celui la.
Enfin bref, la trame du livre en elle même est très bonne, un tueur sanguinaire, un rituel macabre, bref le genre de truc que j'adore. Après je trouve que c'est assez clicher, les dialogues des flics, leurs agissements, la flic sexy, c'est un petit peu trop stéréotype dans l'ensemble, mais rien de désagréable non plus.
Le livre se lit rapidement, peut être trop rapidement d'ailleurs. En 2-3 jours ça se finit sans y passer la journée pour autant. Enfin bon mieux vaut un livre court mais agréable a lire, qu'un livre long mais qui nous enquiquine pour parler poliment.
Voila vous l'aurez compris pour ma part j'ai adorer, après c'est assez violent, noir, faut pas craindre. Pour ma part je vous en recommande la lecture.

P.S: la fin est disons ...
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Pour mon cadeau de Noël, Anaïs m'a offert ce livre.

Me sachant très difficile voire exigeante, ça n'était pas une mince affaire.

Ce livre c'est :
Les 7 sept stigmates de Jean Dardi Auteur.

Pas de fioritures, on entre dans le vif du sujet :

- des crimes (on aime ça nous hein !!!)
- 1 flic du 36 Quai des Orfèvres et son équipe (1 intello spécialisé dans les nouvelles technologies, 1 fliquette habillée au ras du panier et son collègue lourdingue au vocabulaire approximatif mais efficace cependant).

Paris, en plein mois d'août, alors qu'habituellement tout est paisible puisque les Parigots sont partis se faire dorer la pilule, une série de meurtres a lieu.

Fait étrange, toutes les victimes sont retrouvées engorgées.

L'équipe de Commissaire Gio Dell'Orso essaie de faire le lien entre tous ces morts. Rien ... Ils piétinent.
On suit pas à pas cette brigade qui peine à coincer l'Egorgeur, qui est poussée par la hiérarchie (Leroy) et les Hautes Sphères (Préfecture, Ministère ...).

Certains indices et la perspicacité de certains vont faire avancer l'enquête.

On sera alors ballottés dans les rues de Paris, du quartier le plus pourrave aux quartiers les plus huppés de la Capitale.
La connaissance des arrondissements par l'auteur m'a donné envie de prendre un plan de Paname pour les suivre 😁 (jeu de pistes).

Cet égorgeur fou reste cependant introuvable jusqu'à .....

A vous de le découvrir !!

N.B. : la fin est magistrale !
N.B. bis : il est peu probable que Rieux (la fliquette) puisse s'habiller de la sorte, elle se ferait rappeler à l'ordre par sa hiérarchie 😁

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Ses yeux s’étant habitués à l’obscurité, elle distinguait à présent tous les détails de la scène. L’homme, visiblement mort, avait les yeux ouverts, la bouche béante sur un cri muet. Un filet de liquide sombre commençait à s’étaler sur le trottoir trempé, rejoignant le caniveau.

Pétrifiée d’effroi, elle se mordit les lèvres et porta sa main à sa bouche.

Elle avait reconnu le cadavre. Lui ? Mais comment était-ce possible ?

Un ultime détail lui glaça les veines : le mort avait la gorge tranchée d’une oreille à l’autre, et le sang s’échappait encore faiblement de l’horrible blessure.

Le cri strident que poussa alors Abebi dut s’entendre jusqu’au Sacré-Cœur.

C’en fut trop pour elle et elle s’évanouit.
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La journée avait décidément été mauvaise. Pour commencer, elle était arrivée en retard à son boulot. La faute à ces grèves à répétition dans les transports. Saleté de cheminots. Du coup, son chef lui avait encore refusé l’augmentation qu’elle lui réclamait sans succès depuis des semaines. Saleté de chef.

C’est que ses finances étaient catastrophiques. Heureusement, son mari venait de la quitter.
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Mais elle y tenait à son chez-soi. Car c'était un peu son refuge. C'est là qu'elle tentait d'oublier la dureté de sa vie, sa solitude (...). C'est là qu'elle se prenait parfois à rêver d'un avenir meilleur.
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C’est le cri persistant sortant de sa gorge qui le réveilla en sursaut. Un cri de panique, inhumain. Les yeux exorbités, il s’appuya à la tête de lit, pantelant, ruisselant d’une sueur malsaine.
Il mit près d’une minute à réaliser qu’il venait une fois de plus de subir le cauchemar atroce qui, inexorablement, le rendait fou.
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Une pluie fine accueillit la jeune Africaine à sa sortie du métro Château Rouge, boulevard Barbès. Une pluie incessante depuis le matin, qui augmentait encore la moiteur de l’air irrespirable en ce début août. Saleté de temps. Depuis un moment déjà, Abebi la Nigériane pestait intérieurement. Elle pestait contre tout, Abebi.
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