AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Voyage d'une parisienne à Lhassa : A pied et en mendian.. (50)

J'ai adoré voyagé avec Alexandra David Néel. Je pense cependant, que les mots seuls ne peuvent montrer la grandeur de ce voyage.

C'était très dangereux pour elle et pour son "fils", mais cela en valait la peine.

J'ai trouvé ses descriptions très parlantes ! J'ai la façon dont elle raconte son voyage avec toujours un peu d'humour mais surtout un grand respect pour la culture tibétaine.

Je trouve l'auteur très courageuse, je ne pense pas que j'aurais pu endurer ce qu'elle a enduré.
Commenter  J’apprécie          80
L'Orient - surtout au Thibet - est la terre du mystère et des événements étranges. Pour peu que l'on sache regarder, écouter, observer attentivement et longuement l'on y découvre un monde au-delà de celui que nous sommes habitués à considérer comme seul réel, peut-être parce que nous n'analysons pas assez minutieusement les phénomènes dont il est issu et ne remontons pas suffisamment loin l'enchaînement de causes qui les déterminent.
Commenter  J’apprécie          80
Évidemment mes goûts sont ceux d'une sauvage.
Commenter  J’apprécie          70
Là encore, je ne pus que donner un peu d'argent et passer mon chemin... "Passer son chemin", n'est-ce pas ce que l'on est contraint de faire chaque jour, le cœur serré, impuissant que l'on et à soulager les innombrables malheureux gisant le long de tous les chemins du monde.
Commenter  J’apprécie          70
L'automne est paré, dans ce pays, de tous les charmes juvéniles du printemps. Le soleil matinal enveloppait le paysage d'une lumière rosée qui répendait la joie depuis la rivière aux eaux moirées opalines et vert clair, jusqu'à la cime des hautes falaises rocheuses sur lesquelles quelques rares sapins se dressaient en plein air d'un air triomphant. Chaque caillou du chemin paraisait jouir volupteusement de la chaleur du jour et babillait sous nos pas avec des rires étouffés. Des arbrisseaux minuscules croissant sur les bords du sentier imprégnaient l'air d'un violent parfum aromatique.

C'était un de ces matins où la nature nous ensorcelle avec sa trompeuse magie, où l'on s'abîme dans la béatitude de la sensation, de la joie de vivre.
Commenter  J’apprécie          60
Le manque de provisions m'épargnait la peine de cuisiner, je n'avais qu'à faire fondre de la neige et à bouillir l'eau ainsi obtenue. Ensuite, je pouvais me coucher et penser à loisir.
J'imaginais quelques-uns de ceux que je connaissais se trouvant à ma place. Je vis les uns s'agitant, jurant, maudissant Dieu, le diable, leurs compagnons et eux-mêmes ; j'en vis d'autres en pleurs, agenouillés en priant. La plupart des uns et des autres auraient, je le savais, blâmé la complète tranquillité d'esprit qui me permettait de suivre avec un intérêt amusé la marche de notre aventure. Un vers pâli chanta, suave, en ma mémoire : "Heureux, en vérité, vivons-nous ; sans anxiété parmi ceux que l'angoisse tourmente."
Commenter  J’apprécie          60
En toutes circonstances, lorsqu'on a agi du mieux que l'on peut, se faire du souci est inutile.
Commenter  J’apprécie          60
Les choses jugées difficiles et terribles deviennent, en général, bien simples lorsqu'on les affronte.
Commenter  J’apprécie          61
Malgré le froid qui me faisait frissonner, je demeurai longtemps dehors, errant à travers cette sauvage station estivale merveilleusement éclairée par une énorme et brillante pleine lune.
Combien je me sentais heureuse d'être là, en route vers le mystère de ces cimes inexplorées seule, enveloppée de silence, « savourant les délices de la solitude et du calme», comme dit un passage des Ecritures bouddhiques.
Commenter  J’apprécie          50
Qu’avais-je osé rêver ? Dans quelle folle aventure étais-je sur le point de m’engager ? Je me rappelais celles qui l’avaient précédée, le souvenir me revenait de fatigues endurées, de dangers courus, d’heures où la mort m’avait frôlée. C’était cela encore et bien pire qui m’attendait… Et quelle en serait la fin ? Triompherais-je, arriverais-je à Lhassa, riant de ceux qui ferment le Thibet ? Serais-je arrêtée dans ma route, ou, vaincue pour jamais, finirais-je au fond d’un précipice, sous la balle d’un brigand, ou bien, emportée par une maladie au pied d’un arbre ou dans une caverne, comme une bête des forêts ? Qui pouvait le savoir ?…
Commenter  J’apprécie          50






    Lecteurs (2016) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Jésus qui est-il ?

    Jésus était-il vraiment Juif ?

    Oui
    Non
    Plutôt Zen
    Catholique

    10 questions
    1833 lecteurs ont répondu
    Thèmes : christianisme , religion , bibleCréer un quiz sur ce livre

    {* *}