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Le premier tome nous a fait découvrir les royaumes des Fils de la Terre. Ce deuxième tome nous emmène de l'autre côté des lignes ennemies à Farkas. La différence est telle que l'on pourrait se croire dans un autre univers.

Je pense que j'ai un peu été déroutée par le prologue Je suis restée avec plusieurs questions qui, j'espère, trouveront une réponse dans les tomes suivants.

Nous plongeons donc dans la société des Drekkars qui est très hiérarchisée. Elle fait penser au Japon médiéval avec son Empereur et son système de castes. C'est aussi une véritable poudrière avec ses complots et les menaces de révolte...

À nouveau, j'ai beaucoup aimé les graphismes et les couleurs. En ce qui concerne le scénario, j'ai l'impression qu'il me manque encore des éléments pour pouvoir m'immerger totalement dans l'histoire malgré le passionnant dossier à la fin.

J'imagine que les auteurs ont voulu dévoiler leur intriguant univers pan par pan ? Heureusement pour moi, la série est finie (6 tomes) et je ne devrai pas attendre plusieurs années pour découvrir la suite.

Un bon moment de lecture.

À suivre…



Challenge BD 2021
Challenge SFFF 2021
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Alors là chapeau, je suis bluffé !

Alors que le premier tome nous avait présenté un univers de fantasy rappelant le Trône de Fer, le second secoue tout ça comme un tapis sale en focalisant l'attention sur les « ennemis » : les Drekkars.

Et nous découvrons là une société copiéecollée sur la civilisation japonaise à l'ère des shogunats. Rien n'y manque : le système de castes non poreuses dominé par les guerriers avec à la tête un empereur isolé de son peuple, l'honneur comme fluide sanguin des moeurs et des rapports entre les gens, les complots et manoeuvres entre partis, l'habillement, l'armement, les armures, même les faciès. Seuls trois éléments n'évoquent pas le Japon : les noms propres, le fait que les Drekkars vivent sous terre et les esclaves noirs qui rêvent de liberté, portés par une prophétie de type hébraïque. La maîtrise de cet univers si différent du monde fantasy du premier tome m'a totalement envouté. Il m'a évidemment rappelé le cycle de « la Guerre de la Faille » de Raymond E. Feist où là aussi un monde Tolkiennien affronte un monde japonisant. le tome se termine par un glossaire indispensable pour comprendre la société Drekkar.

L'histoire présentée est celle de la révolte du parti pacifiste « réglons-nos-problèmes-internes » contre celui des belligérants « annihilons-nos-ennemis-de-l'extérieur ». La politique y est aussi aiguisée que le sabres. le lien avec le premier tome n'est que lointain.

Le dessin est peut-être encore plus merveilleux que dans le premier tome, toujours en dégradé de noir marron beige blanc mais le curseur plus pointé vers le sombre, cavernes obligent.

La guerre entre les deux univers est à nos portes. En route vers le tome 3.
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Loin au sud, caché dans les entrailles de la terre vivent les Dragons et leur peuple les Drekkars. Mais les Vénérables reptiles ailés sont moribonds et leur peuple en proie à la discorde, leurs esclaves prêts à la rébellion. Au sein des ennemis des fils de la terre, quelqu'un tire les ficelles...

Pour ce second tome nous délaissons le royaume d'Anoroer et les héros du tome 1. Et nous faisons connaissance du peuple ennemi. Une société complexe extrêmement bien présentée, inspirée du japon médiéval. Un petit conseil lissez bien les annexes pour que vous puissiez apprécier pleinement cette création très sophistiquée.
On découvre donc un peuple organisée en castes plus ou moins puissantes et plus ou moins rivales. En-dessous d'eux des esclaves noirs parqués comme des bêtes et considérés comme des moins que rien. Les "enclos" sont bord de la révolte. Et au-dessus d'eux un empereur mi-humain mi-dragon, inaccessible, coupé du monde. Seul lui importe la survie des dragons quitte pour cela à dépendre d'une drogue et de celui qui la lui fournit.
C'est donc une histoire de complots, de trahison et de rébellion. Les drekkars ne sont pas si puissants que le laissait penser le premier tome.
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Je suis Servitude depuis le début en ayant découvert le travail de David et Bourgier sur les jeux de rôle et sur leur premier très bon album "Live war Heroes". Et c'est peu de dire que cette série qui attise la patience des lecteurs est une orfèvrerie finement ciselée et qui se savoure comme une bonne bière au coin du feu.
Le second volume "Derkkars" rompt totalement avec l'intrigue relativement linéaire du premier volume pour nous décrire extrêmement précisément la société Drekkars avec en toile de fond un complot politique dont le lien avec l'intrigue générale ne sera découvert qu'à la toute fin. La précision des descriptions, des termes locaux et du dessin sont totalement sidérants et aidés par un indispensable glossaire en fin d'album. Toutes les infos données donnent du corps à l'album ainsi qu'à la série dans son ensemble. Tous les parti-pris esthétiques sont confondants de classe et de beauté. le découpage du scénario et des cases sont d'une intelligence rare (et font appel à la concentration et à l'intelligence du lecteur qui devra rester attentif entre les volumes). Cette série est à relire plusieurs fois et dans son ensemble pour apprécier jusqu'au bout le travail effectué. du grand art, qui sera renouvelé, après un retour à l'intrigue plus guerrière des "FIls de la terre" dans le tome 3, avec le tome 4 Iccrins qui décrira sur le même modèle la société iccrins cette fois (les "anges").
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Encore une belle découverte autour de ce second tome, bien que je sois surprise par le changement radical d'univers. Ce dernier est de nouveau l'occasion d'aborder des thèmes forts par le biais de personnages travaillés avec soin. Les graphismes sont entraînants, riches et cohérents avec l'ensemble de l'oeuvre. Un petit bijou de la Fantasy en image !

Plus d'infos sur ma chronique :)
Lien : http://la-riviere-des-mots.b..
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Un deuxième tome bien loin de ce qu'on aurait imaginé, qui déstabilise.
En effet nous sommes plongés dans la société des drekkars. Avec de nouveaux protagonistes et de nouveaux enjeux. Évidemment il y a quelques liens avec ce qu'il s'est passé dans le premier tome et l'on devine que c'est une aparté pour nous expliquer le pourquoi du comment et toute la complexité du récit. Une fois de plus on a beaucoup d'éléments, que ce soit de l'univers, des personnages ou de l'histoire. Il y a encore des zones floues.
En tout cas aucun temps mort. Tout est utilisé. Il y a beaucoup d'actions qui sont assez simple pour ne pas qu'on soit perdu.
Les personnages ne sont pas encore très fournis mais ceux qui s'en détachent sont plutôt sympathiques.
Les dessins sont toujours de qualité, détaillés et précis, aux teintes sépia.
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Ce deuxième album confirme complètement le fait que cette série est un immanquable de la BD. Les dessins sont vraiment splendides, tout en couleur sépia, ce qui leur donne un style que s'accorde parfaitement bien à l'ambiance générale.

Ce second tome se déroule quasiment exclusivement chez les drekkars et nous apprenons un peu mieux à découvrir ce peuple. Je reste scotché par le fait que les auteurs ont su créer un univers très typé. Les peuples sont homogènes dans leurs modes de présentation et très différents entre eux. Ainsi, les drekkars ont des masques et des armures qui rappellent un peu le Japon médiéval, une épée et un pantalon très orientaux ainsi que des tatouages qui rappellent fortement les Maoris. Cette société apparaît comme très hiérarchisée, fondée sur des castes professionnelles et sur un système d'esclavage.

C'est une société où l'Empereur se veut l'intermédiaire entre les dragons et les drekkars. Cependant, ce dernier est sous la dépendance d'une substance que lui fournit un mystérieux intermédiaire qui obéit à un maître que l'on ne connaît pas. Les tensions sociales sont réelles au sein de cette communauté, tout comme les luttes de pouvoir auxquelles nous assistons. le tout est décrit sur un rythme parfait.

On comprend que la femme née d'un oeuf de dragon, élevée par l'hégémon détient une partie de la cle du mystère et qu'une autre partie de la réponse se trouve dans le désert.

Le seul inconvénient de cette superbe série, c'est le délai de parution entre deux albums. Cependant, le bon artisan prend son temps et on comprend aisément que l'on ne peut produire des albums de cette qualité en quelques mois.

En conclusion : amateurs de BD en tous genre, précipitez vous !
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Tomes 1 & 2 :
J'ai pris longtemps à me lancer dans Servitude. Pour le rythme lent de parution des tomes (6 tomes en 15 ans) et par les échos plus qu'élogieux que j'ai entendu sur la série. Pour le premier point, même si je sais être patient, pour des histoires aussi complexes cela demande de toujours se remettre dans la lecture pour un tome, ce qui n'est pas si évident pour ma part. Pour le second point, c'est surtout la crainte du phénomène "bof" car les attentes étaient trop grandes.

Finalement, j'ai pris beaucoup de plaisir sur ces deux premiers tomes, j'ai tout de suite ressenti la complexité de l'univers et sa richesse. Les auteurs ont vraiment réfléchis l'histoire et ce qu'ils veulent raconter mais au-delà de ca, ils ont vraiment anticipé tout le bagage qui va avec. Dans ces deux premiers tomes, on a une introduction aux deux peuples que sont les fils de la Terre et aux Drekkars mais le tout avec une intrigue qui se lance déjà à vive allure.
Les pièces commencent déjà à bouger et les personnages évoluent très vite.
Et je n'en boude pas mon plaisir.
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Suite aux récents raids menés par le peuple de la Passe de Farkas, sorti de l'ombre après des siècles d'isolement, le royaume des Fils de la Terre est plongé dans le chaos. Tous les Drekkars n'adhèrent cependant pas à cette décision martiale de l'Empereur de mener une guerre ouverte contre l'extérieur. Un vent de révolte, impliquant les plus hauts dignitaires de la cité et les esclaves Riddraks, se soulève au coeur de l'Empire. Mettant à mal la stabilité du monde des Drekkars, le souverain semble cependant plus préoccupé par un mystérieux liquide … tandis qu'en coulisses, une main étoilée avance ses pions sur l'échiquier mis en place il y a bien longtemps par Afénor et son frère cadet Brégor.

Plus de deux ans après le Chant d'Anoroer, les auteurs de Live war heroes proposent une seconde partition qui sonne à nouveau extrêmement juste. Cet univers médiéval fantastique, où Géants, Dragons, Sirènes, Anges et Fées font partie des mythes, est toujours aussi enchanteur. Abandonnant le héros et les terres du premier volet, Fabrice David et Éric Bourgier lèvent maintenant le voile sur le camp adverse, celui des Drekkars.

Ne lésinant pas sur les détails, les auteurs mettent en scène une civilisation d'unegrande richesse reposant sur un système hiérarchique codifié à l'extrême, qui a beaucoup d'un emprunt à la société féodale nippone. Au sein d'un univers d'une grande cohérence, auquel le glossaire en fin d'album apporte la touche finale incontournable, les auteurs développent une nouvelle lutte de pouvoir qui fait vaciller tout un peuple. Alors que le Livre I, plus chevaleresque, incitait au voyage, ce second tome, rythmé par les intrigues politiques, les trahisons et les guerres intestines, confine le lecteur dans la cité de Farkas, où il ne trouvera jamais le temps de s'ennuyer.

Derrière une couverture qui ne perd rien en rudesse, Éric Bourgier propose un graphisme aux tons sépia qui insuffle esthétisme et sobriété à un genre trop souvent fidèle aux techniques numériques et aux couleurs criardes. Alliant des cadrages adéquats à un style qui combine efficacité et sobriété, le dessinateur livre un dessin d'une grande lisibilité qui sied parfaitement au côté médiéval du récit, offrant par la même occasion le confort de lecture nécessaire à cette saga épique prévue en cinq tomes.

Publié par un éditeur qui s'est profilé comme un spécialiste du genre, Servitude propose une aventure d'Héroïc Fantasy qui sort du lot !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Ce deuxième tome est très bien.

Dans la continuité du premier. Les annexes sont très bien faites aussi et essentielles pour bien comprendre la BD.

L'histoire prends de plus en plus forme et comme pour le premier tome, je suis contente d'avoir la suite a portée de main.
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