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3,48

sur 565 notes
C'est une bande dessinée plaisante à lire dont le scénario original est vraiment intéressant et qui soulève quelques questionnements philosophiques, qui se posent assez fréquemment à l'heure actuelle face à l'art moderne. Une joli visite du Louvre avec une touche d'humour.
Lien : http://plume-ivoire.overblog..
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Plus je lis de la bd en noir et blanc et plus je l'apprécie.
J'avoue que c'est aussi le titre qui m'a séduite : marrant et énigmatique.
En fait, le chien qui louche est un tableau. Un de ces tableaux que l'on retrouve dans son grenier, peint par le grand-père du grand-père et qui n'a pas de grande valeur artistique.
Pourtant, la belle famille dans laquelle Fabien, surveillant au Louvre, vient d'entrer, désirerait ardemment que ce tableau entre dans le prestigieux musée.
Une bande dessinée assez drôle, qui a le mérite de poser la question de l'art et de l'oeuvre d'art.
De beaux dessins du Louvre, de certaines oeuvres ou de certaines salles. Un vrai plaisir !
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Fabien est gardien au musée du Louvre. Aussi, c'est en spécialiste de l'art et pratiquement en gendre qu'il est accueilli dans la famille de son amie Mathilde. Après un accueil chaleureux mais pensant, les Benion père et fils, rois du meuble dans leur région, viennent à parler d'un aïeul, l'artiste de la famille. En son temps écrivain mais surtout peintre. Peintre étant un bien grand mot pour un homme qui n'a commis qu'une unique toile " le chien qui louche", oeuvre signée Gustave Benion 1847. Harcelé par toute la famille, Fabien s'engage, à reculons, à faire entrer cette oeuvre majeure au musée du Louvre. le temps, pense-t-il, aura tôt fait d'effacer sa promesse. Mais c'est bien mal connaître les Benion...
Le chien qui louche est une B.D. hilarante, une comédie où l'on ne s'ennuie pas une seconde, les personnages sont truculents à souhait et la visite du Louvre et la découverte de ses chef-d'oeuvres pleine d'humour et d'anecdotes, la face cachée de cette immense navire du patrimoine de l'humanité.
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Fabien et Mathilde s'aiment. Lui est agent de surveillance au Louvre, elle vit de petits boulots d'intérim. Mais parce qu'elle tient à lui, elle le présente à sa famille implantée en Maine et Loire. Une famille, un peu bizarre comme le souligne elle-même Mathilde, un peu encombrante aussi, mais une famille surtout très fière de son parcours professionnel : les meubles Benion connus dans toute la région, depuis 1947. Fabien fait vite les frais des moqueries de la famille quant à sa profession et se voit confier la mission de présenter une peinture "le chien qui louche", créée par un ancêtre de la famille, au musée du Louvre. C'est vrai quoi, pourquoi n'y aurait-elle pas sa place ?

Étienne Davodeau a le don de mettre des personnages ordinaires dans des situations bien singulières. Et ce roman graphique se lit d'une traite tant on est accroché au scénario. En outre, il nous propose une visite particulière du musée et nous détaille certaines oeuvres grâce au concours de monsieur Balouchi, un fidèle et grand amateur du Louvre. Les oeuvres que l'on croise dans ce roman, sont mises en relief grâce à une palette de gris, et de noir en blanc. Bref, "le chien qui louche" est une vraie invitation à aller visiter ce grand musée pour de vrai.
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J'ai moins apprécié le chien qui louche que les autres bandes dessinées de l'auteur. L'histoire ne m'a pas vraiment emballé, sûrement parce qu'elle n'est pas assez réaliste à mon goût, et je n'en garde pas beaucoup de souvenirs. Cela dit, j'aime toujours autant le style graphique d'Etienne Davodeau.
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Etant un fervent et régulier visiteur du Louvre, j'aime lire la collection qui y est consacré chez Futuropolis en partenariat avec les instances du Musée. Faisant appel à de (très) grands noms de la bande-dessinée, cela reste hélas souvent des oeuvres de commande où les bédéastes peinent à pleinement s'accomplir. J'avais confiance en Etienne Davodeau. Ce dernier aborde le point de vue d'un gardien de musée… le tout pèse quand même 134 pages.

Fabien est donc agent de surveillance au Louvre. Pour la première fois, il rencontre sa belle-famille, dont les deux frères et le père sont peu commodes et très beaufs, à la tête d'une entreprise de vente de meubles. Mais un aïeul a été peintre au cours du XIXème siècle. On n'a gardé de lui qu'une toile d'un chien qui louche. Ce tableau est évidemment une croûte sans intérêt. Mais Fabien doit essayer de la faire entrer au Louvre.

Etienne Davodeau apporte vraiment sa patte au thème. Ainsi, il pose la question de la légitimité de la présence d'une oeuvre au Louvre. Qui décide, comment et pourquoi ? Il amène aussi par la famille très beauf le problème de la vision de la culture par certaines personnes. On voit ainsi des gens toucher les oeuvres et ne pas les respecter du tout. Quant à la culture, clairement, ils n'y comprennent rien, reprochant la nudité des statues et faisant des remarques complètement déplacées et décalées sur ce qu'ils voient.

Hélas ces réflexions ne vont pas bien loin et l'histoire part finalement dans l'absurde, voire le burlesque une fois l'apparition de la curieuse République du Louvre. le soufflet retombe et à la fermeture de l'ouvrage, on se demande si l'auteur n'aurait pas pu aller plus loin, surtout avec une si abondante pagination. Malgré tout, la galerie de personnages est plaisante et certains dialogues truculents. Etienne Davodeau appose ton style, mais sans réellement arriver à s'approprier le sujet. C'est certainement un choix de ne pas vouloir intellectualiser trop fortement le propos.

Concernant le dessin, c'est du beau travail. le trait dynamique est parfaitement mis en valeur par le lavis. La narration est fluide et agréable. L'auteur n'est pas n'importe qui, cela ressent tout de suite ! Et alors que le livre parle avant tout d'une peinture, c'est bien les sculptures du Louvre qui obsèdent Davodeau qui les dessine à tort et à travers. On reconnaît sans peine les oeuvres, mais du coup le parallèle entre les sculptures et la peinture du chien qui louche ne se fait pas. C'est dommage, on passe peut-être à côté de quelque chose d'intéressant.

« le chien qui louche » est un peu inégal. Si certaines scènes et dialogues sont formidables (lorsque les provinciaux découvrent qu'il y a des meubles en exposition au Louvre par exemple), mais le sens général de l'ouvrage manque un peu de substance et de réflexion. A la fermeture du livre, on a l'impression que l'auteur n'est pas allé au bout de sa démarche. Dommage.

Lien : http://blogbrother.fr/le-chi..
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Quel plaisir de découvrir cette petit bijou pittoresque menée avec humour !
Encore une fois Davodeau nous surprend.
L'histoire se situe dans les belles salles du musée du Louvre avec un fond de comédie et une histoire d'amour... je vous laisse découvrir cette B.D avec volupté !
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Bien sûr le dessin est là, le décor bien mis en place et les personnages bien campés même si quelque peu caricaturaux. L'intrigue, par contre — si on peut appeler ainsi le fil conducteur— manque de teneur, ce qui fait du chien qui louche un album, somme toute, assez décevant.
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Si j'ai passé un bon moment à la lecture de cette BD, je ne suis pas aussi enthousiasmée qu'après Les ignorants. J'ai trouvé celle-ci plus anecdotique, moins personnelle et du coup moins intéressante. Ce que j'ai préféré, c'est finalement quand Davodeau montre son personnage principal dans son quotidien (au travail, en couple). Je crois que c'est dans ces moments-là que j'ai retrouvé l'humanité et l'humour qui m'avaient tant plu dans Les ignorants.
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J'explique ce qui me fait aimer une BD, moi qui suis de la religion du texte sous la forme de livres: j'ai besoin d'éprouver que le dessin sert mieux le récit de l'auteur que le texte.
Je n'ai pas besoin que l'auteur illustre son propos mais que je ressente que, sans le dessin, il n'exprimerait pas la totalité de ce qu'il veut nous dire.

Il y a deux moments dans cette BD qui sont caractéristiques de cela:
Quand la famille présente le tableau de l'arrière grand père, le fameux "Chien qui louche".
L'expression du visage du personnage principal qui pense en même temps:

«Mon dieu!quelle horreur!»

«Mais comment le leur dire sans me fâcher définitivement avec la famille de celle que j'aime!»

«Mais ce n'est pas possible , qu'est ce que je peux dire?»

Trois phrase pour un dessin beaucoup plus efficace .

Finalement il va dire quelque chose qui m'a fait éclater de rire.

Je ne l'écris pas car je déflorerai l'effet.


L'autre exemple tout simple , c'est la tête que fait le personnage dans le métro bondé quand son nez est à la hauteur d'une aisselle mal lavée appartenant à un personnage jovial qui discute avec son amie sans se douter de rien.
Scène si banale et si bien croquée , aucun texte ne peut la rendre aussi bien que ce dessin.

Sinon , l'histoire est bien menée , les personnages de fiction crédibles et tout à fait dans notre époque .
Une BD, c'est aussi un brin d'érotisme , je vous laisse à la découverte des plus belles fesses du Louvre que je me promets bien d'aller voir.
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